Erza et Jellal... Un amour fou

Ainsi va la vie

    Alors Natsu aussi...
    La vie est injuste, le temps est cruel mais ils ont tous deux un pont commun ; Ils ne vous laisseront point la chance de changer le passé ou le futur...
    Je le savais déjà.
    Après avoir croisé Natsu en ville, il m'a conseillé de rentrer chez moi et qu'il préviendrait le Maître pour mon absence.
    De toute façon, je voulais réfléchir avant que Jellal ne rentre. Je veux réfléchir sur l'Oracle. À cause de lui, je sais que je ne pourrais aimer Jellal mais... si cette prophétie n'avait pas existé, aurais-je pu rencontrer l'homme qui détient la flamme de mon cœur ?
    Tant de questions...
    Et aucune réponse...
    ...
    Je regarda par la fenêtre le soleil se couchant. J'avais passé ma journée à me lamenter sur mon sort et celui de mon entourage.

    Bzzzzz bzzzzz

    Mon transmetteur ? Qui veut me contacter à cette heure-ci ?
    Je m'approcha et je pu voir le nom de Lucy s'inscrire sur le petit écran des données. J'ai appuyé pour décrocher..
    - Ah ah ! Je savais que tu étais enfermée chez-toi !  A-t-elle crié, avec un air de triomphe.
    - Et alors ? Ai-je soupiré.
    - Ça ne te ressemble pas ... et je sais pourquoi ! J'ai croisé Jellal dans la journée eeeet ... on a un peu discuté... Avoua Lucy. Je sais pas plus de votre situation mais tu devrais avoir une discussion avec lui... histoire de... mettre les choses au clair, nan ?
    - Peut-être.
    - Bon tu sembles pas très bavarde ce soir, je vais te laisser de toute façon, Jellal est parti y a déjà un moment du QG de la guilde, il devrait pas tarder. À plus !
    J'ai fait un signe de la main pour lui dire au revoir puis je me suis assise sur le canapé tout en contemplant le verre d'eau posé sur ma table basse.
    Je devrais tout lui dire ? Lui avouer que l'aime et que ces sentiments sont réciproques ? Faire comme si de rien n'était ?
    À par cette prophétie, qui peut m'empêcher de l'aimer ? Et puis... j'ai rien à perdre.
    Et... peut-être que l'Oracle peut se résoudre sans verser la moindre goutte de sang ? Je sentis mon cœur se gonfler d'espoir et s'alléger.
    Je n'aurais qu'à lui dire lorsqu'il rentrera, s'il me refoule, tant pis, j'aurais essayé...
    Pour la première depuis cinq ans, j'ai eu l'impression de pouvoir respirer l'air frais de Magnolia. J'étais heureuse malgré le fardeau de la prophétie que je portais sur mes épaules...
    La serrure tourna et la porte s'ouvrit. Je leva la tête en le regardant.

    Jellal.