IHSÂNE - C'est notre histoire

Part Thirty-nine - 39.

Le lendemain matin, c’est après avoir passé, de loin, la plus merveilleuse des nuits, que je me réveille dans les bras de mon cher mari. En voyant mes yeux s’ouvrir, il se met alors sur moi, me regarde droit dans les yeux et me dit :

Lui – ça va ?

Moi – hum... oui.

Lui – t’as passé une bonne nuit ?

Il sourit.

Moi – la plus merveilleuse de ma vie.

Je lui souris à mon tour.

Il embrasse mon front, mon nez puis ma bouche.

Lui – mdr parfait alors.

Je l’embrasse à mon tour, il se rallonge puis je me mets sur son torse. Je lui caressais ce dernier, tout en l’écoutant parler, les yeux fermés. Nous parlions un peu de tout et de rien surtout puis au bout d’un certain temps, nous avons quand même décidés de sortir du lit. Du coup, j’y vais en première laissant Nordine qui devait faire je ne sais quoi. Je me douche tranquillement, fais tout ce que j’ai à faire puis vais m’habiller. Ce jour là, il ne faisait pas très beau mais le temps était bon quand même, si vous voyez ce que je veux dire, j’opte donc pour un petit jean slim blanc et une chemise en jean bleue. J’attache ensuite mes cheveux de sorte à ce que ce soit une queue de cheval assez haute puis sors de la salle de bain. Je retourne dans la chambre, Nordine n’y est plus. Je l’arrange un peu, fais le lit, tout ça puis vais préparer le petit-déjeuner.

Bon, je passe 2 mois. Nordine et moi filions le parfait amour, tout allait pour le mieux dans notre couple, nous nous rapprochions chaque jours un peu plus et tant mieux.

Soit, ce jour-là, ne me sentant pas très bien, j’avais décidé de rester à la maison. J’étais donc toute seule sachant que Nordine travaillait et ne revenait pas avant 21 heures donc il faut avouer que je m’ennuyais vraiment. Me sentant mieux, j’ai alors décidé de contacter Bréannah histoire de savoir si elle était libre pour sortir cette après-midi. Je prends alors mon téléphone, lui envoie un message puis après quelques minutes elle me répond qu’elle arrive. Je me lève alors pour aller me préparer, mais au même moment, une forte envie de vomir me prend. J’accours alors dans les toilettes et me mets à vomir. Alors là, inutile de vous dire que je me sentais affreusement mal donc plus la peine de penser à sortir maintenant. J’ai dû rester pendant une bonne dizaine de minutes, assise au pied de la cuvette à essayer d’arrêter ces vomissements avant que Bréannah m’envoie un message me demandant de descendre. Je l’appelle aussitôt :

Bréannah – ouais allô t’es où ?

Moi – ah...

Bréannah – quoi ? Qu’est-ce-qu’y’a ? Parle non ?

Moi – putain Bréannah j’me sens maaaaaaal...

Bréannah – pourquoi ? Y’a quoi ?

Moi – j’sais paaaaas...

Je me mets à pleurer.

Moi – j’ai mal au crâne depuis hier, j’ai mal au dos, au ventre et aujourd’hui j’ai commencé à vomir. J’sais pas c’que j’ai et ça commence vraiment à me saouler.

Bréannah – ok d’accord mais pleure pas ça va s’arranger.

Moi – mais c’est pas d’ma faute, j’ai mal Bréannah.

Bréannah – je sais ma puce. T’es où là ?

Moi – dans les toilettes.

Bréannah – ok. Je monte te chercher puis on va à l’hôpital ?

Moi – oui s’il-te-plaît.

Bréannah – ok j’arrive bouge pas.

Tu m’étonnes que je ne bougerai pas. Je reste alors par terre, à attendre que Bréannah monte, les larmes aux yeux. Heureusement que la porte d’entrée n’était pas fermé à clé. Elle monte alors, entre et me retrouve dans les toilettes.

Bréannah – ça va aller ma puce, calme-toi. Viens.

Elle me relève, me prend dans ses bras, je me calme alors puis elle me ramène dans la salle de bain, là où elle attache mes cheveux et me débarbouille le visage.

Bréannah – ça va mieux ?

Moi – oui un peu, merci.

Bréannah – c’est normal... Alors dis-moi ce que t’as.

Je lui explique.

Bréannah – ah je vois et c’est vraiment douloureux ou... ?

Moi – pas tellement mais ça me fait quelque chose.

Bréannah – t’as pris des médicaments ?

Moi – oui mais rien.

Bréannah – ok je vois. Bon bah j’te laisse te préparer, puis on y va ?

Moi – d’accord.

Bréannah – ok, je vais dans le salon, prends ton temps.

Elle me fait un bisou sur la joue puis me laisse.

C’est grave à quel point je ne me sentais pas bien. Ça ne faisait qu’un jour et demi à peine qu’il m’arrivait tout ça, mais déjà j’en avais marre. En tout cas, j’avais hâte de savoir ce qui m’arrivait en espérant que ce ne soit rien de grave. Bref, donc, après ça je me brosse les dents et enfile une tenue correcte, la première qui me passe sous la main, c’est-à-dire, un bas de jogging peau de pêche turquoise et un débardeur blanc, accompagné d’une veste en cuire et d’une paire de Converses blanche.

Après ça, je cherche quand même mes lunettes de soleil histoire de camoufler cette peau pâle, lorsque Bréannah débarque dans la chambre et referme la porte derrière elle.

Moi – oh, qu’est-ce-qu’il y a ?

Elle avait l’air toute paniquée, stressée.

Bréannah – putain Ihsâne...

Moi – quoi ?

Bréannah – y’a un GROS GROS problème !

Moi – quoi putain ?

Bréannah – eh bah... y’a...

Au moment, des gros coups retentissent en provenance de la porte. J’arrête donc Bréannah et lui dis :

Moi – je reviens puisque tu parles pas.

Bréannah – SANAE N’OUVRE PAS LA...

Elle n’a à peine le temps de terminer sa phrase, que déjà, la porte est ouverte.

C’est à ce moment là que tout mes rêves se sont brisés, ont volés en éclat... Les problèmes ont commencés...

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#NayaStreet