Lucy

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   -- Où est Jellal ? demanda Juvia.

   -- Il se trouve dans une autre chambre, au chevet d'Erza.

   Je regarde mon pied surélevé et couvert d'un plâtre au bout de mon lit d'un œil vide.

   -- Je n'y crois pas, fit Juvia, toujours livide. Natsu n'a jamais battu Erza et voilà qu'il arrive à la tuer !

   -- Tout est de ma faute ! ai-je sangloté. Si je connaissais mieux les soins pour les blessures, j'aurais pu sauver Erza !

   Ma voix se brisa et je plongea ma tête entre mes mains encore une fois. Je me détestais tellement ! Une gourde comme moi n'avait rien à faire à Fairy Tail surtout si elle n'arrivait pas à sauver ses propres amis...

   Mon regard balaya la pièce avant de s'arrêter sur le lit où reposait Natsu. Je serra les dents en repensant à cette funeste matinée. Pourtant, au fond de moi, c'est mon cœur qui dictait ma raison. Et mon cœur était brisé. Je venais de perdre celui que je pensais être l'homme de ma vie. 

   Mais... Je me trompe. Jamais on aurait pu vivre ensemble et fonder une famille. Je venais de voir mon amour mourir à cause de cet Oracle ! Il n'aurait sûrement pas hésité à me tuer pour obtenir ce qu'il voulait !

   Celui que j'aime ; mort.

   Ma meilleure amie ; morte.

   Je n'ai plus aucune raison de vivre. Je fixe le ciel gris à travers la fenêtre. Je devrais peut-être les rejoindre, eux, mon père et ma mère.

   -- Bats-toi pour moi. S'il te plaît Lucy. Je ne veux pas mourir en vain...

   Erza... Je l'entends me dire ce que je dois et ce que je ne dois pas faire. Et elle a raison. Si je meure maintenant, cela voudrait dire qu'elle s'est battue pour rien... Absolument rien !

   Un léger bruit attire mon attention. Ce n'est pas Juvia car elle tend également l'oreille pour mieux entendre.

   Ma gorge se noua en reconnaissant les pleurs de Jellal. Il était dans une pièce voisine mais les murs n'avait pas plus d'effets que des rideaux nous séparant. 

   De nous deux, c'est lui qui a le plus perdu dans cette histoire car Erza était la seule personne qui pouvait le comprendre sincèrement.

    Je sens des larmes qui coulaient sur mes joues telles des rivières.

    Je sens des larmes qui coulaient sur mes joues telles des rivières

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Erza et Jellal... Un amour fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant