thє lαѕt ʸᵒᵒⁿᵐⁱⁿ

Mise au point

PDV de Jimin : 

On arrive enfin devant le coiffeur où Jungkook nous attend. Il nous voit arriver de et fait de grands signes en notre direction. Je cours vers lui, tirant malgré lui Yoongi à ma suite. 

- Hey Kook ! Tu vas bien ? Ça fait longtemps qu'on s'est pas vus !

Il me salut à son tour et son regard dérive sur ma main et celle de Yoongi, toujours liées. 

- Déjà main dans la main , C'est allé vite dis donc !  Jimin tu es toujours vierge j'espère ?

Je rougi comme une tomate tandis que Yoongi enlève violemment sa main de la mienne.

- C-C'est pas ce que tu crois ! je tente de me justifier ; Je t-tenais la main de hyung pour éviter qu'il ne s'échappe !

Il hausse un sourcil et se tourne vers Yoongi.

- Je te préviens "Yoongi hyung", t'as intérêt à assumer tes sentiments parce que si tu t'enfuis et fait du mal à notre Chim Chim tu nous le paiera. menace Jungkook

- Quels sentiments ? réplique simplement Yoongi 

Il le dit d'un ton si froid et sans appel qu'au fond de  moi je sens une blessure s'ouvrir.  

— Ne ressent-il pas ne serait-ce qu'un peu de reconnaissance ou même d'amitié à mon égard ?—

Jungkook l'ignore superbement et pivote vers moi.

***

On a coupé les cheveux de Yoongi. La même coupe qu'avant mais il a décidé de rester brun cette fois. Je lui ai dit qu'il pouvait se faire une coloration s'il le voulait mais il a préféré laisser sa couleur naturelle. Cela dit, ça lui va tout aussi bien que le vert menthe ! De toute manière, il est beau tout le temps ! On a aussi fait milles magasins avant d'en trouver un à son goût qu'on a dévalisé. Son style vestimentaire est très différent du mien mais il a bon goût. Je lui ai également racheté un portable et un forfait. Il a d'ailleurs était assez étonné de voir que je dépensais autant d'argent en une journée mais il faut dire que j'ai les moyens et la situation l'exige alors... 

A présent il est temps pour nous de rentrer chez moi. On salut Jungkook et après avoir cherché la voiture partout parce que j'avais oublié le nom de la rue ou on l'avait garée, on prend enfin la route.

***

Nous sommes face à face. Lui dans le canapé, moi dans un fauteuil. Je me penche en avant et appuis mes avants bras sur mes genoux.

- J'ai deux ou trois questions à te poser. je dis d'un ton sérieux

- Moi aussi j'ai une question à te poser. ose-t-il me répondre

- Je ne répondrais aux tiennes que si tu réponds aux miennes.

- D'abord la séquestration, maintenant le chantage... 

- Là n'est pas la question ! je m'agace

- Là est toute la question. 

- Tu va te taire et répondre à mes questions. Crois tu vraiment être en position de revendiquer quoi que ce soit ? 

Il n'ajoute rien, se contentant de contracter sa mâchoire.

- Déjà qu'est ce que tu faisais dans la rue ?

- Je te l'ai déjà d-

Je le coupe immédiatement.

- Ce que tu faisais réellement dans la rue.

- Je m'apprêtais à mourir.

J'hausse un sourcil à l'entente de sa réponse. 

— Comment ça mourir ? —

Je formule ma question à voix haute et il précise :

- Mourir de faim, j'étais fauché.

Il grimace au souvenir de cette – sans doute – période de souffrance.

- Et comment tu t'es blessé ?

- Accident de moto pendant mon job de livreur. Le boss m'a viré et je me suis retrouvé à la rue. 

- Pourquoi ne pas m'avoir appelé ?

- Quel raison j'aurais eu de le faire ?

- J'aurais pu t'aider bien plus tôt.

- De toute façon ma ligne téléphonique a été coupée.

- Pourquoi n'a tu pas demandé un téléphone à l'hôpital ?

- Je n'y est tout simplement pas pensé. Je n'avais aucune raison de contacter personne. Je suppose que tu sais déjà que mes parents m'ont jetés dehors puisque tu es allé les voir... sa dernière phrase sonne comme un reproche mais je n'y prête pas attention. 

- ... Sache que désormais c'est moi ta famille.

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Il y aura sans doute 2 chapitres cette semaine !

Cachait votre joie surtout ! ( non je blague)

D'ailleurs, j'ai atteint les 150 pages manuscrites ! ( tout le monde s'en fout mais c'est pas grave)

pages 83 à 85