Part Twenty-two - 22.

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x Dans la peau d'Ihsâne x

Elle s'est ensuite mise à sourire.

Action/Réaction ? Aucune. C'était comme un coup de massue reçu en plein dos pour nous.

D'un coup, une haine phénoménale s'est emparée de moi et là d'un bond, Nordine s'est levé, est allé vers elle et lui a enclenché un énorme droite. Tout le monde était surpris, sauf moi, qui ne calculais pas, je ne faisais pas très attention à la scène qui se passait sous mes yeux, j'étais comme qui dirait... ailleurs. Sérieusement, j'en venais même à ne plus rien en avoir à foutre tellement tout ça me saoulait et me fatiguait. Je me demandais même pourquoi et comment je faisais pour continuer de jouer le jeu avec lui, sachant qu'à tout moment, je peux y mettre fin...

Monia, en bonne grande gueule, se met à piailler en hurlant :

Monia : « AAAAAAAAAAAH MAIS T'ES FOU OU QUOI ? J'TE RAPPELLE QUE J'SUIS ENCEINTE PUTAIN ! TU VEUX TUER LE BÉBÉ C'EST ÇA ? »

Nordine : « FERME TA GUEULE ! T'ES ENCEINTE DU NEZ MAINTENANT ? SALE PUTAIN VA. T'EN AS PAS MARRE DE FOUTRE TA MERDE PARTOUT ? DE FAIRE DES PROBLÈMES LÀ OÙ TU PASSES ? ON EN A MARRE DE TOI MONIA, MARRE ! PLUS PERSONNE VEUT DE TOI, TU NOUS SAOULES ! TU CASSES LES COUILLES PUTAIN, CASSE-TOI ! VA RACONTER D'LA MERDE AILLEURS ! »

Elle se met à pleurer.

Monia : « T'es sérieux Nordine là ? On attend un bébé quand même... Après tout c'que j'ai fai... »

3ami Fares : « N'ose même pas terminer ta phrase ! Qu'est-ce-qu'il y a ? Qu'est-ce-que t'as fait pour lui ? Mis-à-part écarter tes jambes j'pense pas que tu ai fais autre chose alors tu vas m'faire le plaisir de ravaler tes larmes, rattraper ton ventre et t'en allé avec. On veut pas de ça chez nous, allez dégage ! »

3ami Fares continuait de lui parler, de l'insulter en voulant la faire sortir, mais elle était bien trop déterminé à faire le contraire. Limite si elles ne se tenait pas aux portes et aux meubles.

Pendant toute l'altercation, je pense que j'ai été la seule qui n'a pipé ne serait-ce qu'un mot, tout le monde essayait de faire quelque chose afin de calmer, apaiser les tensions, mais moi, rien. C'est vrai que j'étais très, très énervé, du fait de savoir que Nordine m'avait fait un autre coup de crasse qui cette fois-ci avait pris une ampleur différente, deux fois plus grande que d'habitude, voir même énormissime mais voilà, malgré ça je n'ai pas réagi, je ne réagirai d'ailleurs plus du tout désormais, qu'il fasse sa vie de son côté, règle ses problèmes et moi je ferai de même, du mien. Tout ça, ma mère l'avait bien remarqué. Du coin de l'œil, je la voyais m'observer, d'un regard... questionneur. À un moment, je décide de lever ma tête pour voir et en effet, elle m'observe.

Moi : « Qu'est-ce-qu'il y a ? »

Yemma : « Suis-moi. »

Elle se lève, je fais de même puis nous sortons de la pièce sous le regard de Nordine. Elle longe le couloir et entre dans une chambre, suivit de moi-même, qui referme la porte. Elle m'invite à m'asseoir, je le fais, tandis qu'elle, reste debout, les bras croisés et me fixe.

Moi : « Quoi ? Pourquoi tu m'regardes comme ça d'puis t'à l'heure ? »

Yemma : « Pourquoi ? Parce que j'me demande pourquoi tu n'réagis pas pendant qu'il se passe tout ça là, sous tes yeux en plus. »

Moi : « De quoi tu m'parles ? »

Yemma : « Tu veux que j'te fasse un dessin ?! La mrah (la fille*) elle est en train de s'emparer de ton mari sous tes propres yeux, elle te provoque et toi tu ne dis rien ?! Ce n'est pas toi qui se fait passer pour une grande gueule au moindre mot prononcer dis-moi ?! Alors pourquoi tu ne t'affirmes pas là ?! Va la voir ou plutôt va LES voir et dit leur ce que tu penses vraiment merde ! »

IHSÂNE - C'est notre histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant