Chapitre 32

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Arthur devait retrouver son père pour finaliser un document. Il ne voulait pas quitter son mari et leur futur enfant, mais il savait que son père ne lui aurait pas demandé de venir le voir après le repas, si ce n'était pas important.

¤¤¤

Ils réglaient les derniers points quand le signal magique d'alerte de Merlin se fit entendre et voir. Sans attendre, il se dirigea vers la cour. Malheureusement, en arrivant, il ne trouva que Gwaine en sang.

- Gwaine !

- Merlin... souffla ce dernier.

- Où est-il ?

- Deux hommes....mauvaise magie... pris Merlin....

- Gwaine ! Regarde moi ! Reste réveillé !

Dès qu'il s'était accroupi à ses côtés, il avait apposé ses mains sur la plaie. Il appuya plus fort dès qu'il le vit fermer les yeux.

- Je t'en prie reste...

- Gwaine ! cria Lancelot.

Ce dernier s'approcha d'eux et tomba à genoux de l'autre côté de Gwaine, face à lui.

- Ne me laisse pas, je t'en supplie mon aimé.

- Appelez Gaius ! cria son père.

Il n'avait pas fait attention que les autres l'avaient suivi.

- Arthur, souffla son père en posant une main sur son épaule gauche.

Il le regarda.

- Merlin a été enlevé.

- Nous allons le retrouver.

Il se leva pour laisser la place à Gaius.

- Il a perdu beaucoup de sang. Je ne peux rien faire ici. Lancelot, appuyez fermement sur la plaie. Il faut le porter dans mon laboratoire, dit le médecin.

Leon et Perceval portèrent Gwaine.

Son chevalier et ami était grièvement blessé, son mari enceint avait disparu, c'était un cauchemar.

¤¤¤

Il ne savait pas depuis quand il attendait devant la porte du laboratoire, il était à bout.

- Au lieu d'attendre sans rien faire, si on trouvait un moyen de retrouver mon époux ?

- Il fait nuit, nous ne pouvons rien faire, dit son père.

- Et si c'était trop tard ?

- S'ils avaient voulu le tuer, ils l'auraient fait ici, ils ne l'auraient pas amené avec eux, dit à son tour Leon.

Il avait si peur de les perdre. Il glissa contre le mur pour s'assoir au sol. Morgana l'enlaça par les épaules. Il sentit une douce chaleur l'envahir, il se sentit apaisé. Leurs magies se liaient. Depuis qu'ils savaient qu'ils étaient frère et sœur, ils pouvaient mélanger leurs magies.

- Notre magie ! s'écria-t-il.

- Pardon ? demanda sa sœur.

Cette dernière défit son étreinte.

- En unissant notre magie, nous pouvons retrouver mon époux. Tu es une puissante sorcière, et je suis lié à Merlin.

- Cela peut marcher. Mais nous ne connaissons pas le sort de localisation.

- Nous pouvons chercher dans le grimoire. Enfin...

- Je vais chercher, lui dit-elle en souriant.

- Merci grande sœur.

Il la vit sourire, il lui rendit, mais plus faiblement. Elle posa un baiser sur son front avant de se lever et de partir, certainement dans la pièce où ils s'entrainaient à la magie.

Il regarda sa main gauche où brillait l'anneau l'unissant à Merlin. Il posa un baiser dessus en fermant les yeux.

¤¤¤

La porte du laboratoire s'ouvrit après un temps interminable. Gaius s'essuyait les mains du sang du frère de cœur de son époux.

- Il est vivant. Il est très faible. Il a perdu beaucoup de sang, puis d'après ses dires, il a reçu un sort triplant ses douleurs.

- Il va survivre ? demanda Perceval.

- Oui, mais il a besoin de repos.

Il soupira de soulagement.

- Qu'il se repose. Dès qu'il sera transportable, qu'il soit amené dans sa chambre pour qu'il puisse bien se reposer, déclara son père.

- Bien Sire, répondirent Leon et Perceval.

- Tu devrais aller te reposer, lui dit son père.

Il acquiesça, il ne pouvait rien faire tant que Morgana n'avait pas trouvé le sort.

¤¤¤

Malgré le fait qu'il veuille se reposer, être seul dans son lit l'en empêcha. Il enfouit son visage dans l'oreiller de son mari et inspira profondément.

- Merlin, bébé.

Il ferma les yeux et sans s'en rendre compte, il s'assoupit.

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