Envoyez-moi un texte décrivant votre personnage principal. Cela peut être un court paragraphe comme un chapitre entier. Le but c'est que la description soit la plus naturelle et la plus originale possible. Cela peut être à travers une scène d'action, à travers un dialogue ou par le regard d'un autre personnage, cela peut être une description plus classique également. Cela ne doit tout simplement pas se résumer à la simple apparence physique mais donner des détails sur la personnalité du personnage ou sa situation.
Pour participer mettez simplement que vous souhaitez vous inscrire en commentaire de cet article et envoyez vos textes à l'adresse mail suivante :
revedefantome@gmail.comVous avez jusqu'à lundi 13 avril pour envoyer vos textes.
Le prix :
La publication de votre texte dans ce livre avec une petite présentation de votre roman et au choix :une critique dans ce livre / un article expliquant en 10 points pourquoi il faut lire votre livre/ une réécriture de l'un de vos chapitres si vous avez besoin d'une aide extérieure pour améliorer ou simplement pour voir comment une autre personne aurait traité le sujet
Exemples de descriptions dans mes romans favoris :
"Il avait découvert Camille en entrant au collège, trois ans plus tôt. Rien, a priori, ne la distinguait des autres élèves, mêmes vêtements, mêmes affaires, même démarche, mais il sentit aussitôt qu’elle était différente.
Elle était jolie, très jolie, avec d’immenses yeux violets, beaux à vous faire tourner la tête, mais il y avait autre chose. Cette impression fut confirmée dès le premier cours.
Leur prof de maths, un homme entre deux âges, l’air un peu désabusé, entreprit de tester leurs connaissances. Pour la majorité des élèves, ce fut chose accomplie en quelques minutes. Salim tint le coup un peu plus longtemps, mais avec Camille le prof tomba sur un os."La quête d'ewilan par Pierre Bottero
"— Puis-je vous aider ? avant de me rendre compte que, si ce gamin n’avait certainement pas l’apparence d’un client, il avait en tout cas l’air d’avoir besoin que quelqu’un l’aide.
Son jean était troué aux genoux et taché de ce qui ressemblait à de la boue et du sang séché. Il portait une chemise de flanelle trop petite sur un tee-shirt sale, une tenue bien peu adaptée à un mois de novembre dans l’est de l’État de Washington.
Son aspect émacié laissait penser qu’il n’avait rien mangé depuis un bon moment. Mon nez me disait, même à travers les vapeurs d’antigel, d’essence et d’huile, qu’il n’avait pas non plus vu de douche durant cette période. Et, derrière la saleté, la sueur et la peur, se tapissait l’odeur caractéristique du loup-garou."Mercy Thompson tome 1 de Patricia Briggs
"Matt Freeman savait qu'il commettait une erreur.
Il était assis sur un muret devant la gare d'Ipswich, vêtu d'un sweet-shirt à capuche gris, d'un jean délavé informe et de tennis aux lacets effilochés. Le train de Londres de dix-huit heures venait juste d'arriver. Un flot de banlieusards se déversait de la gare. Le parvis était embouteillé de voitures, de taxis et de piétons impatients de rentrer chez eux. Un feu passa au vert mais rien ne bougea. Un klaxon claironna et le son déchira l'air humide du soir. Matt redressa brièvement la tête. Cette foule ne signifiait rien pour lui. Il n'en faisait pas partie. Elle lui était étrangère et le resterait probablement toujours.
Deux hommes armés de parapluies lui lancèrent un regard désapprobateur. Ils le soupçonnaient sans doute de préparer un mauvais coup. Sa façon de se tenir assis, dos voûté et genoux écartés, lui donnait un air menaçant. Il paraissait plus âgé que ses quatorze ans. Large d'épaules, grand, musclé, des yeux bleus et intelligents, des cheveux noirs coupés très court. Avec cinq ans de plus, on aurait pu le prendre pour un footballeur ou un mannequin. Ou les deux à la fois, comme beaucoup le sont.
Il se prénommait Matthew mais avait opté pour Matt. À mesure que les ennuis s'accumulaient sur sa tête, son prénom lui avait paru se détacher de lui. Freeman, son nom de famille, figurait sur le registre de l'école et sur la liste des absents chroniques, et il était bien connu des services sociaux. Pourtant lui-même ne l'écrivait jamais, et le prononçait rarement. Matt suffisait. Ce diminutif lui allait bien, lui que tout le monde s'appliquait à diminuer en permanence."Raven's Gate de Anthony Horowitz