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Trois hommes armés m'entraînent sans grande douceur dans une maison vide, je me laisse faire et il me jette dedans avant de fermer la porte derrière moi, j'essaie de l'ouvrir, mais quand je le fais, deux hommes sont postés devant et ils me foudroient du regard quand j'ouvre la porte, je la referme immédiatement. J'espère vraiment qu'ils vont m'écouter et pas me tuer...

J'attends... j'attends tellement longtemps que je m'endors presque quand, quelqu'un ouvre brusquement la porte, je lève la tête et un homme grand blond avec des tatouages pleins les bras me fait face, il a l'air un peu plus vieux que César, mais pas temps que ça...

Il me regarde durement de ces yeux noisette, avant de s'approcher de moi sans un mot, il se penche vers moi pour prendre ma main tatouée... Merde !

- Joli tatouage ! Dit-il doucement avec un léger rictus aux lèvres, inutile de nier Peyton, ton passé est marqué sur ta peau. - Peut-être, mais pour moi, c'est une erreur. Dis-je en le regardant droit dans les yeux en espérant qu'il me croie.

- Peu importe que ce soit une erreur, je n'autoriserais aucuns anciens membres en fuite d'une favela rivale à mettre les pieds ici et repartir comme si de rien était,

- Je ne suis pas en fuite ! Affirmais-je,

- Tu veux me faire croire que César t'a laissé partir comme ça ? Demande-t-il sceptique. En arquant un sourcil.

- En quelque sorte. Je dis simplement

- Tu es une espionne ! Dit-il d'un coup en fronçant les sourcils.

- Quoi non ! non... 

- Alors dis-moi la vérité si tu ne veux pas que je te tue maintenant !

- Je m'appelle Peyton, je... Mais il me coupe. - Peyton ce nom me dit quelque chose. Se dit-il à lui-même.

- J'étais la petite amie de César, Un sourire se dessine sur son visage quand je prononce ces mots,

- Bien sûr, Peyton Oliveira, la femme dont mon ennemi est amoureux, prêt à tout pour la sauver, j'ai entendu ces exploits concernant Ricardo ! Dit-il en marquant un temps d'arrêt, - C'est impossible que ce soit toi, qu'est-ce que tu ferais ici ?

C'est une bonne question, qu'est-ce que je fais ici, est-ce que je ne me suis pas trompé, je n'aurai peut-être pas dû venir ici, - Répond ! M'ordonne-t-il sévèrement.

- C'est assez compliqué, mais je vous jure que c'est bien moi, César et moi nous nous sommes disputé et...

- Tu veux me faire croire que c'est à cause d'une dispute que t'est ici !? Dit-il pas très convaincu.

- Ce n'était pas une dispute comme d'habitude, cette fois, lui comme moi, on est allés trop loin et il a accepté de me laisser partir, grâce à un ami qu'on a en commun ! Je dis sans trop en dire.

- Pourquoi es-tu venu ici ? Demande-t-il

- Parce que je veux me venger... Je commence et son rire qui envahit la pièce me coupe, - Te venger !? Répète-t-il.

- Oui, oui, c'est ce que je veux, je veux qu'il souffre autant qu'il m'a fait souffrir, et je sais que vous prévoyez de lancer un assaut dans ces Favelas !

- Comment tu sais ça ?! Dit-il brusquement, - Peu importe. Ce que je sais aussi, c'est que César est au courant et qu'il se prépare à votre arrivée, mais je connais bien ces Favela et je peux vous aider à y entrer, je sais ce que vous voulez, vous voulez ce qu'il y a dans ce conteneur ! Dis-je, persuadé que c'est ce qu'il l'intéresse.

Après notre victoire face à Ricardo, César en tant que grand malade a fait voler le conteneur dans tout Rio pour qu'il se pose sur une colline de la favela, après ça la police a essayé d'entrer, mais ils ont vite abandonné... Il a peut-être mis ce conteneur en sûreté, mais il est impossible de changer le code, et moi, je connais ces fameux codes...

Il fronce les sourcils, sans rien dire, il a l'air de réfléchir,

- Même si vous réussissez à entrer dans la Favela, comment vous comptez ouvrir le conteneur ? Lui demandais-je

- Je pourrais te torturer jusqu'à ce que tu me les donnes. Affirme-t-il froidement, mais j'essaie de ne pas me laisser intimider...

- Je ne vous l'ai donnerai pas sous la torture, et vous savez que je dis la vérité, c'est pour ça que vous ne m'avez pas encore tué et si je vous les donne vous me tuerez alors, désolé, mais je ne vous les donnerais pas...

- Dis-moi pourquoi tu as choisi de le trahir aujourd'hui et pas avant, qu'est-ce qu'il c'est réellement passer !?

- Il... Il... on s'est disputé et il a été violent avec moi, et puis j'étais perdu et en colère contre lui, alors, j'ai fait l'erreur d'embrasser quelqu'un et il l'a tué et puis c'est redevenu le César que je déteste,

- Les histoires de cœur... c'est pour ça que je refuse de m'attacher à une femme, il s'arrête un instant avant de reprendre.

- Très bien, écoute-moi, il est hors de question que tu vives ici définitivement, je ne te fais pas confiance, et je ne te ferais jamais confiance, mais on a un objectif en commun aujourd'hui. Et c'est la seule raison qui fait que je tolère ta présence ici, rien d'autre...

- C'est d'accord, mais j'aimerais qu'on passe un accord ? 

- Un accord ? Répète-t-il en arquant un sourcil.

- Je voudrais être payée pour vous aider à entrer et sortir en vie des Favelas de Rocinha,

- Si c'est seulement ça, alors c'est d'accord, tu seras payé. Il dit en me tendant une main pour m'aider à me relever, je l'accepte et me lève, - Suis-moi ! M'ordonne-t-il.

Je fait ce qu'il me dit et on sort de la maison, je marche a côté de lui et on est escorté par les deux hommes qui étaient postés devant la maison. - J'ai prévu d'attaquer la Favela dans quatre jours, alors tu as trois jours pour me faire part de ton plan, si je le trouve nul, je te tuerai. Mais, s'il ne l'est pas, tu seras sous surveillance H24, jusqu'à l'assaut, au cas où tout ça ne serait qu'un piège. La maison d'où on est sorti considère que c'est la tienne.

- Mais elle est vide, je réponds, il tourne sa tête vers moi et sourit, - On t'installera un matelas, ça te va,

- Oui, merci. Dis-je surprise par son comportement, tout le monde n'est pas aussi impitoyable et méchant que César...

- De toute façon, tu n'aurais pas eu plus que ça donc t'en mieux si ça te va !

- Où va-t-on ? Lui demandais-je, - Préparer un assaut, ma belle !

Il dit simplement, en continuant à marcher, je vais enfin pouvoir me venger de lui, je suis sûr que ça le rendra dingue de me voir, dans ces favelas, en train de voler ça drogue, son argent et ces armes. Je veux qu'il paie, c'est ce que je souhaite le plus en ce moment...

~ Si tu empreinte le chemin de la vengeance, prépare deux cercueils. ~

I Love Him or I Hate Him - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant