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Je suis réveillé par le bébé qui s'agite dans mon ventre. Je pose ma main sur mon ventre en souriant. Et je finis par sentir le regard de César sur moi. Je tourne légèrement la tête et le vois en train de m'observer. Je me demande à quoi il pense. Est-ce qu'il se souvient de ce qui s'est passé hier soir ? Est-ce qu'il a honte ?! Ce serait bien la première fois que je verrais César Pereira avoir honte.

- Est-ce que... est-ce que tu veux le sentir ? Je lui demande alors que son fils bouge encore dans mon ventre. Il secoue la tête et dit un - non, catégorique. Je soupire et prend malgré tout sa main pour la poser sur mon ventre.

Et moi qui m'attendais à ce qu'il me rejette, il se laisse faire à ma grande surprise.

Pendant de longues minutes, aucun de nous ne parlent. Jusqu'à ce qu'il brise le silence.

- Je n'aurais pas dû débarquer comme ça chez toi, même si j'avais été invité,

Eh bien, je suppose que ce sont des excuses à la César.

- C'est vrai que tu as été invité, mais c'était pendant la petite fête, pas après ! J'affirme avec un petit sourire.

- Le meilleur dans une fête, ce n'est pas le début, mais la fin, tu ne sais pas ça ? Me demande-t-il en arquant un sourcil.

- Est-ce que tu te souviens d'hier soir ? Je demande curieuse.

- Malheureusement, affirme-t-il presque froidement. Ce qui me fait de la peine, et je fronce les sourcils.

- Pourquoi est-ce que tu dit ça !? Je gronde.

- Parce que c'est la vérité, tout simplement ! Dit-il puis il retire sa main sur mon ventre.

- Ça y est à ce que je vois ! Tu n'as plus une seule goutte d'alcool dans le sang !

- La ferme ! Dit-il d'un ton menaçant.

- Je suis chez moi, tu n'as pas à me dire quoi faire César ! Alors si tu n'es pas content, tu peux partir. Je ne t'ai pas enfermé cette fois ! Je dis froidement. Et il émet un léger rire sec.

- Tant fait pas demain, tu n'auras plus à temps faire, je ne serais plus là pour te dire quoi faire ! Finit-il par dire froidement en sortant du lit.

- Quoi ?! Je dis surprise. Alors, ils s'en vont demain !?

- Tu m'as bien entendu, Dit-il en commençant à partir.

- César attend ! Je dis, mais il ne s'arrête pas et quitte la chambre, et je n'essaye pas de l'arrêter. Puis j'entends la porte faire un gros boum ! Puis plus rien, il est partie. Il est partie pour de bon...


Point de vue César :

Je suis dans le bureau de mon frère, après qu'il m'est demandé de venir le voir. Bien évidemment, je ne parlerai pas de mon départ à mon frère, il essaierait de me retenir et c'est tout ce que je ne veux pas, j'en ai déjà bien assez avec Peyton !

- Alors pourquoi tu n'étais pas à la fête de Peyton hier ? Me demande mon frère et je fronce les sourcils.

- C'est pour ça que tu m'as demandé de venir !? Je gronde.

- Non mais j'ai quand même envie de savoir !

- Je suis arrivé en retard, je dis simplement. Et il secoue la tête.

- Bref, j'ai les dernières nouvelles, ce fils de pute de Ruis est mort ! J'ai eu confirmation de mon contact et regarde de quoi on parle à la une de ce journal, dit-il en me tendant un journal. Je vois en première page. ' Le chef d'un gang très étendu du Mexique a été tué dans la nuit du jeudi... '

- Ça, c'est une putain de bonne nouvelle, j'affirme. Je vais pouvoir me barrer d'ici sans me retourner maintenant.

- Ça tu l'as dit ! Et je veux qu'on fête ça demain soir, affirme-t-il.

- Pourquoi pas ce soir ? Je lui demande. Malheureusement pour lui, je serais partie depuis bien longtemps.

- J'ai un dîner de prévu donc demain, je t'offrirai un verre.

- Comme tu veux, je réponds simplement. Cette situation me rappelle la première fois que je suis partie sans rien dire. On dirait que je suis sur le point de refaire la même chose, mais est-ce que cette fois mon frère me pardonnera ?! Je n'en ai pas l'entière conviction. Mais peu importe. Tout ce que je veux, c'est retrouver ma ville.

- Bien, on se voit demain alors, prévient Jack, et pourquoi pas le gamin aussi.

J'hoche la tête puis quitte le bureau de mon frère sans un regard. Malheureusement demain soir, on ne lui posera pas un mais trois lapins !

Il est hors de question que je repousse mon départ pour un verre de whisky.

*

Le soir, quand je suis à mon apparte, je commence à faire mon sac, je prends le nécessaire, et boucle le tout. Dans quelques heures, je serais partie, un putain de soulagement. J'avais l'impression que Jack allait changer d'avis, mais il va me suivre, lui et Lucas vont me suivre. À chaque fois que j'y repense. On vient de loin tous les trois. Si je n'avais pas connu Peyton, je les aurais tués tous les deux sans aucun scrupule. Et aujourd'hui, je mettrai ma vie entre leurs mains sans crainte.

Elle m'a rendu meilleure même si je suis toujours un enfoiré sanguin ! Elle a réussi à me changer, mais je ne peux pas renoncer à mes ambitions pour elle.

Je soupire et part dans la cuisine me chercher une bière, je l'ouvre et quand je m'apprête à boire une gorgée, on frappe à ma porte.

Ça je parie que c'est Jack qui vient me demander combien de caleçon, il doit prendre !

Je vais à la porte pour ouvrir et malheureusement, j'ai tort, ce n'est pas Jack.

- Tu n'as pas à parler, je veux juste que tu m'écoutes, commence-t-elle. Je ne dis rien et l'observe. Elle inspire profondément et se lance. - Je t'aime, et je n'ai jamais arrêté de t'aimer. Je sais que tu voulais qu'on reste ami, tu n'as pas arrêté de me dire ça, mais tes actions étaient totalement différentes. Et le plus important, c'est que moi, ce n'est pas ce que je veux ! Je veux que tu restes ici avec moi César. Si tu quittes ce pays... si tu pars, je sais et je suis sûr que toi aussi, tu le sais... tu sais qu'on ne se reverra jamais. Et ce n'est pas ce que je veux. Mais je comprends... je t'assure, je comprends que toi, ce n'est pas ce que tu veux, et si partir est vraiment ce que tu souhaites, alors... c'est d'accord, je l'accepterai. Mais je voulais que tu saches que moi, là seule chose que je veux, c'est toi, et notre enfant... Finit-elle.

Elle me tend la main, le poing fermé. Je mets ma main en dessous de la sienne et elle l'ouvre pour laisser tomber sa bague de fiançailles que je lui avais redonnée. Puis sans attendre de réponse de ma part, elle s'en va rapidement. Je devrais peut-être la rattraper ? Mais la seule chose que je fais à ce moment précis, c'est boire ma bière d'une traite.

~ Quand on s'habitue à quelqu'un et qu'au final cette personne part, ça fait mal. ~

~ Je t'aime. Peu importe le temps, peu importe les événements, je t'attendrai... ~

I Love Him or I Hate Him - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant