I Love Him or I Hate Him - Tome 2

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Aujourd'hui c'est un grand jour pour moi, je me réveille très heureuse. Parce que aujourd'hui... je vais enfin connaître le sexe du bébé, j'attend ça depuis dès mois.

Je n'ai rien encore acheté pour lui ou elle, j'attendais de savoir, avant de me lancer dans les achats pour le bébé. Mais aujourd'hui c'est le dernier jour dans l'ignorance.

Je sors du lit, quand j'entends frapper, c'est sûrement César, je lui ai envoyé un message pour lui dire de passer à mon apparte avant de partir faire ces affaires. Mais je lui ai envoyé le message il y a à peine trois minutes !?

Je vais pour ouvrir la porte et c'est bien César qui se trouve derrière,

- Salut, je lui dis en le laissant entrer,

- Tu voulais me voir ? 

- Oui aujourd'hui, j'ai une échographie et... mais il me coupe sans me laisser finir.

- C'est bon Peyton, je t'ai déjà dit que je ne voulais pas venir. Dit-il froidement.

- Mais c'est différent, je tente.

- En quoi c'est différent ?! Gronde-t-il.

- C'est l'échographie où on saura si c'est une fille ou un garçon, je lui dis. Il a l'air surpris pendant une seconde, mais son expression redevient très vite distante et froide.

- Peu importe, je ne viendrai pas. Dit-il. - C'est tout ce que t'avais à me dire ?! Me demande-t-il. Et j'hoche la tête, déçu de sa décision. Il prend tellement soin de savoir si j'ai tout ce qu'il me faut tout le temps, mais il ne veut pas connaître le sexe de son enfant ?!

- Très bien, j'y vais alors, dit-il et je ne le retiens pas alors qu'il sort de mon appartement.

Quand le bébé a commencé à bouger, il a refusé de le toucher, à chaque que fois qu'il est présent et que ça se produit je lui propose de le toucher, mais il refuse tout le temps.

Peu importe, tant pis pour lui, il ne va pas gâcher ma journée avec son caractère de cochon.

- En tout cas, j'espère que tu n'auras pas le même caractère que ton papa, je dis en parlant à mon ventre.

Quand je suis prête, je quitte mon appartement pour aller voir mon médecin attitré qui m'avait annoncé que j'étais bien enceinte. Je vais prendre le bus et trois arrête plus tard, je suis dans le cabinet.

J'attends mon tour, quand enfin le docteur m'appelle.

- Madame Oliveira ! Dit-il. Je me lève pour le rejoindre. - Bonjour, je dis quand je passe à côté de lui. - Bonjour,

Il ferme la porte et vient s'installer à son bureau, je m'assois également.

- Alors comment ça va depuis la dernière fois qu'on s'est vue ? Me demande-t-il.

- Ça va plutôt bien, je me repose beaucoup vu que je ne travaille plus,

- Oui, c'est vrai. Alors... c'est la fameuse échographie que toutes les mamans attendent ! Dit-il en souriant. Je souris à mon tour. - Oui,

- Très bien alors, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps, on y va !? Dit-il en se levant.

- Oui, je réponds en me levant. Je m'allonge sur la table d'examen, et il commence l'échographie, impatiente je n'arrête pas de lui demande toutes les cinq secondes. - Alors ? ... Alors ? Et il sourit.

- Eh bien d'après cette très belle échographie... c'est un garçon. Finit-il par dire. Et je souris encore plus. - Un garçon ?! Je répète. Ça a toujours été dans mon idéal de vie de famille, un garçon en premier puis une petite princesse.

J'ai hâte de le dire à tout le monde, et je suis légèrement peinée qu'il ne soit pas venu. Mais j'ai comme même envie qu'il soit le premier au courant avec moi, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Mais je compte bien lui dire qu'il le veuille ou non. La grossesse m'a rendu têtu... enfin encore plus que ce que je n'étais déjà.

Point de vue César :

Après une heure de sport, mon corps en redemande, mais pas celui de Jack qui est allongé sur le sol

- Si tu veux me tuer, fais-le simplement au lieu de camoufler ça avec le sport, dit-il en essayant de reprendre sa respiration.

- Si je voulais te tuer, tu serais mort ! J'affirme. Il me regarde avec une expression choquée.

- Tu sais quoi ?! Je vais faire comme si je n'avais rien entendu.

- Si tu veux, mais c'est la vérité, quoi qu'il en soit, Dis-je avant qu'il ne parle. - Il faut qu'on parle d'un truc. 

- Quoi ? Demande-t-il sérieusement.

- Quelque chose me travaille depuis hier, je dis en fronçant légèrement les sourcils. - Je pars très bientôt dans les jours qui arrivent.

- Quoi ne me dit pas que tu veux la jouer solo maintenant ? Demande-t-il.

- Je n'ai pas l'impression que tu sois totalement sûr de vouloir me suivre ! Je lui dis froidement.

- Quoi ! Et d'où tu sort ça !? Demande-t-il surpris.

- Je ne sais pas, on dirait que tu n'as plus l'air autant excité de partir maintenant que tu es en couple,

Je ne lui en voudrais pas s'il fait, machine, arrière, mais je veux juste qu'il soit certain de ce qu'il veut, je ne veux pas qu'il le fasse pour moi. Je veux qu'il le fasse parce qu'il le veut.

- C'est faux ! C'est vrai, je suis bien avec elle, mais c'est toujours ce que je veux, sérieux, j'ai encore recruté des gars la semaine dernière, affirme-t-il.

- Ouais, mais c'était la semaine dernière,

- Putain, tu me fais quoi là ?! Gronde-t-il en fronçant légèrement les sourcils.

- Je veux juste que tu sois sûr que c'est vraiment ce que tu veux. Dis-je froidement.

- Tu parles de toi ou de moi là ? Demande-t-il et je fronce instinctivement les sourcils.

- Ferme là, c'est ce que je veux depuis que j'ai mis les pieds ici. Je gronde.

- Et depuis que t'as appris que tu allais être père ? Demande-t-il, mais je ne réponds pas. Pas parce que je doute, mais simplement parce que je lui réponds avec mon regard.

- Pourquoi tu ne veux pas connaître le sexe de ton gosse !? Demande-t-il à nouveau.

- Ça ne m'intéresse pas, c'est tout. Je réponds simplement.

- Puff va dire ça a quelqu'un d'autre qu'à moi, je te connais un minimum pour savoir que c'est du pipo. Affirme-t-il sûr de lui.

- À oui ? Je lui demande en arquant un sourcil. - Eh ouais mon gars, dit-il.

- Alors d'un, ne m'appelle pas mon gars ! Et de deux, dit moi si je mens là tout de suite. Si tu ne remontes pas sur ce tapis de course, je te tire une balle dans le bras. J'affirme avec un léger sourire.

Il me regarde sceptique. - T'es pas sérieux ? Dit-il. Et quand il me voit jouer avec mon arme, il se lève soudainement pour remonter sur le tapis. Et je souris, fier de moi. Je savais que c'était un mytho, et qu'il ne sait pas quand je mens ou quand je dis la vérité !

~ N'aie pas peur de perdre quelqu'un qui ne se sent pas chanceux de t'avoir dans sa vie. ~