I Love Him or I Hate Him - Tome 2

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Point de vue César :

Ça fait deux jours, deux jours qu'elle est enfermée dans ce maudit sous-sol, deux jours que j'ai envie d'y retourner et de lui mettre une balle dans la tête, après ce qu'elle m'a fait, c'est tout ce qu'elle mérite, mais cet idiot de Jack m'en empêche. Il a décidé d'envahir mon salon pour m'avoir à l'œil, comme si j'avais besoin de son accord pour la tuer...

On était sur le point de passer un cap et elle, elle a tout gâché, pour ce fils de pute d'Esteban. Ce sale traître, il a osé la toucher alors que j'avais une entière confiance en lui, je l'ai laissé l'approcher et lui, il en a profité pour me la mettre à l'envers, cet enfoiré...

Qu'est-ce que je vais faire d'elle ? À part la tuer, je ne vois rien... c'est tout ce qu'elle mérite en plus, donc à quoi bon chercher une autre solution, c'est la seule et elle me plaît bien,

Je sors du lit, pour aller dans le salon, ou bien sur Jack est endormi sur le canapé. Je suis tenté de sortir pour aller finir ce que j'ai commencé hier. Je pourrais lui ordonner de rentrer, dormir chez lui, mais je ne sais pas pourquoi je ne le fais pas. Je parie que tout le gang se demande qu'est-ce qui a pu se passer hier et pourquoi j'ai tué ce fils de pute. Il faut que je règle cette merde avant qu'elle m'explose au visage, si un seul ose se moquer de moi où prononcer cette phrase à la con 'Je t'avais prévenu.' je le bute...

Je vais dans la cuisine pour remplir un verre d'eau, ensuite, je m'approche de Jack et lui verse l'eau sur la tronche, il se réveille brusquement.

- Putain ! Dit-il surpris, il me regarde, - Putain mec, j'étais sur le point de conclure avec Beyoncé ! Continue-t-il en s'essuyant le visage, je fronce les sourcils en secouant la tête, et retourne dans la cuisine pour cette fois me prendre une bière dans le frigo...

Il s'est redressé sur le canapé, je prends une deuxième bière et je vais m'asseoir en face de lui avant de lui tendre une bière, il boit une gorgée puis il me fixe,

- Tu comptes faire quoi ? Demande-t-il l'air de rien.

- J'ai beaucoup de truc à régler, on m'a rapporté que Rodriguez, des favelas de Salguerio prévois un assaut ici, donc il faut que je renforce la garde et que je prévois une riposte s'il attaque, et puis je dois régler une merde avec un gars qui me doit du blé...

- Tu sais très bien de quoi je voulais parler ! Dit-il en me coupant. Je fronce instinctivement les sourcils et bois une gorgée de ma bière,

- Qu'est-ce que tu crois que je vais faire, je vais là tuer, quel genre de Chef, je serais si je la laissais partir. Qui se laisserait insulter de la sorte sans rien faire !? je dis froidement.

- Ce n'est pas n'importe qui, c'est la femme que t'aime, Dit-il

- Eh bien raison de plus. Grondais-je

- Si tu fait ça, tu finiras par le regretter, et tu ne pourras pas revenir en arrière ! Essaye-t-il de me convaincre.

- Je ne regrette jamais rien,

- Tu sais que je ne te laisserai pas faire ça ! Dit-il sûr de lui.

- Eh bien alors, tu mourras toi aussi ! Dis-je froidement. Il ignore ce que j'ai dit et continu

- Si tu la tues, demain, tu le regretteras. Je ne dis rien, j'en ai marre de parler d'elle.

- Tu l'as blessé à plusieurs reprises, aujourd'hui c'est elle, on peut dire un partout, balle au centre ! Il tente,

- C'est quoi cette réplique de merde que tu me sors, un partout balle au centre mon cul ! Grondais-je et il sourit légèrement.

- Je te demande de me faire confiance cette fois, je ne te parle pas en tant que bras droit et soldat, je te parle en tant qu'ami ! Dit-il sincère. Je le regarde longuement en fronçant légèrement les sourcils, je n'aurai jamais cru avoir des problèmes de ce genre... Je soupire lourdement.

- Je veux qu'elle ait quitté la favela aujourd'hui, si elle remet un pied ici, je la bute, si je la croise un jour, je la bute, si elle refuse de partir d'ici, je la bute, Claro ?! Dis-je catégorique. Je continue avant qu'il ouvre la bouche. - Et qu'elle ne croit pas que cette fois-ci, je vais lui donner de l'argent, cette fois, elle se démerde !

- C'est toi qui décides ! Il dit simplement. - Si c'est moi qui avais décidé, elle serait morte ! Je gronde. - J'ai du taf toi, occupe-toi de la faire sortir de mes Favelas, je ne veux plus là voir !  Concluais-je

J'enfile un short et mon gilet pare-balles, sans t-shirt. Je sors ensuite de la maison, putain, il faut que je me la sorte de la tête, il faut que j'arrive à ne plus penser à elle, elle m'a trahi, et je ne la reverrais plus, parce que je ne veux plus la voir ! Oui, c'est ce que je veux, bien sûr que c'est ce que je veux, elle m'a trompé, pourquoi je voudrais encore d'elle ? mec reprend toi putain !

~ Mieux vaut souffrir d'avoir aimé, que souffrir de n'avoir jamais aimé. ~