Je me suis terrée pendant deux ans pour qu'on me retrouve aussi facilement. Où a-t-il bien pu trouver mon adresse ? Je ne m'entendais même pas penser tellement mon cœur, ce traître, battait vite. Il suffit que je le voie pour que tout se chamboule en moi. Pourquoi a-t-il ce pouvoir sur moi ? On se dévisageait et je le détaillai fasciner. J'en ai même oublié la présence de Carl. Qu'est ce qu'il est beau cet homme ? J'ai l'impression que plus le temps passe plus il embellit. Je n'avais pas remarqué à quel point il ressemble à son défunt père. Bon on s'en fout qu'il soit bel homme. La question est que fait il ici ? Il m'a fallu beaucoup de temps et de larmes pour réussir à accepter de vivre sans lui et il vient tout foutre en l'air comme ça.
Carl : Bon je crois que je suis de trop donc je vais vous laisser. A toute à l'heure mignonne
Je le suppliais du regard pour qu'il reste mais il m'a fait un clin d'œil en croisant les doigts avant de partir. Je voyais Midou, et oui c'est Midou qui se tient devant moi, le suivre du regard en grimaçant jusqu'à ce qu'il ferme la porte
Midou : C'est qui ça ?
Il avait dit son ça comme si cela le dégoûtait. Il n'aime pas les hommes gay mais est-ce une raison de parler de Carl comme s'il était une chose ?
Moi : Ce n'est pas un ça mais une personne. Et ça ne te regarde pas. Qu’est-ce que tu fais ici ?
Midou : Au moins je suis sur que tu ne sors pas avec lui
Moi : Que veux tu ?
Midou : Je suis venue te voir.
Moi : Pourquoi ? Je ne me souviens pas t'avoir invité. Comment m'as tu trouvé ?
Midou : J'ai des relations et cela fait plus d'un an que je te cherche
Moi : Pour quelle raison ? On a plus rien en commun
Midou : Pourquoi es-tu si agressive ?
Moi : Parce ce que je ne veux pas te voir. Vas-t-en s’il te plait.
Il a commencé à s'avancer vers moi. Il n'a pas entendu ce que je lui ai dit. Je veux qu'il s'en aille loin.
Moi : Ne m'approche pas Ahmidou. Sors de chez moi tout de suite ou j'appelle la police
Midou : Tu vas leur dire quoi ? Qu'il vienne me jeter dehors ? Et pourquoi me fuis-tu comme ça ? Je ne vais pas te tuer tu sais
Moi : Je m'en fous. Vas-t-en Ahmidou je t'en supplie. Laisse moi tranquille
Je reculai pendant qu'il avançait vers moi. Mon pied s'est accroché au chargeur de mon ordinateur qui traînait par terre. J'allais tomber quand il m'a attrapé de justesse. Tout mon corps à vibré au contact du tien. Deux ans depuis la dernière fois mais il me contrôle toujours.
Midou : Je ne suis pas venu jusqu'ici pour te voir t'étaler par terre, quoique
Moi : Merci de m'avoir rattrapé mais tu peux me lâcher maintenant
Midou : Tu as maigri. Je te préférai avant. N'empêche tu es toujours aussi belle
Bah c'est de ta faute si j'ai maigri mon cher
Moi : A quoi tu joues là ?
Midou : A t'admirer. C'est fou comme tu me manques Raki
J'ai éclaté de rire mais d'un rire amère. Il se fiche de ma gueule là non. J'ai essayé de le repousser pour sortir de ses bras mais il est beaucoup trop fort. En plus il a pris du muscle donc il bougeait pas d'un iota. Il se contentait de fixer ma bouche
Midou : J'ai très envie de t'embrasser
Non surtout pas. S'il m'embrasse je suis foutue. J'ai commencé à le frapper pour qu'il me lâche mais il m'a immobilisé avant de capturer ma bouche. Mon esprit a essayé de lui résister mais mon corps et mon cœur ne voulait pas donc ça n'a pas duré bien longtemps. J'ai fini par lui rendre son baiser. C'est toujours aussi bon d'embrasser Ahmidou. Le baiser s'est vite embrasé pour faire place à un corps à corps torride. Sur le moment j'ai oublié tout ce qui s'était passé. J'avais très envie de lui. Ça fait deux ans que je suis en diète et Midou est la dernière personne à qui je peux opposer une résistance sur le plan sexuel. Il est comme un aimant et juste le voir est source de frissons et de désir pour moi. Il a mis les mains sous mon top avant de me soulever. J’ai enroulé mes jambes autour de sa taille et mis mes mains autour de son coup. Je lui caressais chaque parcelle de peau dont j'avais accès. Il m'a ramené dans la chambre. D'ailleurs comment connaît-il la chambre? Très vite nous nous retrouvions sans nos vêtements. À cet instant je ne contrôlais plus rien. Tout ce qui me guidait était le désir pressant que j'avais pour lui. Mon corps était en parfait accord avec le sien. Il m'embrassait dans le coup, les seins, partout. Il a effleurée chaque partie de mon corps avec ses lèvres pour y poser des baisers doux et brûlants à la fois.
