IHSÂNE - C'est notre histoire

Part Thirty-seven - 37.

J’étais énormément surprise ! Pas forcément agréablement non, mais surprise en tout cas. Du coup, vous savez ce que je fais ? Non. Eh bien... je me suis mise à rire. Oui, rire ! Je ne me moquais pas d’eux, loin de là ! En fait, mon rire était plus nerveux. J’ai dû rire une bonne minute, pas longtemps mais assez pour énerver la petite Soraya, qui ses sourcils froncés m’a regardé et m’a dit :

Soraya - euh... on peut savoir qu’est-ce-qu’il t’arrive ?

Moi - mdr quoi ?

Soraya - qu’est-ce-que t’as à rire comme ça ? De notre bonheur ? Tu te moques ? Ça t’amuse ?

Yûsri - Soraya...

Soraya - non mais non, c’est impoli et irrespectueux ce qu’elle fait sérieux ! Si toi tu t’en fous, moi non. Elle a pas à rire comme ça et à afficher ce sourire narquois surtout...

Moi - ouah... Calme wesh, détends-toi ûkhty ! Y’a quoi ? J’ai rien fait de mal à c’que j’sache ! Et puis... c’est pas de ma faute aussi, mon rire a été nerveux, je m’attendais pas à ça ! C’est tout, donc arrête de prendre les choses comme ça là parce que sah tu t’excites pour rien !

Soraya - MOI j’m’excite pour rien !?

Moi - c’est à qui que j’m’adresse depuis t’à l’heure ?

Soraya - NON MAIS POUR QUI TU TE...

Moi - eh, eh c’est bon commence pas à siffler dans mes oreilles là, tu vas vite me daye. Amusez-vous bien, j’me casse, Salam !

Je tourne mes talons et m’en vais mais malgré que je sois parti, j’entendais toujours cette sorcière marmonner derrière puis hurler qu’elle n’avait pas fini en me demandant de revenir. Elle s’affichait vraiment pour un rien celle-là, donc je ne la calcule pas même si en y repensant, j’avoue que j’y était allé un TOUT PETIT PEU loin et que j’avais abusé sur ce coup mais bon, comprenez moi aussi, ça a été un choc pour moi. Dîtes-vous qu’il y a une semaine encore, j’étais encore “avec lui”, qu’à ce moment là je n’aurais jamais imaginé qu’il serait en couple et que maintenant, il se pointe avec cette femme qui dit être sa fiancée. Je m’en fous un peu mais bon, voilà quoi. Comme je vous l’ai dit, ce fut un choc !

Soit, après ce petit accrochage avec demoiselle Soraya, je rejoins les mariés et la famille pour prendre quelques photos, puis une fois les miennes prises, Bréannah (ma meilleure amie) et ma sœur Soujoud viennent me voir :

Soujoud - Sanae ?

Moi - ouais ?

Soujoud - t’as prise tes photos ? Ça y est ?

Moi - oui pourquoi ?

Soujoud - pour qu’on y aille ?

Moi - où ?

Soujoud - à la salle. Il faut qu’on y aille avant pour accueillir les invités !

Moi - ah d'accord, bah allons-y !

Soujoud et Bréannah - yes !

J’attrape mon petit bouquet, puis les suis jusqu’à la voiture. On décide de prendre celle de ma sœur, qui se met au volant, moi, du côté passager et Bréannah à l’arrière. Une fois toutes bien installées, les ceintures bouclées, Soujoud démarre direction la salle.

Une vingtaine de minutes plus tard, nous arrivons sur les lieux. Soujoud se gare, nous descendons et entrons.

Première impression ? Magnifique. La salle était splendide, incroyable. Elle était super grande, super spacieuse, lumineuse, avec pour couleurs dominantes le blanc et l’argenté. Il devait y avoir une vingtaine de tables dispersées un peu partout dans la salle, formant une piste avec un long tapis blanc, orné de diamants au bout du quel se trouvait une estrade, sur laquelle était disposée un canapé.