chapitre 40

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Cette sorcière s'est mise à pleurer mais de vraies larmes quoi. Je la regardai, étonnée qu'elle puisse pleurer sur commande. Si je ne m'étais pas retenue je l'aurai étranglé de mes propres mains.

Néné : Sniff j'essaie juste de faire la paix avec elle comme tu m'as demandé chéri mais comment veux tu que j'y arrive si elle m'insulte sans raison valable. J'en ai marre Ahmidou

Moi : Il ne manquait plus que ça

Non mais je rêve. Que quelqu'un me sorte de ce cauchemar maintenant. Comment peux-t-elle mentir aussi effrontément étant en période de veuvage en plus. Après ça elle ose se tenir devant Dieu pour prier. Je suis consternée par cette femme.

Moi : Tu ne crois pas à son cinéma là quand même Midou ?

Midou : Cinéma ? Je t'ai entendu je te rappelle

Moi : Midou tu sais que...

Midou : TAIS TOI. JE NE VEUX RIEN SAVOIR

Moi : Eh tu crois être le seul à savoir crier ici. Tu ne me cries pas dessus ok. Je ne suis pas ton enfant.

Midou : RAKI NE ME POUSSES PAS A BOUT

Je l'ai regardé et visiblement il n'avait entendu que la fin. Je les ai laissé là et je suis partie m'enfermer dans ma salle de bain. Midou m'énerve. Il m'énerve vraiment. Je ne suis pas sure de pouvoir supporter ça très longtemps. Elle vient me persécuter jusque dans mon foyer et c'est à moi de payer les pots cassés. C'est quelle injustice ça encore
Je suis sortie de la salle de bain trente minutes après. Il était assis sur le fauteuil dans notre chambre et apparemment c'est moi qu'il attendait. Je me suis dirigée vers le dressing sans lui jeter un regard

Midou : Tu es devenue folle Raki ? C'est ma mère que tu insultes, que tu traites de femme méprisable. Qu'est ce qui te prend de faire preuve d'un aussi grand manque de respect à son égard

Mieux vaut que je ne réponde même pas sinon ça va partir en vrille. J'ai sortie une mini jupe en jeans et un top puis je me suis dirigée vers mon tiroir pour y prendre des sous vêtements. Je me suis dirigée vers la coiffeuse avec mes affaires. J'ai enfilé ma culotte puis je me suis assise sur le pouf. J'ai pris le pot de crème pour le corps et j'ai commencé à m'en enduire

Midou : C'EST À TOI QUE JE PARLE

Moi : Je t'ai dit de ne pas me crier dessus. Je ne suis pas ton chien Ahmidou

Midou : ALORS RÉPOND MOI QUAND JE TE PARLE

Moi : Tu ne parles pas, tu gueules.

Midou : Tu cherches à m'énerver Raki

Moi : Je pense que tu n'as pas besoin de moi pour ça

Midou : J'exige que tu m'expliques ton impolitesse avec ma mère. Tu te rends compte que tu l'insultes alors qu'elle plus de deux fois ton âge. Tu la traites comme tu le fais pourquoi ?

Moi : Parce qu'elle le mérite. Tu crois que ta mère est une sainte. Elle joue à la parfaite devant toi mais elle est loin de l'être. Elle est là que pour me séparer de toi

Midou : Encore cette histoire. Tu n'as pas trouvé mieux pour te justifier

Moi : Je l'ai entendu parler au téléphone avec ta garce d'ex femme. Elles complotent pour me faire divorcer et tu veux que je reste sans rien faire.

Midou : Ma mère est en deuil Raki. Tu crois vraiment qu'elle a le temps de comploter contre toi. Je ne permettrai pas que tu lui parles de la sorte

Moi : Parce que moi j'ai le temps d'inventer des histoires. Tu préfères croire ta mère plutôt que de me croire moi ta femme. Je vois à quel point ma parole a de la valeur pour toi

RAKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant