Chapitre 4 : Saskia

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J'étais en nage. Je n'en pouvais plus mais je n'avais aucunement l'intention de m'arrêter. Danser était une seconde nature pour nous. Nous en avions tout autant besoin que de manger ou boire.

Cela était la vie que je m'étais choisi. Une vie faite de travail et de joie, entourée par des personnes qui valaient la peine de s'investir.

Cette soirée était de la folie. Les gens nous encourageaient. Certains nous défiaient. Cela restait bon enfant. Nous nous amusions tous comme des gosses.

Après avoir dansé, pratiquement, toute la soirée avec Jared. Je m'étais mise en binôme avec Krissy. S'il y avait bien une chose qui pouvait faire péter les plombs aux mecs, cela était deux filles qui dansaient langoureusement ensemble. Du haut de nos vingt-deux et vingt-quatre ans, nous étions de grandes gamines. On aimait jouer.

Alors que nous entamions une nouvelle chanson ensemble, une main vint se poser sur mon épaule. Persuadé que cela était une nouvelle personne qui voulait me proposer une danse, je me retournais, tout sourire, et tombait sur le visage reconnaissable, malgré les stroboscopes qui occultaient ma vision, de Fred, un des gars de la sécurité du club. Il approcha son visage du mien pour me parle à l'oreille, avec un air toujours aussi sérieux.

- On te demande dans la partie VIP, ma belle, cria-t-il.

Je me reculais pour le regarder, un sourcil levé. Les VIP étaient des êtres à part. Il n'était jamais bon d'être demandé dans cette partie-là du club. Je me rapprochai, sur la pointe des pieds.

- Qui ?

- Un mec peu recommandable.

- Peu recommandable, répétais-je. Tu m'étonnes ! Ajoutais-je, un sourire narquois aux lèvres. Ouvre la voie !

Il n'aimait clairement pas cela. Il n'avait pas à s'inquiéter autant. Ce n'était qu'un mec de plus, qui triquer sur la façon dont on bougeait. Il n'était pas le premier à demander après Krissy ou moi. Habituellement, Trent venait avec nous mais il était introuvable. De toute manière, je n'avais pas besoin de lui. J'avais suffisamment de caractère pour m'en sortir toute seule. À moins que, ma grande gueule ne plaise pas à mon nouveau fan.

Je fis signe à Krissy de poursuivre sans moi, et commençai à suivre Fred parmi les fêtards avant de prendre appui sur mes genoux et sautais jusqu'à m'accrocher, tel un singe, sur son dos, en riant.

- Tu crois que je peux te faire perdre ta crédibilité de gros dur en montant sur ton dos, Freddy ?

Ma phrase eut bon de le faire rire, ce qui provoqua, à nouveau, mon hilarité alors que nous progressions dans la salle en direction des escaliers qui séparaient les géants de ce monde des petits gens.

— Jamais, petite chose. Je suis bien trop beau et costaud pour ça, dit-il sur un ton moqueur.

Fred était un des videurs qui trainait dans le club, à veiller à ce que tout se déroule pour le mieux. C'était un gars super qui s'acharner à la tâche pour offrir une vie stable à sa femme, et son futur bébé. Il avait tout mon respect. Avec le temps, nous étions même devenus amis et j'adorais Steffi, sa femme.

— Comment va Steffi, petit Fred ?

— Elle va bien. Elle a atteint son quatrième mois de grossesse et elle est plus heureuse que jamais, souriait-il doucement.

— Et toi, futur papa, comment vis-tu ça ?

— Comme si les porte du paradis s'ouvrait pour moi.

Sa remarque m'attendrit, irrémédiablement, et je lui passais la main dans les cheveux pour les frictionner affectueusement en déposant un petit bisou sur sa joue. Il était l'homme le plus adorable qu'il m'avait été donner de rencontrer dans toute ma chienne de vie. Steffi avait beaucoup de chance de l'avoir dans sa vie.

The price of freedom ( En réécriture (9/39))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant