chapitre 50

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Je regardai Aicha étalée par terre et puis ma mère qui pointait toujours l'arme qu'elle tenait sur elle. C'était déjà terrible de l'entendre dire qu'elle avait tué quelqu'un mais la voir à l'acte c'est encore pire.

Moi : Pourquoi l'as tu tué ?

Néné : Parce qu'il le fallait. Je n'allais pas la laisser tuer mon fils

Moi : Tu aurais pu la neutraliser sans la tuer. Ça ne te fait rien de prendre la vie des gens comme ça

Néné : Tu comprendras le jour où tes enfants seront dangers. Tu verras qu'on est capable de tout pour sauver les siens. Amène ta femme, je m'occupe d'elle. Appelle une ambulance et la police quand tu sortiras. Il n'y a pas de réseau ici. Je les attend

Je suis allé détacher ma femme. Je l'ai couvert avec ma veste avant de la soulever et de sortir avec elle. Elle se tordait de douleur donc j'ai rejoint ma voiture aussi vite que je le pouvais. Je l'ai allongé sur la banquette arrière puis je me suis installé à la place du conducteur. J'ai conduit comme un dingue jusqu'à la clinique la plus proche en essayant de la rassurer. Je lui disais que le bébé n'aura rien mais j'en n'étais pas convaincu moi même. Je me suis garé n'importe comment quand je suis arrivé. Je l'ai sorti de la voiture rapidement avant de courir à l'intérieur de la clinique. J'ai accosté la première infirmière que j'ai vu

Moi : Ma femme a besoin de soin d'urgence. Elle a reçu des coups dans le ventre et a perdu du sang

Elle a appelé et quelques secondes après des gens sont arrivés et me l'ont prise des bras. Ils l'ont installé dans un brancard avant de partir avec elle. Je voulais les suivre mais ils m'en ont empêché

Infirmière : Venez avec moi. On va regarder votre blessure. Votre femme est entre de bonnes mains

Moi : Il faut que j'appelle la police

Infirmière : On va le faire puisque vote femme à des blessures au couteau

Moi : Oui mais il faut que je les envoie dans le lieu du crime ainsi qu'une ambulance. Notre agresseur gît par terre.

Infirmière : D'accord. Venez

Je l'ai suivi dans un bureau. On a envoyé une ambulance sur les lieux. J'ai ensuite appelé la police. Je leur ai expliqué ce qui s'est passé puis je leur ai donné l'adresse. J'ai terminé par Gaëlle. Elle m'a laissé des tonnes de messages sur mon téléphone.

Gaëlle : Ahmidou je suis morte d'inquiétude en ce moment. Je n'arrivais pas à te joindre. Tu es ou là? Tu as trouvé Raki ?

Moi : Oui je l'ai trouvé. Je n'ai pas le temps de tout t'expliquer. Je suis à la clinique. ...

Gaëlle : Que lui ait il arrivé ? Dis moi qu’elle va bien. Le bébé va bien ?

Moi : Je l'espère. Je t'attends

J'ai raccroché sinon elle continuera avec ses questions. J'ai remercié l'infirmière de m'avoir laissé téléphoner. Elle m'a demandé d'enlever ma chemise devenue rouge de sang et de m'installer. Elle est allée appeler un médecin. Elle est revenue accompagné d'une autre femme.

Moi : Avez-vous des nouvelles de ma femme ?

Médecin : Elle est toujours en soin. Elle est entre de bonnes mains. Rassurez-vous. Faites moi voir cette vilaine plaie

Elle est allée se mettre derrière moi

Médecin : Ce n'est pas très joli à voir. Je vais la refermer. Ensuite on vous fera un vaccin contre le tétanos

Elle s'applique à recoudre ma blessure pendant que l'infirmière me nettoyait les coupures au niveau de mes poignets et les bandaient. Je suis sorti de là presqu’une heure après. L’infirmière m’a prêté une blouse que j’ai enfilé avant d’aller rejoindre Gaëlle qui m’attendait dans la salle d’attente. Elle était avec son mari et m’a sauté au coup dès qu’elle m’a vu. J’ai grimacé parce qu’elle a appuyé sur ma blessure

RAKIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant