Chapitre 13

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Je raccroche une énième fois au nez d'Alan. Depuis que je me suis enfuie il y a deux heures il ne fait que de m'appeler. Autant dire que ça fait beaucoup d'appels.

Alan : "Décroche."

Je raccroche encore une fois.

Et une autre.

Et une autre.

Alan : "Bordel Alex, décroche ton putain de téléphone."

Lorsqu'il appelle une nouvelle fois je regarde mon téléphone et hésite. Je finis par décrocher.

— Putain, enfin ! J'ai cru que j'allais devoir débarquer chez toi.

— Je ne t'aurais pas laisser rentrer.

— J'ai la clé.

— Pardon ?

— Ta mère m'en a prêté une le temps de leur vacances.

— C'est la meilleure celle-là ! je roule des yeux, sachant qu'il ne peut pas me voir.

— Mais c'est pas pour ça que je t'appelle.

— Ah vraiment ? Ça ne  fait pas deux heures que tu me harcèles pour me dire que t'as un double de la clé de chez moi ? Sans blaaaague, j'ai conscience d'être désagréable au plus haut point mais je ne compte pas faire d'efforts pour me contenir.

— Arrête tout de suite ton petit jeu, je suis frustré comme jamais alors si tu joues avec moi je te jure que-

— Tu vas venir me faire regretter mon attitude en me pénétrant jusqu'à ce que je ne sois plus capable de faire preuve de sarcasme ?

— Un truc comme ça ouais, mais ne redis plus jamais un truc comme ça si tu veux pas que ça arrive sur le champs, son souffle est court et j'avale difficilement ma salive.

— Qu'est-ce que tu veux Alan ? je change de sujet en espérant calmer le feu qui commence à montrer en moi.

— Toi, pour commencer, mon souffle s'accélère sans que je puisse rien y faire. Et des explications à pourquoi tu t'es barrée comme ça tout à l'heure.

— Parce que ça allait trop loin, on avait dit un baiser et on a finit a deux doigts de coucher ensemble.

— Personne n'a dit que ça allait se produire.

— Alan, ne fais pas l'innocent, je le sais.

— Tu sais quoi ? je n'arrive pas à savoir s'il cherche à me le faire dire ou s'il ne voit vraiment pas de quoi je parle.

— Tu... Tu avais une érection.

— Oh que oui, c'est le mot, j'entends à sa voix qu'il se remémore ce qui s'est passé et je ne peux m'empêcher de faire pareil. C'est toi qui m'a embrassé, et qui m'a enlevé mon tee-shirt.

— Et c'est toi qui m'as allongée sous toi.

— Tu sais très bien que je suis incapable de m'arrêter avec toi, combien de fois il faudra que je te répète que t'es la seule à pouvoir me faire arrêter ?

— Et c'est ce que j'ai fait, j'ai tout arrêter.

— Tu m'as royalement planté surtout.

— Si je ne partais immédiatement ça serait reparti, il lâche un grognement étouffé.

— Alex... sa voix est sifflante. Ne me dis pas que tu es en train d'insinuer ce que je crois.

— Quoi ? je prie pour que ce ne soit pas ce à quoi je pense.

My Best Friend BrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant