𝐗𝐕𝐈 ─ 𝕞𝕠𝕟 𝕘𝕖𝕟𝕥𝕚𝕝 𝕡𝕣𝕠𝕗𝕖𝕤𝕤𝕖𝕦𝕣

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•✒ 𝙾𝚗 𝚎́𝚝𝚛𝚊𝚗𝚐𝚕𝚎 𝚗𝚘𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚌𝚑𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚜𝚒 𝚘𝚗 𝚕𝚎𝚜 𝚍𝚎́𝚝𝚎𝚜𝚝𝚊𝚒𝚝, 𝚎𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛𝚝𝚊𝚗𝚝, 𝚘𝚗 𝚕𝚎𝚜 𝚊𝚒𝚖𝚎

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•✒ 𝙾𝚗 𝚎́𝚝𝚛𝚊𝚗𝚐𝚕𝚎 𝚗𝚘𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚌𝚑𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎 𝚜𝚒 𝚘𝚗 𝚕𝚎𝚜 𝚍𝚎́𝚝𝚎𝚜𝚝𝚊𝚒𝚝, 𝚎𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛𝚝𝚊𝚗𝚝, 𝚘𝚗 𝚕𝚎𝚜 𝚊𝚒𝚖𝚎. 𝙾𝚗 𝚕𝚎𝚜 𝚊𝚒𝚖𝚎 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚘𝚞𝚝.

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𝙅𝙝𝙞𝙣 𝙐𝙘𝙝𝙞𝙙𝙖

𝟏𝟖 𝐅𝐄́𝐕𝐑𝐈𝐄𝐑 𝟐𝟎𝟎𝟏 – 𝟎𝟐 : 𝟒𝟓

Recroquevillé contre un mur face à l'esprit qu'il venait de combattre, Jhin observait ce dernier disparaitre au fil des secondes. Son corps se disloquait ; amas de particules bleutées semblables à de drôles de lucioles colorées, tandis que de petites étoiles noires éblouissaient le couloir par un flash soudain. Le jeune homme dut se cacher les yeux pour ne pas être touché, et même ses mains ensanglantées ne purent empêcher toute la lumière de le gêner.

Lorsqu'il finit par ouvrir les yeux, à moitié sonné par les évènements, la première chose qu'il remarqua fut le fait qu'Eijiro n'avait pas bougé depuis qu'ils étaient sortis de la salle d'art. Il respirait difficilement, et la paire de ciseaux qui était plantée dans le haut de son dos suivait le doux mouvement. C'était un spectacle étonnant, plutôt macabre, et il se jouait devant le garçon aux cheveux noirs sans qu'il ne puisse intervenir. Bien que Jhin soit complètement déboussolé, perdu, il ne put pas arrêter de penser aux autres. Le joli visage de Sayuri revenait souvent dans ses pensées, et même les grands sourires moqueurs que son professeur principal lui adressait souvent semblaient avoir pris une importance capitale dans son cœur. Est-ce qu'ils allaient bien ? Où étaient-ils, en ce moment même ?

Même si tout était fini, ses mains lui faisaient mal. C'était une sensation lamentable qui lui prenait l'estomac, qui le retournait tout entier. En fait, il n'avait jamais autant souffert auparavant. Jhin avait peur de perdre la tête, d'oublier ce qu'il était réellement à cause de cet endroit haïssable. Croire qu'il y avait une sortie à cet enfer devenait de plus en plus difficile, et maintenant, la peur qui avait grandi en lui depuis le début s'était renforcée.

Ses yeux marron se figèrent un instant sur les morceaux de chair encrassés qui avaient élu domicile autour de ses métacarpes avant qu'il ne gémisse en se rendant compte de l'état de ces derniers. Le sang ne cessait pas de couler et chaque goutte qui s'échappait de ses doigts ouverts finissait sur son uniforme déjà gâché. Pendant quelques secondes, il crut même qu'il pourrait y passer, sans que personne ne soit au courant de sa mort. Ouais, ça serait vraiment bête. Mourir d'hémorragie après avoir tout fait pour s'échapper d'une école hantée. En voyant tout ce qu'il s'était passé, le jeune homme aurait pu croire que c'était juste ce qu'il méritait. De toute façon, il n'avait jamais été désiré ou apprécié par ses pairs. Et tant pis.

𝐏𝐑𝐎𝐌𝐄́𝐓𝐇𝐄́𝐄 ²⁰¹⁹Où les histoires vivent. Découvrez maintenant