𝐈𝐈𝐈 ─ 𝕛𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕦𝕟𝕖 𝕙𝕚𝕤𝕥𝕠𝕚𝕣𝕖 𝕕𝕖 𝕗𝕒𝕞𝕚𝕝𝕝𝕖

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•✒ 𝚂𝚎 𝚍𝚎́𝚝𝚛𝚞𝚒𝚛𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗 𝚙𝚎́𝚌𝚑𝚎́ 𝚚𝚞𝚎 𝚋𝚎𝚊𝚞𝚌𝚘𝚞𝚙 𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚝𝚛𝚊𝚗𝚜𝚐𝚛𝚎𝚜𝚜𝚎𝚛

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•✒ 𝚂𝚎 𝚍𝚎́𝚝𝚛𝚞𝚒𝚛𝚎 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗 𝚙𝚎́𝚌𝚑𝚎́ 𝚚𝚞𝚎 𝚋𝚎𝚊𝚞𝚌𝚘𝚞𝚙 𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚝𝚛𝚊𝚗𝚜𝚐𝚛𝚎𝚜𝚜𝚎𝚛.

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𝙎𝙝𝙤𝙩𝙤 𝙏𝙤𝙙𝙤𝙧𝙤𝙠𝙞

𝟏𝟕 𝐅𝐄́𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟎𝟏 – 𝟏𝟗 : 𝟎𝟎

Ce fut en sentant un souffle chaud dans sa nuque que Shoto se releva. L'horreur qui lui prit au moment où il constata qu'il n'était plus à Yuei fut sans pareil. Se souvenir de ce qu'il s'était passé était presque impossible, tant la douleur à l'intérieur de sa tête était ample. Tout sembla néanmoins lui revenir lorsqu'il croisa du regard un bout de papier qui était enfoui entre deux planches en bois.

Ils avaient effectué un charme étrange, et le sol s'était écroulé.

Le soupir qui franchit la paroi de ses lèvres au moment où il détailla l'endroit dans lequel il se trouvait fut assez bruyant. Et le fait de voir Minoru étendu sur le sol, immobile, juste à ses côtés, ne l'étonna même pas. 

Génial. Il ne manquait plus que ça.

Secoué dans tous les sens, ce dernier ne bougea pas d'un pouce et continua à baver sur le sol démantelé et sale. Tant pis. Shoto sortit ensuite un mouchoir de sa poche et nettoya son pantalon, dégoûté par les nombreuses poussières et traces de moisissures présentes autour de lui. 

La pièce ressemblait vraiment à une maison hantée, et ce n'était pas pour le rassurer.

En se relevant, le jeune garçon aux cheveux bicolores jeta un oeil aux asticots qui se dandinaient face à lui avant de remarquer que ces derniers étaient occupés à dévorer des morceaux de viande. Où était-il tombé ? C'était un spectacle dégoutant, perturbant et le haut-le-cœur qui lui prit manqua de le faire vomir. Tentant du mieux qu'il le pouvait d'éviter de regarder l'hémoglobine qui gouttait jusqu'au parquet, Shoto attrapa son camarade. Ce dernier n'était, par miracle, pas difficile à porter. La maladie qui le touchait depuis l'enfance ne lui permettait pas de grandir comme les autres, et il n'allait sûrement pas dépasser la taille d'un enfant. Porter un autre de ses camarades de classe aurait été plus éprouvant.

Dans l'espoir de comprendre ce qui était en train de lui arriver, Shoto poussa la première porte qu'il trouva. C'était l'ironie du sort. Son regard à deux couleurs s'attarda un instant sur les boyaux qui tapissaient les murs. Sur les membres segmentés qui pendeloquaient depuis les tuyaux rouillés. Un frisson d'horreur lui prit, le figea sur place comme un animal apeuré. Pour tenter d'oublier ce qu'il venait d'apercevoir, ses paupières se fermèrent. Tout cela semblait irréel. Et il espérait de tout son coeur que ce n'était qu'un mauvais rêve.

𝐏𝐑𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐇𝐄́𝐄 ²⁰¹⁹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant