all the boys are the same [1/?]

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- thomas? 

une voiture qui roulait sur une route déserte de campagne s'arrêta brusquement à côté de thomas, faisant sursauter ce dernier à l'entente de son nom. il s'arrêta machinalement à son tour et il passa rapidement sa manche sur ses joues humides, pour ne pas que son interlocuteur voit qu'il a pleuré, avant de se retourner vers ce dernier. 

- oh non, pas toi!! grogna-t-il en reprenant instantanément sa route après avoir vu le visage de celui qu'il haïssait. 

- q-quoi?! mais- attends!!

thomas reprit sa marche en accélérant le pas, les mains dans les poches et n'adressa plus un regard à la voiture qui commença à rouler à ses côtés. 

- tu étais à la fête du lycée ce soir?? je t'ai pas vu..

- oui j'y étais, je me balade pas autour du lycée la nuit pour le plaisir., grogna-t-il à nouveau, exaspéré et énervé par la présence de son interlocuteur, se retenant même de lâcher une petite insulte. 

- ..t-tu..- tu veux que je te ramène..? demanda timidement ce dernier. 

- non. je sais utiliser mes jambes pour marcher, merci damien., répondit fermement et presque méchamment le bouclé.

- je sais que tu sais marcher thomas, merci, souffla doucement ledit damien. mais il fait froid, c'est la nuit et aller jusqu'au village prend du temps.. 

- qui te dit que j'habite au village? 

- bah à par un village et un lycée, y'a pas grand chose dans la commune tu sais.. sourit-il doucement. 

thomas ne répondit rien, ne voulant pas alimenter la conversation pour la stopper et il continua de marcher. 

- tu sais, je-

- bon, t'as fini de me coller au cul? j'veux pas te parler ni te voir, fous moi la paix putain, dégage et rentre chez toi. 

- mais- raah t'es toujours aussi désagréable comme ça?!! s'écria damien, perdant patience.

- et toi, t'as toujours humilié et harcelé les gens comme ça?!! cracha le bouclé, reflétant soudainement toute sa haine qui bouillait.

- ...

thomas s'arrêta, sentant que les larmes revenaient. damien arrêta également sa voiture, ne sachant pas quoi dire, cherchant visiblement une défense qui ne venait pas, parce qu'en sous-entendant qu'il était un connard, thomas avait raison. 

- tu sais pourquoi tu m'as pas vu à la fête? 

- ... 

- parce que tes ordures de potes ont passés leur soirée à me frapper dans les chiottes et à me faire boire l'eau des toilettes. 

- ...

- c'est bizarre parce que d'habitude quand tes potes me harcèlent, t'es toujours pas très loin, mais tu dis rien, t'arrête jamais tes potes, c'est drôle hein. 

- je savais pas qu'ils te harcelaient!!

- oh arrête. tu le savais pas parce que ça t'arrangeait de ne pas le voir. 

- c'est pas vrai!! et puis, tu peux pas m'en vouloir à moi pour le comportement débile de mes potes!! 

- je sais que tu tarderas pas à me faire du mal aussi. 

- quoi?!! non!! j'a jamais posé la main sur toi et je le ferais jamais!! je suis pas comme ça!! thomas, jamais j'aurais envie de te faire du mal!! et je te jure que je savais pas pour mes potes. 

~ 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧𝐤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant