LYNN

Chapitre 41

Ils me regardent avec les yeux ronds, venant de comprendre la merde.

- Merde. Dit Célia.
- Oui donc, on fout quoi ? Continuais-je en français.
- Remets toi ou tu étais comme si de rien n'était, je dois expliquer aux autres. Me dit Matthew.
- Dépêche. Dis-je puis exécute.

Je continue de tourner en rond comme si de rien n'était, et regarder de temps à autre derrière. Je vois du mouvement du côté de la mafia italienne. Et encore j'ai des doutes.
Qui ils sont bordel ?!

- Super, on vous laisse prendre la livraison. J'entends dire mon père.

Donc on arrive à la fin. Mais y'a un truc qui cloche papa, comment tu peux ne pas remarquer.

Des hommes se dirigent vers le camion ou la livraison se situe. Je remarque que le groupe est tendu, et certains sont entrain de parler.

Le camion se déplace du côté de la mafia en face. Mon père me passe la mallette, et me demande de la poser dans la voiture.

Je marche vers la voiture et remarque Aaron me suivre. J'ouvre la portière et pose la mallette sur le siège.

- Ouvre la mallette. Me dit-il.

Je fais ce qu'il dit et remarque beaucoup de billets de 500$. Il en prend un et l'inspecte.

- C'est des vrais. Dit-il les sourcils froncés.
- Comment ça ?
- C'est des vrais billets. Répète t'il en regardant les autres.
- Si c'est pas nous arnaquer, c'est quoi leur but ? Demandais-je perdu.
- T'es sûr que t'as bie-

Commence t'il mais ce fait couper, par des tirs. Oh bordel. Aaron me pousse derrière la voiture, et sort son arme.

- Tu crois vraiment que ça va suffire ça ?! Criais-je.
- Les armes sont dans l'autre voiture, donc sort le tien et tire. Dit-il en tirant.
- J'ai pas d'arme sur moi !

Mais putain, c'est quoi leur problème ?! Ils pensaient nous tuer et prendre les sous ensuite ? C'est con.

Je regarde rapidement, sans me faire tirer dessus, et remarque tout le groupe entrain de tirer. La mafia en face a beaucoup d'hommes. Logique, ils sont venus préparés.

- Je vais aller prendre les armes ! Criai-je avant de me redresser.
- Tu restes ici Lynn ! Dit-il en me tenant.
- T'es fou ou quoi ? On va tous crever. Regarde avec quoi ils tirent.

Ils sont tous très bien armés. Des armes de guerre. Et nous, de simple Glock a la main. Mais le pire c'est que je suis pas armé. En aucun cas je reste ici sans rien faire.

Je me lève brusquement et cours vers l'autre voiture. J'entends les cris d'Aaron, mais je continu. Une fois arrivé, sans problème, j'ouvre le coffre et sors le sac. Je l'ouvre rapidement et sors les armes.

Je prends une mitraillette puis une autre que je lance à Aaron. Je commence à tirer, mais c'est tellement compliqué. Il fait nuit, on ne voit que dalle.

Les hommes de mon père étaient déjà armés, ce qui est parfait. Le groupe est devant, derrière des voitures, aussi.

Les tirs continuent, et on a pas mal de blessés. Je m'avance devant, au côté de Zara, puis continue mes tirs. Je lui passe une mitraillette aussi, et elle continue.

Je remarque rapidement que les hommes en face diminuent, et donc qu'il ne reste plus grand chose. Je vise même plus. C'est impossible avec cette lumière inexistante, et ce brouillard due au tirs.

J'entends soudain un gémissement de douleur et me retourne immédiatement.

Zara.

J'arrête tout mouvement et tombe sur mes genoux. Je m'approche d'elle qui est adossée contre la voiture, la main entre son épaule et sa poitrine . Je pose l'arme au sol, puis prends son visage entre mes mains.