Chapitre 39

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Merlin regardait son ventre bien rond.

- Tu es magnifique mon aimé, dit Arthur en l'enlaçant par derrière.

Ils unirent leurs mains sur son ventre.

- Je ne suis pas encore en fin de grossesse pourtant j'ai l'impression que je vais exploser.

Il sentit le sourire de son aimé sur son épaule droite.

- Je te le répète, tu es magnifique. Pus que trois mois et tu nous donneras un fils.

- Si seulement je pouvais accélérer le temps, soupira-t-il.

¤¤¤

Il regardait les jardins de la fenêtre de leur chambre. Les fleurs du printemps commençaient à se faner alors que celles de l'été commençaient à sortir de terre.

- Je ne peux pas te laisser seul deux minutes que tu quittes le lit ? demanda son mari en entrant avec le Roi et Morgana.

- Je peux me lever un peu, Arthur.

- Je préfère que tu ne le fasses pas quand tu es seul. Et si tu avais un vertige ?

- Mon fils a raison. Vous devez faire attention Merlin.

- Oui, Sire.

- Pourquoi tu écoutes mon père et pas moi ?

- Car c'est le Roi.

Ce dernier et Morgana sourirent.

Il alla se recoucher.

- Il y a un souci, pour que vous veniez tous trois ?

- Non, Merlin. Nous venons juste te prévenir que Perceval et Leon sont partis voir Andras. Commença Morgana.

- Ils vont l'inviter au château pour la naissance du futur héritier. Même si Gaius est un bon médecin, j'ai pensé qu'un druide était nécessaire à ton accouchement, continua le Roi.

- Merci Sire.

¤¤¤

- Je ne pensais jamais à suivre une telle grossesse, je suis heureux d'en avoir eu la chance, lui dit Gaius. Ton enfant va bien, mais toi Merlin, tu es un peu pâle. Tu manges assez ?

- Pas dernièrement, répondit pour lui Arthur. Il mange un peu de fromage et des fruits, mais pas de viande.

- En règle générale, cela ne m'aurait pas dérangé, mais j'ai peur que tu fasses un peu d'anémie. Il y a du fer dans certains fruits et légumes, mais le mieux et la viande rouge. Essaie d'en manger un morceau, même si ce n'est pas beaucoup et je vais te préparer un médicament.

- D'accord. Merci Gaius.

*****

Gwaine regardait par la fenêtre de leur chambre la lune. Il n'arrivait pas à dormir. Depuis plusieurs nuits, ses songes étaient sinistres, il voyait la mort de son aimé. Sans Lancelot, il n'était rien, il ne pourrait pas vivre sans lui, même son amitié fraternelle envers Merlin ne changerait cela.

Il sortit de ses pensées en sentant les bras de son homme l'enlacer par la taille. Il ferma les yeux en sentant un baiser sur sa nuque.

- Qu'y-a-t-il mon aimé ? Depuis plusieurs nuits je me réveille seul et toi tu as ce regard en regardant la nuit.

Il soupira en se posant contre son homme.

- J'ai peur de perdre ce bonheur que nous avons. J'ai peur de te perdre.

- Nous pouvons mourir en protégeant notre Roi, notre Prince et notre Enchanteur pour l'amour de Camelot, mais j'ai espoir que nous vivrons vieux pour voir les enfants d'Albion. Je ne sais pas si j'aurai cet espoir sans toi dans ma vie, tu m'apportes tellement, Gwaine.

Il se tourna dans les bras de son époux.

- Je t'aime Lancelot.

- Je t'aime aussi.

*****

La douce chaleur de printemps avait laissé place à la forte chaleur de l'été.

Arthur embrassait tendrement Merlin quand ce dernier le repoussa en grimaçant.

- Mon aimé ?

- Je dois voir Gaius et Andras.

Sans attendre une seconde de plus, il partit chercher le médecin et le druide, qui séjournaient ensemble dans le laboratoire du médecin.

Sur le chemin, il croisa son père.

- Arthur, pourquoi cours-tu ainsi ?

- Merlin va accoucher.

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