Chapitre 6 : Plaisirs coupables

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Bonjour à tous !

Pour commencer, cette partie de l'histoire va être volontairement écourtée, voire édulcorée, car comme vous l'avez deviné une partie du contenu sera plus qu'explicite... J'ai donc décidé de créer une partie à part regroupant ce type de chapitres. Si vous souhaitez les lire, c'est à vos risques et péril ! ;-)  Alors, à bon entendeur, on vous aura prévenu...

Pour info, c'est le premier texte comme celui-ci que je publie; même si, en réalité, c'est le second que j'écris, enfin bref, je ne vais pas vous embrouiller, avec mes soucis d'auteur... Je ne me serais jamais cru capable d'écrire un truc pareil, mais bon... En attendant, bonne lecture !

Chapitre 6: Plaisirs coupables

Me rappelant du serment que je lui avais fait, mon regard se perdit, en direction de la fenêtre de mon bureau, où luisait une splendide pleine lune, donnant à mon esprit la possibilité de vagabonder, à sa guise, dans mes souvenirs passés.

Cette nuit-là, une fois que Hughes eut rejoint mes bras, j'eus toutes les peines du monde à réfréner mes ardeurs. Délicatement, je commençais par lui ôter ses lunettes que je déposais, soigneusement, au pied du lit, contre la toile de la tente ; puis je laissais mes doigts se perdre avec délice dans ses cheveux, parcourant tout son cuir chevelu et massant fermement, par intermittence, sa nuque tendue et nouée. L'effet désiré ne tarda pas à se produire : Enfin, il se détendit ; des soupirs de bien-être s'échappant, de temps à autres, de sa bouche. Au fur et à mesure de mon massage, j'entrepris de m'enfoncer, progressivement, dans le lit pour me retrouver à la hauteur de son visage et ainsi pouvoir effleurer ses lèvres avec les miennes. Je ne voulais pas le brusquer mais le désir se faisait à chaque instant, plus fortement, ressentir...

Contre tout attente, ce fut lui qui prit l'initiative : Plaçant ses mains sur chacune de mes joues, il happa vigoureusement ma bouche, ce qui eut pour effet de me surprendre. Interprétant son geste comme une invitation à poursuivre, je plaçais, donc, mes bras autour de ses hanches, le collant fermement à moi et le basculant sous mon corps. La forme du lit de camp rendit la manœuvre très facile. En appui sur les montants en métal, je me redressai et pris quelques secondes pour le regarder, tentant, tant bien que mal, de calmer sa respiration chaotique. La pénombre suffisait tout juste à percevoir les contours de sa silhouette, laissant son visage dans une totale obscurité...

« Un problème ? » M'avait-il interrogé, inquiet, peinant à reprendre son souffle.

« Aucun... » Lui avais-je alors murmuré, à l'oreille, avant de lui mordiller le lobe. Puis, lentement, je m'étais appliqué à déposer de tendres baisers sur l'arrière du pavillon, suivant, progressivement, l'arête saillante de sa mâchoire, retrouvant, finalement, ses lèvres entrouvertes, tandis que ma main libre continuait de caresser innocemment ses flancs et son ventre amaigris, par les privations, sous son uniforme.

A ce moment-là, il rompit le baiser pour permettre à l'air d'emplir ses poumons. Profitant de son inattention, j'en profitais pour ouvrir sa veste et sa chemise pour enfin accéder à sa peau, plus aisément. Puis, je me remis à parcourir son corps avec mes lèvres et mes doigts. Il semblait totalement à ma merci : incapable de résister ou de reprendre le contrôle des événements. Cette douce torture lui arracha de longs soupirs qu'il peinait à contenir... Brutalement, Hughes se redressa, se retrouvant quasiment assis.

Je poursuivis alors mon œuvre, sans me soucier de lui... Il ne me fallu pas longtemps pour le mener jusqu'au point de non-retour. Doucement, nous nous réinstallâmes l'un en face de l'autre. Un fin sourire aux lèvres, il était sur le point de s'endormir mais pour ma part, j'avais encore besoin de lui. Tendrement, je l'embrassait de nouveau, d'abord dans le cou puis à pleine bouche. Il sembla surpris de la reprise des hostilités mais il participa malgré tout au baiser. Sans quitter ses lèvres, je guidais fermement ses mains, sur mon corps.

A ma grande déception, il me caressa mollement, sans aucune conviction. Je le soupçonnai intimement de vouloir se venger, en suscitant en moi, un profond sentiment de frustration. Ce qu'il réussit sans problème. Alors que je n'y croyais plus, il s'y remit plus volontairement, ses lèvres capturant vigoureusement les miennes.  Au bord de l'asphyxie, je rompis le baiser,  me libérant, enfin, à mon tour.

Repus et épuisés, nous nous réinstallâmes tant bien que mal dans le lit miniature de ma tente. Sans un mot, sans un commentaire, nous nous endormîmes ainsi dans les bras l'un de l'autre. Nous étions conscients que le temps d'en parler viendrait bien assez tôt...



Sans commentaire de ma part...  En espérant juste avoir été dans la limite du raisonnable... A la revoyure !

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