Part Eight - 8.

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« Ma fierté me détruira, mais vaut mieux s’auto-détruire que se faire détruire. »

Après qu’il ait prononcé mon homme, cette homme qu’à première vu, je ne connaissais pas, je l’ai regardé du genre « euh... tu veux quoi ? ». Je ne l’avais jamais vu dans la cité, du moins je ne me rappelle pas. Il était grand, peau mâte, un brun ténébreux aux cheveux courts, barbu. Il portait une casquette sur sa tête, recouverte par une capuche.

Je n’avais pas envie et encore moins le temps, de perdre mon temps a tapé la discussion avec un homme comme ça, que je ne connaissais même pas, mais qui m’énervait déjà. Alors je me relève et commence à partir en lui lançant un « pff ».

? : OH, SANAE WESH !

Il dévale quelques escaliers puis me rattrape par le bras. Je l’enlève violemment de sa main et lui dis clairement :

Moi : Écoute-moi bien toi, j’sais pas t’es qui, ni d’où tu sors t’as vu, tu connais mon prénom de j’sais pas où, tant mieux pour toi mais en attendant moi j’te connais pas, alors tu vas m’faire le plaisir de m’laisser tranquille parce que j’ai pas ton temps. Sur ce, bonne soirée !

Je tourne direct les talons et m’en vais. Ololo, qu’est-ce-qu’il m’énervait celui-là ! Ça y’est, il m’avait mise de mauvaise humeur..

Bref, je continue ma route et arrive au Kebab, j’entre et trace ma route sans trop relever la tête pour la simple et bonne raison que trop de gars squattaient le fast-food. Alors je file à la caisse et commence à passe ma commande, quand mon téléphone se met à sonner.

Moi : Excuse-moi Mustapha* (le vendeur de Kebab*) je réponds vite fait.

Mustapha : Tranquille, y’a pas de soucis.

Je regarde le nom et vois celui de mon grand-frère s’afficher.

« Souley’ »

Je réponds.

Moi : Ouais, allô ?

Souley’ : Ouais, Sanae ?

Moi : Ouais ?

Souley’ : AAAAAH PUTAIN DEVINE Y’A QUI À LA MAISON ? PALALAAAA, COMMENT J’SUIS CONTENT !

Moi : Euh... j’ai vu ça. J’sais pas. Y’a qui ?

Souley’ : Y’a...

Voix derrière : DIS-LUI PAS TA RACE !

Moi : Putain c’est qui là ? Dis Souley’ j’ai pa le temps là.

Souley’ : Calme-toi c’mieux et... ouais, j’peux pas t’dire finalement.

Moi : Ah donc tu m’as appelé pour rien dire ?

Souley’ : Euh... ouais. NON J’RIGOLE, RACCROCHE MÊME PAS. Prends un troisième grec.

Moi : Pour qui ?

Souley’ : La personne qui est à la maison.

Moi : Hum.. j’prends quoi ?

Souley’ : T’PRENDS QUOI ?

Voix derrière : Comme d’hab.

Souley’ : OUAIS. T’vois le grec que tu prenais à Yûsri là, le même.

Moi : Ok. C’tout ?

Souley’ : Ouais.

Moi : D’accord.

IHSÂNE - C'est notre histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant