« Tu es nerveux ? Je demandai à Mitch, en ajustant sa cravate minutieusement.- Quelle question, s'amusa-t-il entre deux respirations contrôlées. Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. C'était pareil, pour toi ?
- Oui, rassure-toi. J'étais stressé comme pas possible, j'avais l'impression que j'allais m'évanouir. Mais malgré ça, j'étais sûr de ce que je faisais. Tu l'es, toi ?
- Oui, à 100%. Mais, eh, mec, c'est pas rassurant de savoir qu'on a ressenti tout pareil alors que toi t'es divorcé. »
Je m'amusai et haussai les épaules.
« Nos histoires n'ont pas un seul point commun, à part le fait qu'on fait tous de la musique et qu'on se connaît. Tant mieux, ça va durer. Ne te pose pas mille questions existentielles.
- Ok, ouais, il souffla encore. Tu as bien répété, hein ? Pour notre première danse, il faut que tout soit parfait –
- Mitch, je le pris par les épaules. Arrête de t'en faire. J'ai répété, les invités sont ravis d'être là, la nourriture sera aussi bonne que les trois derniers jours, si ce n'est même meilleure. Et nous allons passer une journée, une soirée et une nuit magiques parce que c'est votre mariage et même s'il y aura forcément des imprévus, ça va être parfait, et quand vous regarderez le film de ce jour, vous pleurerez comme pas possible. »
J'eus son regard dans le mien quelques secondes avant qu'il me prenne dans ses bras, fermement. Mitch et moi avions toujours été comme ça, très démonstratifs, très tactiles, sans aucune masculinité fragile, et je savourai son étreinte tout comme notre amitié au quotidien.
Je le serrai en retour, tapotant même son dos.
Nous furent interrompus par Louis qui entra dans la pièce.
« Salut les gars, dit-il. Vous êtes super élégants.
- Merci, je rétorquai. Toi aussi. »
Je reconnus instantanément le costume ; nul autre que celui qu'il avait porté le jour de notre union. Noir, classique, bien taillé sur ses épaules. Ce fut perturbant, l'espace d'une seconde – et peut-être les suivantes aussi, mais je le cachai.
« Je vous laisse, parla Mitch. Je vais aller voir mes parents – en faisant bien gaffe à ne pas croiser la mariée. Je sais que vous vous étiez vus avant, vous. »
Sans un mot de plus, la boule de stress humaine quitta la pièce, avec un Louis surpris et un moi amusé.
« Ne fais pas attention, dis-je. Je crois que faire des blagues sur notre mariage qui a foiré ça le détend aujourd'hui.
- Ouais, si ça lui fait plaisir, il rigola. C'est juste bizarre d'entendre ça venant de quelqu'un d'autre que nous. Je veux dire, on est les seuls à pouvoir rigoler de notre divorce, normalement.
- On lui laisse le droit pour aujourd'hui », je fis un clin d'œil et Louis acquiesça.
Il concentra son regard sur moi, sur ma tenue et quelque chose l'interpella automatiquement. Sans même qu'on ait besoin à parler, je devinai. Nous nous connaissions par cœur, après tout. Nous étions si domestiques.
« Je peux ? Demanda t-il.
- Bien-sûr. Merci. »
Le châtain fit plusieurs pas pour combler la distance entre nous. Nous nous retrouvâmes face à face, à quelques centimètres seulement - seule la légère différence de taille nous empêchait de nous fixer dans les yeux. J'avais les yeux rivés devant moi, et lui, sur mon cou.
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Pour tes yeux seulement - Larry Stylinson
Fanfiction- FICTION TERMINÉE - « Lorsque l'on cherchait "Harry Styles", soit mon nom, sur Google, les premiers résultats étaient des articles, tous concernant ma vie privée : petite-amie, rumeur, sexualité. Je n'étais qualifié uniquement par l'aspect personne...