𝐗𝐈𝐈 ─ 𝕛𝕖 𝕥'𝕒𝕚𝕞𝕖

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•✒ 𝙰𝚛𝚛𝚎̂𝚝𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚙𝚒𝚛𝚎𝚛 𝚎́𝚚𝚞𝚒𝚟𝚊𝚞𝚝 𝚊̀ 𝚊𝚛𝚛𝚎̂𝚝𝚎𝚛 𝚍'𝚊𝚒𝚖𝚎𝚛

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•✒ 𝙰𝚛𝚛𝚎̂𝚝𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚛𝚎𝚜𝚙𝚒𝚛𝚎𝚛 𝚎́𝚚𝚞𝚒𝚟𝚊𝚞𝚝 𝚊̀ 𝚊𝚛𝚛𝚎̂𝚝𝚎𝚛 𝚍'𝚊𝚒𝚖𝚎𝚛.

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𝙊𝙘𝙝𝙖𝙘𝙤 𝙐𝙧𝙖𝙧𝙖𝙠𝙖

𝟏𝟕 𝐅𝐄́𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟎𝟏 – 𝟏𝟖 : 𝟑𝟔

Après plusieurs chutes lamentables, Ochaco finit par réussir à se redresser sur ses pieds. Sa tête claquait contre le mur dans le but de faire taire la douleur qui l'assaillait. Assiégée et dévastée par la honte, la brune resta paralysée sous le mal acharné qui lui tiraillait l'estomac. En jetant un regard à sa cuisse, la jeune fille se dit qu'elle avait eu de la chance. La blessure n'était pas très profonde, mais mettrait quand même du temps à cicatriser. Le couteau ne s'était, heureusement, pas enfoncé bien loin, et seul le fait de marcher lui posait un problème. Son corps, un amas de fatigue, lui paraissait tout de même lourd, et avancer sans basculer se relevait être un défi de taille.

Tandis qu'elle progressait droit devant elle, les épaules basses, des bribes de rires lui parvinrent jusqu'aux oreilles. Sous la panique, Ochaco se figea, manquant par la même occasion de se heurter à une planche pourrie. Trouver un endroit où s'abriter était difficile dans un bâtiment en ruine, et les nombreux corps qui pullulaient les couloirs ne rendaient la tâche qu'ardue. La peur l'assaillit d'emblée lorsque ses poils se hérissèrent sur ses bras, et sa seule réaction fut d'émettre une complainte apeurée. Son cœur battait à toute vitesse dans sa poitrine, manquant une fois sur deux de sortir de cette dernière, et ses yeux auburn traversèrent à toute vitesse les allées environnantes dans la crainte d'apercevoir quelqu'un en surgir.

Elle avait laissé Izuku et s'était enfuie sans scrupule, et cela allait la rendre complètement folle. Les regrets la tuaient à petit feu ; ils étaient des flammes carbonisant l'intérieur de son corps comme un brasier incontrôlable. Comment avait-elle pu faire cela et le laisser seul face à cette fille ? En contrôlant son envie d'y retourner, la jeune brune serra les poings et tenta d'accélérer le rythme de ses pas boitillants. Une partie d'elle-même lui répétait que ce n'était pas grave, qu'elle avait bien fait de s'enfuir et qu'elle n'avait répondu qu'à ses instincts primaires. C'était faux, cependant. Elle était lâche, beaucoup trop lâche.

Cependant, elle avait confiance en Izuku plus que tout au monde et savait qu'il allait s'en sortir. C'était ce qu'il lui avait promis, alors, il reviendrait. Ochaco s'avoua vaincue quand elle alluma son téléphone, espérant voir apparaître sur l'écran de verrouillage un message de la part de l'un de ses amis. Avaient-ils tous été transportés ici ?

Elle en rigolerait encore dans cent ans.

Ochaco se contenta de longer les murs, le visage fermé et serré sous la panique, sans faire attention à toutes les croûtes putrides qui s'y trouvaient sûrement depuis des années. Son équilibre, difficile à contrôler, fut à nouveau bouleversé par sa blessure, et l'appréhension soudaine qui se manifesta dans ses pensées la fit frémir. Lorsqu'elle effleura de ses fins doigts quelques boyaux sanglants fixés sur une porte, la commissure de ses lèvres s'étira dans une grimace de pur dégoût. La sensation était caoutchouteuse, visqueuse au toucher pendant que de petits couinements désagréables se dégageaient des abandonnés. De la bile s'échauffa dans sa gorge, forçant son gosier à se contracter, et elle s'obligea à détourner les yeux, désireuse d'oublier ce qu'elle venait de toucher.

𝐏𝐑𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐇𝐄́𝐄 ²⁰¹⁹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant