I Love Him or I Hate Him - Tome 2

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J'ai beau essayer de me débattre, ça ne sert à rien, ils sont trois contre moi, je ne sais pas où ils m'emmènent, mais on ne quitte pas la Favela puisqu'on monte. J'essaie de me débattre, mais l'un d'eux se tourne pour ne faire face, son arme pointée sur ma tête quand je le vois, je le reconnais tout de suite, c'est Alexandro l'homme à qui César a brûlé un œil par ma faute, il porte un bandeau sur son œil droit,

Il s'approche de moi et place son canon froid sur ma tête, je stresse encore plus maintenant que je sais que c'est lui qui m'a enlevé, j'espère vraiment que César est au courant pour mon enlèvement. Il me sourit vicieusement.

- Avance ma belle si tu ne veux pas une balle entre les deux yeux ! Gronde-t-il doucement

- De toute façon, vous comptez me tuer !

- Tu as tort de penser ça ! il dit en sourit, - Je ne te tuerai pas, mais si tu n'avances pas, j'entre dans une des maisons et je tue tout ce qui s'y trouve, parent comme enfants ! Dit-il en insistant bien sur ces derniers mots.

Je ne veux en aucun cas que des gens souffrent par ma faute alors, je me remets à marcher et il dit - Alors ce qu'on dit sur toi est vrai, tu réfléchis avec ton cœur, C'est à cause de ça que toute ta famille est morte ! Dit-il en attrapant mon bras pour me forcer à avancer plus vite, j'ai très envie de le frapper, mais tout ce que je risque c'est de l'énerver plus qu'il ne l'est déjà.

On s'arrête devant une petite maison et les deux hommes ce poste sur les deux côtés de la porte alors que Alexandro me force à entrer avec lui dans cette maison. J'aimerais ignorer ce qu'il va se passer dans cette maison, mais je le sais que trop bien, il me lâche le bras et je m'éloigne le plus possible de lui.

Je pourrais crier à pleins poumons pour alerter quelqu'un mais j'ai peur de ce qu'il fera si je fais ça, mes yeux sont remplis d'eau, ça fait un an maintenant qu'aucun homme n'a levé la main sur moi, ça fait un an que je n'ai pas senti la douleur d'un coup porté à mon visage où à mon ventre. C'est peut-être ce que je mérite au fond, peut-être que c'est le prix de mes erreurs passé... mon cousin, ma tante.

- Regarde-Moi ! Dit-il agressif, je lève doucement mes yeux vers lui et croise son regard menaçant, il me détaille et fait quelques pas vers moi,

- Regarde ce que tu as fait, Regarder ce que tu as fait ! Crie-t-il en retirant son bandeau, tout son œil droit est brûlé, c'est horrible, je n'arrive même pas à maintenir mon regard sur lui alors, je baisse les yeux et il s'approche brusque de moi pour relever mon visage.

- C'est toi qui m'as fait ça et tu n'arrives même pas à me regarder. Dit-il sur un ton accusateur, - Je... Je n'ai pas fait ça, Dis-je doucement et il se met à rire, -Je ne voulais pas qu'il...

- Ferme ta gueule ! Gronde-t-il, il m'observe longuement, il a l'air hésitant, alors je tente de le résonner - Je t'en prie, ne fait pas ça, laisse-moi partir et je ne dirai rien, je...

- Je viens de te dire de la fermer ! Gronde-t-il à nouveau avant de me donner un violent coup de poing dans le ventre.

Je gémis douloureusement en tenant mon ventre,

- Je ne comprends pas ce qu'il te trouve, tu es tellement banal. Se dit-il à lui-même visiblement, je me redresse légèrement, il pose à nouveau son regard sur moi. Il s'éloigne de moi, et je le vois poser son arme au sol près de l'entrée avant de sortir un couteau, - Retire tes vêtements ! M'ordonne-t-il,

Je ne fais rien, je suis paralysé, je ne veux pas faire ce qu'il me demande, et il s'approche de moi, je le regarde s'éloigner de son arme, et réalise que c'est ma seule chance, quand il est assez proche de moi, je lui donne un violent coup de pied dans l'entre jambe, et me précipite vers l'arme, mais je ne suis pas assez rapide puisqu'il me projette violemment au sol en tombant sur moi, il est allongé sur mon dos,

Je me débats et il me fait maintenant face, j'essaie de le repousser avec mes mains, mais il pose d'un coup sa lame sur mon cou et je m'arrête, il a un regard noir, il fait descendre doucement son couteau sur ma poitrine, puis sur mon ventre, il passe en dessous de mon t-shirt, et d'un coup sec, il déchire mon vêtement, une larme coule sur mon visage,

- Tu ne pourras pas t'enfuir, alors arrête de lutter, il dit doucement, il place à nouveau son couteau sous ma gorge et m'invite à me relever doucement, ce que je fais.

Debout, j'essaie de cacher ma poitrine avec mon t-shirt déchiré, - Retire-le ! M'ordonne-t-il toujours le couteau sous ma gorge, j'hésite et il crie - Retire-le !

Je m'exécute et le retire, il me détaille et s'approche de moi, je recule doucement jusqu'à ce que le mur m'empêche de faire un pas de plus, tout près de moi, il fait descendre son couteau sur mon ventre, il s'arrête et place la pointe sur mon ventre avant d'appuyer doucement, je gémis

- Chuttt ! souffle-t-il dans mon oreille, il appuie un peu plus fort, avant de retirer brusquement son couteau, du sang coule de ma blessure.

- Embrasse-Moi ! M'ordonne-t-il maintenant, - Quoi, je dis surprise, - Est-ce que je n'aie pas été assez claire ? il demande en passant son couteau plein de mon sang sur sa langue.

Je ne peux pas faire ça, mais il ne fait peur, vraiment peur, je ne sais pas ce qu'il va faire de moi et je n'ai vraiment pas envie de le découvrir, même s'il a à dit qu'il ne me tuera pas, j'ai peur que ce qu'il ait dit soit un mensonge, il s'approche de moi pour m'embrasser, mais je tourne la tête,

Il attrape brusquement mes cheveux pour lui faire face et plaque douloureusement ces lèvres sur les miens que je garde ma bouche fermée et il me mord avant de mettre fin à cet horrible baisé.

Il me regarde dans les yeux, et avec une main, il détache le bouton de mon pantalon, je ferme les yeux, sans bouger, je n'y arrive pas, je n'y arrive plus, il défait ensuite doucement la fermeture. Mais il s'arrête brusquement quand, il entend deux coups de feu, il veut aller prendre son arme, mais c'est trop tard, il m'attrape par le cou pour y placer son couteau, quand César, suivit de Jack et Lucas, entre brusquement dans la maison...

~ Pauvre est celui qui détruit les autres ! La méchanceté n'a jamais rendu personne plus heureuse. ~