I Love Him or I Hate Him - Tome 2

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Quand César me voit à moitié dénudé, son regard s'assombrit, il pointe son arme sur Alexandro, mais il la pointe également sur moi, puisqu'il se sert de mon corps comme bouclier, - Je vais te buter fils de pute ! Gronde César, et Alexandro se met à rire, ce qui énerve encore plus César, pendant un instant, j'ai même l'impression qu'il va tirer, et Jack à surement la même impression puisqu'il s'approche de César,

- Baisse ton arme, tu risques de la tuer, il dit, et Alexandro rajoute, - Écoute-le, Chef ! même si ça serait plutôt marrant,

J'essaie de bouger, mais il me maintient un peu plus fort,

- Laisse la partie, demande Jack, et il se met à rire à nouveau, - Hors de question !

- Elle ne t'a rien fait, tante Jack, à nouveau, - On sait tous ici que si je la relâche. Je meurs ! 

- Tu comptes rester ici toute ta vie ? Gronde César,

- Non, j'attends que l'un de vous me propose un deal,

- Relâche-la et tu pourras t'en aller ! Dit César d'un ton pas très convaincant,

Il s'approche de mon oreille et dit pour que je sois la seule à entendre - Ton marie est un bon menteur, tu le sais ça !

- Tu lui dis quoi là ! Ne t'approche pas d'elle ! Gronde César, mais Alexandro, me fait un baiser dans le cou avant de me lécher, César s'énerve et s'approche de nous alors. Il appuie légèrement son couteau sur mon cou, je gémis et César s'arrête net. Je sens un liquide coulé doucement le long de mon cou... mon sang. 

- Ton chéri n'aime pas notre proximité, pourtant on était très proche tout à l'heure quand on s'est embrassé. Je le vois poser son regard sur moi pour voir s'il dit vrai et malheureusement, je ne peux pas le contredire, même si de la façon dont il le dit, on pourrait croire que j'en avais envie. Je vois son regard s'assombrir encore plus,

- Relâche-la ou je te jure que...

- César, Je le supplie doucement, il pose ces yeux sur moi. Le menacer ne sert à rien, alors pourquoi il continue,

- Relâche-la et tu pourras partir, je te dis ! Dit César énervé,

Il chuchote à nouveau dans mon oreille, - Il accourt quand tu es en danger, mais il n'arrête pas de te mentir droit dans les yeux et maintenant, c'est à moi qu'il ment. Je le sens sourire contre mon oreille, - Je me demande où est passé Rafael. Moi, j'ai entendu dire qu'il a été retrouvé mort, la gorge tranchée il y a à peu près un an...

Quand il me dit ça, je pense instantanément qu'il me ment, mais pour une raison que j'ignore, une partie de moi a envie de le croire, mais César me l'aurait dit s'il l'avait tué, il m'aurait menti ? C'est pourtant lui qui m'a autorisé à le laisser partir. Alexandro rit doucement dans mon oreille. Et d'un coup, un coup de feu résonne dans la pièce. Je sens son corps tomber derrière moi.

Je regarde César et il a l'air tout aussi surpris que moi, je regarde Jack qui regarde à ma gauche, je tourne la tête et je vois Lucas baisser sa main qui tient une arme, Pendant un moment, je suis soulagé que ce soit fini, Alexandro n'a pas dû faire attention à l'absence de Lucas dans son champ de vision.

César se précipite sur moi en retirant son t-shirt, il me le met délicatement avant de me prendre dans ces bras, je réponds instinctivement à son câlin, je déteste ressentir toutes ces émotions, c'est horrible, - Je suis tellement désolé, j'aurais dû mieux te protéger !  dit-il en s'éloignant un peu de moi

- Tu as mal ? Il me demande en relevant son t-shirt pour voir ma blessure, j'hoche la tête doucement - Oui, c'est douloureux, 

il regarde le corps d'Alexandro et sort son arme, puis d'un coup, je sursaute quand il se met à tirer sur lui, je m'éloigne de lui, - Qu'est-ce que tu fais, il est mort ! je crie, mais il ne m'écoute pas,

- César, arrête ! Je crie une nouvelle fois, mais il vide son chargeur sur lui, je sors de la maison alors que je l'entends continuer à tirer. Pourquoi est-ce qu'il fait ça !? Pourquoi il est comme ça !

Les coups de feu s'arrêtent, alors que je m'éloigne de la maison, mais on m'attrape brusquement le bras, - Où tu crois aller ! Gronde César - Je rentre, j'ai mal et je suis fatigué ! Dis-je sur la défensive, son comportement me perturbe.

- Toute seule ? il demande en fronçant les sourcils. Je le regarde dans les yeux pour essayer de le comprendre, de lire en lui, de savoir s'il m'a menti à propos de Rafael, mais pour une raison que j'ignore, il est totalement fermé à moi. Pourtant, on devrait être heureux de se retrouver, on devrait se prendre dans les bras et ne plus ce lâcher, on devrait souffler de soulagement de s'être retrouvés, et d'être tous les deux sain et sauf.

Mais je suis fermé et lui aussi, j'ai l'impression quand je le regarde qu'on ne se comprend pas. Il regarde Jack et Lucas. - C'est bon, on va gérer, Dit Jack.

Je regarde Lucas. Il m'a sauvé, et je ne l'ai même pas remercier, alors qu'il n'était pas obligé de m'aider, il aurait pu le laisser me tuer, mais il ne l'a pas fait, je m'éloigne de César pour aller près de Lucas, qui n'a pas l'air de comprendre pourquoi je m'approche de lui comme ça.

Quand je suis à sa hauteur, je dis - Merci ! avant de le prendre dans mes bras, un instant après, je m'éloigne de lui et il dit - De rien Peyton ! en me souriant légèrement.

Je me retourne pour retourner près de César et je le vois à nouveau froncer les sourcils, il n'attend même pas que je sois à sa hauteur et commence à marcher. Quand on arrive à la maison, César va directement dans la salle de bain, il ressort avec une trousse de secours,

- Va sur le lit ! M'ordonne-t-il, j'ignore son comportement et je vais dans notre chambre pour m'allonger sur le lit. Il me suit de près et s'assoit sur le rebord du lit. Il ne me demande pas la permission et soulève mon t-shirt, il désinfecte la blessure et je gigote, ça pique.

- Arrête de bouger !, dit-il, et je gémis doucement en essayant d'arrêter de bouger, il termine et soigne aussi mon cou.

Quand il termine, il range tout et se lève pour sortir - Merci ! Dis-je, il ne répond rien et sort de la chambre. Il revient quelques minutes plus tard et se couche à côté de moi sans un mot. Il n'a pas très envie de parler, on dirait, moi non plus à vrai dire.

Je l'entends gigoter dans mon dos puis je sens sa main passer sur mes hanches, il m'enlace doucement, je ne le repousse pas, je n'en n'ait pas envie, je me sens bien là dans ces bras...

~ Il est difficile d'accepter la vérité lorsque les mensonges étaient exactement ce que l'on voulait entendre ~