~ Un voyage pas comme les autres ~

Chapitre 12 : Des parents inquiets

Aujourd'hui, c'est dimanche 22 mars. Cela fait plus d'une semaine que les quatre amis ont quitté Orléans pour l'Espagne, en laissant leurs parents et leur famille inquiets.

Cependant, entre les ado et leur famille, ils s'étaient donnés un petit défi à relever. Assez dur, mais pas impossible !

Lors de leur première semaine, ni la famille, ni les amis n'avaient envoyé un message, même pas un appel, pour savoir comment ils allaient. On aurait pu se dire que c'est étrange mais non ...

Finalement, ce n'est qu'au début de la deuxième semaine qu'ils allaient se donner des nouvelles.

Pour la première fois depuis que les 4 meilleurs amis étaient à Madrid, ils appelaient leurs parents et leurs proches. Tous inquiets, ils étaient content de les voir – même si c'était en virtuel – et d'avoir des nouvelles.

- Alors cette semaine sans avoir vos parents sur le dos, ça fait quoi ? Rigolèrent les parents de Salomé.

- C'est spécial ! Mais vous me manquez quand même. Répondit Salomé, heureuse de pouvoir enfin leur parler.

- Qu'est-ce que vous a apporté cette première semaine d'autonomie ? Demandèrent les parents de Louane.

- Une plus forte participation dans les tâches ménagères, ahah. Et plus particulièrement entre nous, nous avons appris beaucoup de choses des uns des autres et nous sommes beaucoup plus autonomes ! Ajouta Louane

Chacun parlait à tour de rôle. Les parents de Salomé, Quentin, Raphaël et Louane étaient tous réunis, puisqu'ils se connaissaient d'avant le voyage, lors de l'après-midi passé tous ensemble !

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Il manquait le frère de Salomé qui a 25 ans et qui est parti de la maison afin de poursuivre ses études de Sciences-Po à Paris. La grande sœur de Quentin n'était pas non plus présente, elle a 20 ans et se destine à travailler dans un métier littéraire, elle est partie dans une fac littéraire à Orléans. Elle a pris son indépendance, dans un appartement à Orléans-centre. 

Sinon, les 2 sœurs de Raphaël, l'une de 13 ans, l'autre de 18 ans étaient présentes et demandaient des nouvelles de leur frère. Enfin, Louane est fille unique et elle ne se plaint pas trop. Elle a de bons amis qui comblent sa solitude.

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Ils passèrent plusieurs heures au téléphone. Après avoir raccroché, les quatre français décidèrent de sortir de l'appart et d'aller se promener dans des quartiers qu'ils n'avaient pas encore fréquenté. Ils prirent le métro, se déplacèrent en direction de la station Colon. Ils y descendirent et arrivèrent devant la Plaza Colon. Ils découvrirent une très belle place, de très hauts bureaux et bâtiments.

Ils rencontrèrent Ana, une jeune espagnole de leur classe. Elle était avec ses amies, mais elle vint vers eux afin de se présenter.

Ana, c'était la jeune fille qui avait proposé gentiment à Quentin de venir s'asseoir à côté d'elle en cours d'histoire-géo.

Salomé avait du mal à l'apprécier. C'était comme si elle voulait draguer Quentin ; quant à Salomé, elle était très possessive surtout quand il s'agissait de son « crush ».

- Bon on va devoir y aller, on a pas fini ce qu'on avait à faire. Dit Salomé à la jeune fille.

Quentin se rendit compte de la jalousie de Salomé.

- Qu'est-ce que tu racontes. Demanda Louane discrètement à Salomé.

- Bah on ne va pas traîner avec elle tout l'aprèm ! Répondit Salomé.

- Oh toi tu es jalouse, c'est trop mignon. Ajouta Louane.

Les quatre ado rentrèrent à l'appartement une heure plus tard. Alors que Raphaël se mit à cuisiner, avec l'aide de Louane – car sans elle, il est complètement perdu –, Salomé et Quentin rentrèrent dans leur chambre.

Quentin décida, pour une fois, d'aller voir Salomé dans sa chambre.

- Je peux rentrer, demanda le jeune homme.

- Bien sûr que tu peux. Dit la jeune adolescente, contente de le voir enfin en tête-à-tête.

- J'ai remarqué que tu étais jalouse quand Ana nous parlait. Tu n'as rien à craindre d'elle. C'est une fille sympa, mais ça s'arrête là ! Quant à toi, c'est beaucoup plus que ça...

Elle comprit rapidement ce qu'il voulut dire, elle s'en était rendu compte. Les deux amoureux s'étaient rendu compte des sentiments de l'un envers l'autre.

- Est-ce que je peux faire une connerie ? Demanda Salomé en rigolant.

- Laquelle ? Répondit, le jeune homme, intrigué !

Et à ce moment-là, Salomé prit Quentin par la main et l'embrassa. Voilà la belle connerie que Salomé put faire.

C'était une preuve de leur amour, qui était toujours présent, mais ils n'avaient jamais eu le courage de se l'avouer !

Le dîner fut prêt, ils sortirent de la chambre de Salomé et rejoignirent les deux autres amis. Le dîner se passa normalement, toujours en rigolant.

Les ado allèrent se coucher assez tôt, pour ne pas manquer le réveil demain.

Quentin allait s'endormir lorsqu'il entendit quelques coups à la porte. Ce furent quelques petits coups, doux, pour ne pas l'effrayer. Il pensa à Salomé !

C'était bien elle qui voulait s'endormir aux côtés du bel homme.