Chapitre 17

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Arthur était mal à l'aise. Il était dans le laboratoire de Merlin, mais ce dernier l'ignorait. C'était sa sœur qui parlait à son ancien amant.

- Nous sommes désolés de te déranger, mais nous avons besoin de toi.

- Vous ne me dérangez jamais, Milady. En quoi puis-je vous aider ?

Morgana le regarda pour l'inciter à parler, mais il ne savait pas par quoi commencer. Elle soupira avant de faire de nouveau face à son ancien amant.

- Il y a quelques jours, au moment où nous sommes venus te chercher avec Sir Gwaine, Arthur a eu un, comment dire, un moment d'égarement avec Gwen.

- Vous appelez un baiser, un moment d'égarement ?

- Tu sais ! dit-il.

- Oui, Sire.

- Ce n'est vraiment pas ce que tu crois. C'est pour cela qu'on est là. Je t'aime Merlin, jamais, tu m'entends jamais, je ne t'aurais trompé ! Je t'ai banni par peur des représailles de mon père, pas pour aller voir ailleurs. Je n'arrête pas de repousser Gwen depuis car elle insiste comme si je devais être à elle.

- Je doute de Gwen depuis quelques temps Merlin. Elle est étrange, cachant et murmurant des choses, mais fait comme si de rien n'était quand je l'appelle. Continua Morgana.

- Vous pensez que c'est une sorcière ?

- Qu'elle possède la magie et l'utilise de mauvaises façons. Corrigea-t-il. Je n'ai pas pu te le dire, mais que tu sois un sorcier, que tu possèdes la magie ne me dérange pas. Je me suis toujours douté que tu cachais quelque chose, du jour où je suis tombé le jour de notre seconde rencontre.

Il vit son brun sourire.

- Tu étais insolent et arrogant.

Il sourit à son tour, Merlin venait de le tutoyer à nouveau.

- Tu m'as changé. Merlin, mon aimé...

Il s'avança et le prit ses mains dans les siennes.

- Je te jure que je n'étais pas conscient de ce baiser. Je ne vois que toi, je n'aime que toi. J'ai cru mourir au moment où j'ai prononcé ton bannissement.

- Laisse-moi y réfléchir. Si tu m'aimes vraiment, laisses-moi du temps.

-Tant que tu te me reviens...

Il posa un baiser sur les mains de son ancien amant.

- Et pour Gwen ? Demanda Morgana qu'il avait légèrement oubliée.

- Je vais regarder dans mes potions pour voir s'il n'y en aurait pas une pour révéler la vérité et ses intentions.

- Nous te laissons.

Il ne pouvait pas lâcher du regard son brun. Il le vit rougir sous son regard insistant.

- Arthur.

Il entendit un soupir avant de se faire tirer en arrière par Morgana.

- À plus tard, Merlin.

*****

Lancelot regardait son amant à ses côtés. Le baiser n'avait pas été suffisant pour montrer leurs sentiments, de plus, la vie d'un chevalier était trop courte pour attendre, ils avaient donc fait l'amour pour la première fois, se donnant l'un à l'autre.

Il caressait l'épaule gauche de Gwaine de sa main gauche, puis la glissa vers le médaillon pendant autour du cou de ce dernier. Ce bout de métal froid était la seule chose qui le tenait à la réalité pendant leurs ébats torrides par le contraste sur sa peau.

- Hey. Je me suis assoupi longtemps ? lui demanda Gwaine en ouvrant les yeux.

- Quelques minutes ou plus, je ne sais pas.

Il vit son amant sourire avant de fermer les yeux en sentant les lèvres de son homme sur les siennes.

- Même si j'aimerais rester la nuit à tes côtés, je vais devoir y aller, je suis de garde. Je vais passer à la cuisine avant de rejoindre Perceval. Lui dit Gwaine avant de l'embrasser de nouveau.

Son homme se leva et s'habilla.

- Passeras-tu la nuit de demain à mes côtés ?

- Tant que je serais en vie, je veux passer le plus de nuits et de jours à tes côtés.

Il était touché par ces mots. Il ne pensait pas que Gwaine pouvait être romantique. Après un dernier baiser, son amant quitta la chambre.

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