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Après avoir passé la plus belle nuit de ma vie, César et moi avons quitté l'hôtel, il a l'air heureux dans la voiture tout comme moi, on est heureux qui l'aurait crû. Il pose sa main sur ma cuisse et me sourit.

- Je vais devoir l'annoncer au gang, est-ce que tu veux être présente ? Il me demande sans quitter la route des yeux.

Le gang ! Bien sûr, c'est comme sa famille. Je dois m'y faire, il ne quittera jamais cette vie pour moi.

- Tu crois que ça va leur faire plaisir ? Je lui demande, les membres du gang n'ont pas l'air de m'apprécier plus que ça à quelques exceptions près.

- Je n'en ai rien à foutre qu'ils valident ou pas, tu es ma femme et tu vas devenir Madame Pereira,

Je vais me marier, à seulement 19 ans, c'est quand même jeune. Mais je ne vais pas patienter uniquement parce que je me pense trop jeune, j'ai déjà vécu tellement de truc qu'une fille de mon âge ne devrait pas vivre...

- Très bien alors, je vais t'accompagner, Dis-je doucement. Il me jette un regard satisfait et se concentre à nouveau sur la route.

Quand on arrive dans la Favela, les regards se tourne directement sur nous, c'est rare que les habitants nous voit ensemble dans les rues. Habituellement, j'y suis toute seule et César lui sort uniquement pour les affaires urgentes.

Il n'a pas l'air de prêter attention à ces personnes plus que ça, mais quand il tourne la tête vers eux, ils cessent immédiatement de nous regarder. Alors que quand c'est moi, il me dévisage simplement...

On arrive devant la maison et on est accueillis par Jack, Lucas et Esteban, ils ont tous les trois là à nous attendre.

- Alors les tourtereaux ? Demande Jack. César me regarde avec un léger rictus aux lèvres. Donc, je lève ma main et leur montre ma nouvelle bague...

- Wouah, ça, c'est de la bague, s'exclame Jack. - Même si je l'avais déjà vue.

- Félicitations à vous ! Dit Esteban. Mais j'ai l'impression qu'il n'est pas aussi content qu'il veuille nous le faire croire. Est-ce que j'ai fait quelque chose de mal ? Il faudra que je lui parle.

- C'est cool, on va être tonton ! Dit à son tour Lucas pour rire, Jack déteint clairement sur lui.

- Ce n'est pas au programme pour le moment gamin ! Dit César. - Esteban rassemblement tout le monde dans la cour. Ordonne-t-il.

- Alors, on veut des détails croustillants ! Dit Jack.

Mais aucun de nous répond. - Allez ! Je n'ai pas passé toute une journée à faire les magasins au quatre coins de Rio pour que vous me mettiez à l'écart maintenant.

- On n'est pas un couple à trois, alors il faut t'y faire ! Dit, César - Ouais bah, ce n'est pas ce que tu disais l'autre nuit ? S'exclame Jack.

- Quoi ? Dis-je en riant. César fronce les sourcils en me regardant et j'essaie d'arrêter rire, mais c'est compliqué.

- Lucas dit à ton papa que s'il ne la ferme pas, j'achète des crocodiles et je leur donne à manger son cul qui a trop pris la confiance. Gronde-t-il

- Papa, tu as entendu ? Réplique Lucas. - Malheureusement mon fils malheureusement. Dit Jack en mime d'être triste. Ils sont vraiment fous...

On sort tous dans la cour qui commence à se remplir. Je ne sais pas trop où me mettre, mais César m'attrape la main et m'entraîne avec lui, super, je n'ai plus trop envie d'être là quand j'en vois certain froncer les sourcils quand je les regarde. Ils ne m'apprécient clairement pas, alors ça sera quoi quand ils vont apprendre la nouvelle.

La cour est maintenant pleine, - Tu veux dire quelques mots ? Me demande César, clairement amusé de me voir stressé. - Non merci, je suis bien comme ça !

- Comme tu veux, il dit en haussant les épaules. - Soldats ! Dit-il fort pour que tout le monde se taise. Et c'est évidemment ce qu'il se passe.

- Bon, aujourd'hui, vous n'êtes pas ici pour le business, j'ai une nouvelle à vous annoncer puisque je vous considère comme ma famille. J'ai quitté la Favela hier seul, et aujourd'hui, je reviens avec ma femme. Ma vraie femme. Il dit en prenant délicatement ma main pour montrer ma bague et de là des gens commence à parler entre eux. Et certains ont clairement l'air de désapprouver cette décision.

Je vois César fronce les sourcils.

- Est-ce que je vous ai demandé de parler ! Hurle César et tout le monde se tais. - Pourquoi est-ce que vous parlez ? certain ne sont pas d'accord ? Demande César. Mais personne ne dit plus rien, personne n'ose prendre la parole.

- C'est ce que je pensais ! Si quelqu'un ici a un problème avec ça, qu'il vienne me trouver. Mais personne, et j'ai bien dit, personne ne s'adresse à elle si c'est pour désapprouver nos fiançailles, Clàro ? Demande, dit-il, et on entend tout le monde répondre. - Sim Chefe !

Et puis tout le monde disparaît de la cour. César s'approche de moi et me prend dans ces bras. Cette plutôt court et direct. Il m'embrasse le front puis relève ma tête pour embrasser délicieusement mes lèvres. Je peux sentir les regards sur nous, mais je les ignore totalement, et lui rends son baiser.

Il met fin à notre baiser. - J'ai du boulot aujourd'hui, on se voit ce soir !, dit-il doucement. J'hoche la tête et dit - Ok, puis il s'éloigne un peu plus de moi. Et disparaît à l'intérieur de la maison...

Je cherche Esteban, mais je ne parviens pas à le trouver alors, je quitte la maison.

J'ai passé tout le reste de la journée à étudier puisque j'ai pris un peu de retard. J'ai préparé le repas, mais César n'arrivait pas alors, j'ai mangé vu que j'avais trop faim pour l'attendre... en plus, il n'est toujours pas là quand je vais me coucher et je m'endors presque quand j'entends César entrer, puis il ouvre doucement la porte de la chambre, quand il voit que je ne dors pas, il dit

- Je t'ai réveillé ?

- Non, je t'attendais, viens te coucher, je lui dis et il ne se fait pas prier, il retire tous ces vêtements sauf son caleçon et vient ce coucher à côté de moi.

- Tu es magnifique, il dit en prenant ma main, - et encore plus quand tu portes cette bague, il continue, puis il m'embrasse la main, puis le bras, ensuite le cou et il remonte sur mes lèvres. Son baiser est si intense, quand il s'éloigne un peu, je l'embrasse à mon tour. Il se place au-dessus de moi et je sens sous son caleçon son sexe durcir contre mon corps. Mes mains commencent à jouer avec l'élastique de son caleçon, il le remarque et le retire, en prennent soin de retirer mes sous-vêtements aussi. Il se remet sur moi, m'embrassant à nouveau. J'aime sentir son corps chaud et nu contre le mien. Je sens son sexe remonter le long de mes cuisses pour gagner mon sexe humide et me pénétrer délicatement. J'écarte mes cuisses progressivement pour qu'il aille plus loin. Je profite de chaque seconde et de chaque partie de son corps comme si c'était la derrière fois...


~ Je suis un peu bizarre, mais heureusement, j'ai trouvé des amis qui le sont autant que moi. ~

Traduction :

- Sim Chefe ! : Oui chef !

I Love Him or I Hate Him - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant