~ 𝐫𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬, 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐚𝐢𝐧𝐤

all the boys are the same [2/?]

lorsqu'il commença à embrasser sa clavicule et à passer sa main dans le creux de son bassin, thomas ne put s'empêcher de sourire. damien embrassait inlassablement chaque parcelle de son cou et faisait soupirer son partenaire de plaisir. ils s'embrassèrent une nouvelle fois, accro à l'alchimie de leurs lèvres et damien serrait tendrement le bouclé dans ses bras. après quelques secondes, il entreprit de lui retirer son t-shirt, ne pouvant plus tenir et voulant plus que tout continuer à embrasser sa chair, continuer à l'entendre gémir rauquement sous ses baisers. alors, c'est ce qu'il fit, sans attendre une seconde de plus.

mais lorsque le torse de thomas fut enfin nu et accessible à ses lèvres, damien se figea. 

- damien? ça va? 

il regarda quelques secondes son torse, éclairé par la faible lumière de la lampe de chevet de sa chambre, interdit, avant d'articuler, d'un ton fébrile et accusateur : 

- tu peux m'expliquer ce que c'est tous ces bleus sur ton torse??

thomas ouvrit grand les yeux et récupéra tout de suite son t-shirt pour couvrir sa peau en détournant le regard. 

- c'est rien., répliqua-t-il fermement.
- non, c'est pas rien. dis-moi tout de suite d'où ça vient., répondit du tac-au-tac le brun.
- mais putain, c'est que dalle, j'te dis, j'suis tombé dans les escaliers, c'est bon!!
- pourquoi tu mens??!! qui t'a fait ça thomas??! réponds moi, merde!!
- ça te regarde pas bordel!!
- si ça me regarde!! c'est mes potes, c'est ça?! ils ont continués leur harcèlement de merde?!!
- ...
- putain, je vais les défoncer. 

damien se leva brusquement de son lit, où ils étaient tous les deux allongés, et attrapa ses chaussures à l'autre bout de sa chambre en bordel, désormais enragé et déterminé à se battre avec ce qui ont fait du mal au bouclé. 

- damien, tu fais quoi là?!!
- j'vais empaler ces connards sur un putain de pic!! rugit-il.
- non!! reste là!!
- mais pourquoi tu défends ces sales raclures de foutre bordel?!!
- arrête, s'il te plaît!!
- je vais les tuer!!
- damien!! c'est pas tes potes qui m'ont fait tout ça!!
- arrête de les défen-

mais la rage de damien fut soudainement interrompu par le bouclé qui hurla dans la pièce :

- c'est ma mère!! 

un grand silence envahit brusquement la chambre après ces paroles. plus personne ne parla, damien et thomas ne faisaient que se regarder, sans savoir quoi ajouter à ça. le cadet se rapprocha lentement de thomas, lâchant ses vieilles chaussures, troublé. 

- c'est vrai..? finit-il par bredouiller. 
- ...
- thomas, c'est super grave, faut appeler quelqu'un, la police ou-
- NON!! commence pas!!
- mais si putain, c'est ultra grave une mère qui frappe ses enfants thomas, réveille toi!!
- non, je te laisserai pas pourrir ma famille comme ça!!
- tu te rends pas compte!!
- si je me rends compte et c'est pas grave, c'est arrivé qu'une seule fois!! c'est moi qui l'ai provoquée, elle était complètement déchirée!!
- thomas!!
- c'était pas sa faute, uniquement la mienne!
- arrête!! 
- on s'est battu tous les deux, damien, moi aussi je l'ai frappé! même si c'était moins violemment!
- ...
- je regrette de m'être battu avec ma mère et elle regrette aussi d'avoir levé la main sur moi. 
- ...
- je te jure que c'est arrivé qu'une fois damien. et que ça n'arrivera plus. 
- tes blessures sont quand même vraiment marquées, thomas. elle t'a frappé violemment. je peux pas ne rien dire!
- si tu peux!! putain damien, pense à moi un peu!!
- mais je fais que ça, penser à toi!!
- damien..

thomas tendit sa main vers le cadet et celui la prit sans résistance mais mollement. thomas le força à s'asseoir à côté de lui, sur le lit.

- et je vais me retrouver tout seul moi après.
- mais tu m'auras, moi!!
- tu te rends compte que tu te compares à la personne qui m'a donné la vie et élevé seule pendant des années?!!
- ...
- ...
- ok, je dirais rien.. 
- merc-
- à une seule condition. 
- quoi? soupira-t-il.
- je veux que tu restes chez moi quelques jours. 
- damien..
- quoi? c'est pas grand-chose!
- c'est pas nécessaire. 
- si, j'ai besoin de te savoir en sécurité. 
- je ne suis pas en danger avec ma mère. 
- arrête de jouer aux durs, ça te va très mal. 
- t'es bien placé pour dire ça tiens.