𝐕𝐈 ─ 𝕒𝕤𝕤𝕠𝕞𝕓𝕣𝕚𝕤𝕤𝕖𝕞𝕖𝕟𝕥

283 103 58
                                    

•✒ 𝙻𝚎𝚜 𝚊𝚖𝚒𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚏𝚒𝚝𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚝 𝚝𝚒𝚛𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒 𝚍𝚎 𝚗𝚘𝚜 𝚚𝚞𝚊𝚕𝚒𝚝𝚎́𝚜 𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚜'𝚎𝚗𝚟𝚘𝚕𝚎𝚛

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

•✒ 𝙻𝚎𝚜 𝚊𝚖𝚒𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚏𝚒𝚝𝚎𝚗𝚝 𝚎𝚝 𝚝𝚒𝚛𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚊𝚛𝚝𝚒 𝚍𝚎 𝚗𝚘𝚜 𝚚𝚞𝚊𝚕𝚒𝚝𝚎́𝚜 𝚊𝚟𝚊𝚗𝚝 𝚍𝚎 𝚜'𝚎𝚗𝚟𝚘𝚕𝚎𝚛.

─── ・。゚ ☆: * .☽. *: ☆ ゚. ───

𝙏𝙖𝙢𝙖𝙠𝙞 𝘼𝙢𝙖𝙟𝙞𝙠𝙞

𝟏𝟕 𝐅𝐄́𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟎𝟏 – 𝟏𝟖 : 𝟎𝟓

Dans les ténèbres profondes, Tamaki ouvrit les yeux. Quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas le plafond de la chambre de son dortoir qui se dressait face à lui. Ah, bah oui, il n'était pas aussi délabré. Le parfum de Mirio lui chatouilla les narines, mais cela ne changea rien à son état, qui devint de plus en plus catastrophique au fur et à mesure qu'il paniquait. Le jeune homme aux cheveux noirs avait peur de bouger et se sentait anxieux. Encore plus que d'habitude. Serait-ce à cause des deux pupilles rouges qui le dévisageaient ? Peut-être. Trois secondes interminables passèrent avant qu'il ne réalise que quelqu'un se tenait face à lui. Des yeux rouges ?

─ Ah ! Mirio ! Aide-moi ! hurla-t-il en se réfugiant près du corps endormi de son ami.

Tout de suite après cela, Tamaki remarqua les longs cheveux blancs et bouclés de la petite fille qui lui faisait face, effrayée. Son regard n'était pas torve, au contraire, mais le jeune homme ne pouvait pas se résoudre à lui faire confiance. Ses membres tremblaient tout autant que les siens et il avait l'impression de se regarder dans le miroir, de faire face à une pâle et plus petite version de lui-même. Une patate, Tamaki, ce n'est qu'une patate, tout ira bien, tenta-t-il de répéter à l'intérieur de son esprit afin de se calmer. Il tourna machinalement la tête vers ce qui l'entourait et cria en se rendant compte qu'ils n'étaient plus à Yuei.

Lorsque la petite fille leva les mains au-dessus de sa tête comme pour se protéger de lui, le garçon fut pris d'un élan de remords. Ses bras bandés menaçaient de se rompre à n'importe quel instant. La terreur qu'elle ressentait face à lui sembla diminuer quand elle remarqua enfin qu'il ne lui ferait pas de mal.

Les yeux bleus du jeune homme admirèrent un moment la nuit noire à travers les fenêtres brisées, tandis que la pluie ne cessait pas de tomber et forçait les rares fleurs toujours vivantes à se courber sous son poids. En jetant de nouveau un œil à l'insignifiante fille recroquevillée contre elle-même dans un coin de la salle de classe, Tamaki l'imagina à la place de son délicat petit frère et paniqua, par surcroît, de ne pas pouvoir rentrer à la maison avant que ce dernier ne soit couché. Si jamais sa mère rentrait plus tôt, elle ne lui pardonnerait pas de l'avoir laissé seul durant autant de temps.

𝐏𝐑𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐇𝐄́𝐄 ²⁰¹⁹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant