blue like your eyes

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je me souvenais à nouveau de cette période de ma vie comme si je venais de la revivre.

je la revis chaque nuits, dans l'infinité de mes rêves et de mes souvenirs. je revois ton regard pétillant et joueur, je retouche à nouveau tes lèvres tendres, je sens encore une fois ton sourire d'ange contre ma peau frissonnante, je peux ressentir à nouveau les sensations que ton corps me procurait lorsqu'il se lovait contre moi.

je n'avais que le goût de tes lèvres sucrées sur ma bouche, je n'avais que l'odeur de ton parfum Azzaro dont tu abusais toujours aux narines et l'attractivité de nos corps était devenu mon addiction.

je me plongeais dans l'immensité de l'océan clair dans tes yeux lorsque je sentais les larmes monter et tu caressais doucement mes joues rosies en me murmurant que tu étais là, que tout ira mieux.

mais où es-tu?

où est ton regard amusé du matin qui me faisais doucement sourire alors que je n'avais à peine ouvert complétement les yeux? où est ta bouche qui emprisonnait tendrement mes lèvres jusqu'à en perdre notre souffle? où sont tes mains qui enlaçaient mon ventre brûlant lorsque je travaillais? où est ta douce voix qui me chatouillait l'oreille en me murmurant à quel point j'étais beau, à quel point j'étais unique et à quel point notre amour était invincible? où est ton corps qui se mouvait sauvagement contre le mien lors de nos nuits intimes où tu me volais mon corps et ma sueur juste pour une danse?

où es-tu?

dans l'infinité de nos instants partagés, dans l'infinité de mes rêves et de mes souvenirs, je te cherche et je continue de caresser amoureusement tes cheveux châtains. je te cherche et je continue d'observer tes petites billes bleu. je te cherche et je continue de caresser tes hanches.

je continue de me réveiller le matin en caressant le draps blanc et agréablement doux du matelas et espérant te trouver, juste là, encore endormi, comme avant, les cheveux décoiffés, que je puisse me dire tout bas qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar et que tu as toujours été là.

je continue de me coucher le soir en espérant que tu rentres dans la chambre en soupirant bruyamment, épuisé de ta journée et que tu viennes enlacer délicieusement mon corps de tes bras, que je sente ta cage thoracique se lever et s'abaisser lentement contre mon dos, me berçant, m'endormant.

je me délecte encore du souvenir de la sensation, que j'aimais tant, de ta bouche humide contre la mienne et de nos souffles chauds qui se mélangeaient. l'alchimie et l'électricité qui nous liait faisait vibrer mon corps tout entier et me gardait en vie.

le jour où tu as disparu, le temps s'est brusquement arrêté. et je comprends aujourd'hui qu'il ne pourra reprendre tant que tu ne seras pas de retour parmis nous.

je me rends compte à quel point tu étais beau, à quel point tu étais unique et à quel point notre amour était invincible mais surtout à quel point j'étais fou de toi, à quel point j'aimais tout de toi.

tu as toujours été là, tu m'as toujours soutenu, tu m'as aimé, chéri, aidé, et j'ai éperdument besoin de toi.

tu ne me manques pas. c'est toute une partie de moi qui manque.

j'écris chaque jours des lettres, et je les laisse s'envoler dans les airs, les laisse se glisser dans les brises hivernales dans l'espoir que tu les trouves et que tu reviennes.

mais la vérité est que je deviens fou. je suis complément fou de toi, complément addict à toi. et ma drogue s'en est allé.

j'ai peur que tu ne reviennes jamais, j'ai peur parfois que tu ne sois même plus de ce monde, mais j'ai encore de l'espoir, je crois en notre amour comme un vieux fou, comme un vieux détraqué, comme si nous étions dans un film et que le pouvoir de l'amour pouvait tout arranger.

je veux que tu me prennes dans tes bras, que tu me rassures en me disant que tout ira mieux.

je veux que tu sois là.

si tu peux lire ça, viens passer ta main autour de ma nuque gelée une dernière fois, je veux mourir dans tes bras, je veux mourir contre toi.

affectueusement et
avec tout mon amour,

thomas.

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grave fière de moi sur celle là :')

oui je poste à 4h du mat y'a quoi -bon ok promis j'vais dormir maintenant ptdrr

~ 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧𝐤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant