Part Forty-four - 44.

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Mdr, lol. C’est une blague ou...

Inutile de vous dire qu’il m’a mis le mort en deux’deux. J’étais carrément prête à lui sauter dessus... Bah oui, déjà que je ne suis absolument pas du matin, lorsqu’on me réveille, qu’il ne vienne même pas me les casser avec ses ordres là ! Non mais attendez, est-ce-que ça tourne rond dans sa tête là ? Nordine et moi ? Terminé ? JAMAIS.

Je me suis donc mise à le regarder fixement, droit dans les yeux et dans ces derniers nous pouvions y voir de l’énervement, de la haine, je ne sais pas vraiment mais rien de bon en tout cas, du coup, après ce qu’il m’a dit, mon fameux rire nerveux à pris le dessus, ce qui n’était pas du goût de Souley.

« Souley : en plus de ça tu t’moques de moi ? »

Je n’arrivais carrément plus à m’arrêter sérieux. J’étais tellement morte de rire, que je me suis retrouvée contre le mur à me tordre de rire. Mon geste a sûrement été la goutte de trop dans le vase car aussitôt, je me suis retrouvée la tête contre le mur, à 5 centimètres d’un trou énorme fait par le coup de point énorme qui avait été porté par Souley. Je m’arrête alors net, mon frère n’était carrément plus le même. Il était rouge bordeaux, les veines ressortantes... il faisait peur à voir.

« Souley : T’AS VU ?! T’AS VU C’QUE J’FAIS À CAUSE DE TOI GROSSE CONNE VA ?! POURQUOI T’ÉCOUTES PAS QUAND ON T’PARLE ?! »

Je ne réponds pas et tourne le regard.

« Souley : T’AS VU C’QUE J’VIENS D’FAIRE LÀ AH OUAIS ?! ALORS SI TU VEUX PAS AVOIR LA MÊME SUR TON FRONT, BARRE-TOI TOUT DE SUITE DANS LA CHAMBRE, VAS FAIRE TES AFFAIRES ET ON Y VA ! »

Cette fois-ci, je ne discute pas et fais ce qu’il me dit. Contrairement à tout à l’heure, je rigolais moins, j’étais même, au bord des larmes, j’étais super énervé du coup je n’ai pas dit un seul mot pendant que je faisais mes sacs. J’y jetais tout ce qui me passait sous la main lorsque Brénnah débarque en furie dans la chambre et balance d’un coup, tout mes sacs.

« Moi : EH MAIS À QUOI TU... »

Elle ne me laisse même pas le temps de finir et pointe son doigt vers moi, l’air super énervée... et c’est peu de le dire...

« Bréannah : ALORS TOI... MAIS TOI TU VAS VITE FERMER TA GUEULE ET BIEN M’ÉCOUTER D’ACCORD PARCE QUE SUR MA VIE QUE LÀ J’COMMENCE VRAIMENT À ÊTRE SAOULÉ DE TOI ! J’AI TOUT ENTENDU AVEC TON FRÈRE, TOUT CE QUE VOUS VOUS ÊTES DIT JE L’AI ENTENDU ! À QUOI TU JOUES DIS-MOI TOI ? C’EST QUOI TON PROBLÈME HEIN ? T’ES CONNE ? T’AS UN SOUCIS ? COMMENT ÇA TON FRÈRE TE DEMANDE DE FAIRE TES AFFAIRES ET TOI COMME UNE CHIENNE TU TE LAISSES FAIRE HEIN ? NON MAIS TOI... MAIS TOI... Aaaaaaanh sur ma vie elle m’énerve...

Moi : NON MAIS...

Bréannah : TA GUEULE, TA GUEULE ET HAUSSE MÊME PAS LE TON SUR MOI PARCE QUE J’SENS QUE J’VAIS FAIRE UNE DINGUERIE LÀ ! MAIS DIS-MOI PAR OÙ TU RÉFLÉCHIES ? TU VEUX T’EN ALLER ? C’EST ÇA ? NORDINE EST EN PRISON ET AU MOINDRE PROBLÈME QUI S’PRÉSENTE TU T’EFFONDRES ET MAINTENANT T'ABANDONNES ? T’AS QUELLE ÂGE DIS-MOI SANAE ? T’ES PAS MARIÉE ? T’ES PAS ENCEINTE ? DIS-MOI À QUELLE ÂGE T’ARRÊTERAS D’ÊTRE AUSSI ATTENTIVE À C’QUE DISENT LES AUTRES ? TON FRÈRE TE DEMANDE DE RENTRER ? DE TOUT QUITTER ? TU VEUX FAIRE C’QU’IL TE DEMANDE ? OK, VAS MAIS DIS-TOI BIEN QU’UNE FOIS LE SEUIL DE CETTE PUTAIN D’MAISON FRANCHIE TU POURRAS TIRER UN TRAIT SUR NORDINE... ET MOI. Pff... »

Sur ces mots, elle sort et moi bah... Je reste plantée là, comme une conne à fixer le sol. J’étais mal, tellement mal que Bréannah le prenne comme ça et me parle de la sorte mais le pire dans tout ça c’est qu’elle avait totalement raison. J’aime Nordine, je l’aime plus que tout même. Il est en prison, certes mais dans quelques mois je lui donnerai un enfant et puis... maintenant je suis assez grande pour prendre mes propres décisions putain !

IHSÂNE - C'est notre histoireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant