Erza et Jellal sont destinés à devenir ennemis mais pourtant c'est l'amour qui l'emporte sur tous leurs sentiments contradictoires...
Que va t-il leur arriver ?
Amour ou massacre... deux choses différentes mais tellement proches que le fil qui les s...
Je m'arrêta devant la porte de l'appartement d'Erza. Lucy avait réussi à me changer les idées dans la journée mais maintenant, tout me rattrapait... Je pris le double des clés que ma coloc m'avait passé et je les glissa dans la serrure. À peine après avoir ouvert la porte, je croisa les yeux d'Erza, assise sur le canapé, son regard était empli d'amour et d'espérance. C'était... intense. Je referma la porte à la va-vite et marcha rapidement jusqu'à me trouver en face d'elle. Erza se leva, je la regarda. Ses grands yeux écarlates me fixaient et je pu y lire tout les sentiments qu'elle ressentait. - Jellal... a-t-elle murmuré. - Oui ? - Je crois que... que je t'aime. Enfin non ! C'est pas que je le crois ! Je... j'en suis sûre ! Je souris tendrement devant sa maladresse. Sa déclaration d'amour... depuis le temps que je l'attendais... - Je le sais Erza... lui ai-je chuchoté. Et sache que je t'aime aussi. - Jellal... Un frisson me parcourut en l'entendant prononcer mon prénom. Je passa délicatement mes bras autour de sa taille en espérant que je ne me prenne pas un mur comme hier. ^.^' Elle me serra à son tour. Qui aurait pensé que la plus grande mage de Fiore se torturait tant l'esprit ? - Jellal, je dois te dire que même si la prophétie existe, elle ne m'empêchera plus de t'aimer... Ses paroles étaient douces mais si nostalgiques. Du bout de mes doigts, je lui releva le menton pour la forcer à me regarder. On resta un moment comme ça... puis elle rapprocha ses lèvres des miennes pour me donner le plus timide des baisers de ce monde. Elle était adorable quand elle était comme ça. Ma main passa, cette fois, entre ses cheveux pour l'approcher encore plus de moi et pour pouvoir l'embrasser avec toute la passion que j'éprouvais pour elle. Cette fois, c'était moi qui baissait la tête pour la coller à son front. - Erza... j'ai juste besoin de toi à mes côtés et je deviens l'homme le plus comblé de notre monde. lui ai-je susurré à l'oreille. - Ah bon ? demanda-t-elle, taquine. Merci alors. - Plus rien ne nous séparera, je t'en fais la promesse. - Je te le promet aussi... On s'assit sur son canapé, côte à côte, n'arrêtant pas de nous enlacer et nous embrasser. Je lui disais des mots doux pour la rassurer de temps à autre. Et dire que je ne m'attendais pas à cette réaction de sa part en rentrant dans son appartement. Je l'embrassa une dernière fois avant de commencer à sombrer dans un sommeil réparateur...
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