Je me garais rapidement dans un dérapage peut contrôler devant la maison. Je sortis prestement, sans fermer ma portière, au bord de l'implosion et la tirais hors du véhicule. Une fois dehors, je la hissais sur mon épaule, toujours sans mot dire et montait le parvis qui menait à la porte d'entrer puis montaient les deux étages qui menaient à notre chambre. Dans ma précipitation, je n'avais pas coupé le moteur de la voiture mais n'en avais cure. Je poursuivis mon chemin et pénétrai dans la pièce. Je la déposais délicatement sur le lit et fus saisie, un instant. Elle était magnifique, étendu sur notre lit, les cheveux en corolle, les bras écarter, les genoux plier, les cuisses écarter prêt à m'accueillir entre elles, ses prunelles me lançant un appel à la luxure animale, elle se tortillait sensuellement.
En me voyant immobile, devant la vision qu'elle m'offrait, elle ramena ses mains à elle et commença à effleurer son ventre en remontant jusqu'à ses seins, tout en me fixant de cette lueur lubrique qui menaçait de me faire éjaculer dans la seconde.
Trois mois d'abstinence et j'allais me ridiculiser devant cette créature se jouant de moi malgré son innocence.
Elle fit passer son débardeur noir et sa brassière de sport, au-dessus de sa tête, pour m'exposer sa douce poitrine, qu'elle caressa doucement en se tortillant. Lentement, elle fit le sens inverse et descendit jusqu'à la ceinture de son short, défit le bouton puis descendit sa braguette pour mieux faire coulisser son vêtement sous ses fesses. Elle ne pouvait aller plus loin sans se lever, elle leva alors un sourcil en ma direction, m'intimant de le faire à sa place mais il me fallait encore une minute si je voulais être en capacité d'être l'amant qu'elle méritait pour sa première fois. Je ne pouvais me montrer sauvage. Je devais être doux et attentif, pour cela il fallait que je me calme impérativement.
- Je sais ce que tu fais, Alek. N'aie pas peur. Sois toi-même. Je te veux, toi, entièrement. Montre-moi à quel point tu me veux, dit-elle d'une voix si basse et profonde que cela me fit sauter tout contrôle.
J'attrapais, brusquement, son short et le fit valser à l'autre bout de la pièce. Sa culotte en dentelle subit le même sort.
Alanguie, nue et offerte, Saskia était sublime. Une émotion particulière me comprima la poitrine si fort, que je dus fermer les yeux, un instant. Mon excitation était à son paroxysme lorsque je soulevais les paupières.
J'enlevais ma veste de costume, je fis sauté les boutons de ma chemise, avec précipitation, puis l'enlever avant de me laisser tomber sur son corps en me retenant de mes mains afin de ne pas l'écraser. Les yeux rivés sur ses lèvres, j'entrepris de les couvrir des miens, une fois à porter d'elle. Je la dévorais avec tellement de dévotion que je m'effrayais moi-même. Je voulais marquer tout son corps de déesse de mon empreinte. Qu'elle comprenne qu'elle était mienne, corps et âme. Que je ne permettrais jamais à quiconque de me la prendre. Je me sentais propriétaire pour la première fois de ma vie.
Je frottais ma queue contre elle si durement que je me pouvais plus réprimer les grondements qui jaillissaient de ma gorge. Mon sexe était si douloureux que j'aurais pu en gémir. Je n'en pouvais plus. J'avais besoin de la pénétrer au plus vite mais lorsque je me détachais d'elle pour la regarder, je ne pus que me réfréner.
Ses yeux brillaient d'une lueur que je lui connaissais depuis peu de temps. Elle haletait si fort que son souffle me parvenait alors que je m'étais éloigné d'elle. Sa main se souleva lentement pour venir se poser sur ma joue. Je fermais les yeux à ce contact.
Je me mis de nouveau au-dessus d'elle avec plus de délicatesse, déterminer à ralentir les choses pour lui donner ce qu'elle voulait et ce qu'elle méritait.
- Mets tes mains au-dessus de ta tête et ne bouge plus, mon ange.
Elle accéda à ma demande et je l'embrassais de nouveau mais avec tendresse, cette fois, tout en baladant mes mains sur ses côtes pour mieux les faire glisser sur son ventre, puis sur ses cuisses, ce qui la fit gémir. Je m'éloignais de sa bouche afin de garder le contrôle de la situation.
Je la fixais dans les yeux alors que ma main dérivait vers son clitoris. Son souffle se coupa puis elle expira brutalement lorsque mes doigts se mirent en mouvement.
J'avais toujours su que Saskia était la confiance personnifier mais la voir me fixer en retour sans jamais détourner les yeux alors que je lui faisais prendre son pied avec mes doigts m'excitait plus que jamais. À chacun de mes gestes, ses prunelles s'embraser d'un feu purement charnel qu'elle tenait à partager avec moi. Ses mains se contractèrent en poing afin de s'adjoindre aux moindres mouvements.
Elle était parfaite. Docile. J'aimais cela.
Je changeais de position, pour me glisser de son côté droit, afin d'avoir plus d'accessibilité à sa chatte. De mon pouce, je continuais à titiller son clitoris alors que j'introduisais un doigt entre les parois serrées de son vagin, puis deux et entreprenais des vas et viens rapide, en écho des battements de mon cœur.
Puis son corps se raidit entièrement, sa bouche s'ouvrit un peu plus, ses gémissements se firent plus bruyants. Elle força ses cuisses à rester grandement ouvertes allant contre son instinct de les resserrer.
- Alek, gémit-elle sourdement alors que l'orgasme la submergea de part en part.
Elle n'était donc pas de ces femmes à hurler lors de l'orgasme ? Vraiment parfaite.
Ainsi je pourrais la prendre dans n'importe quel lieu, pensais-je en faisant déjà une liste de tous les endroits où je voulais Saskia nue et offerte à notre plaisir, tout en retirant mon pantalon et mon boxer, plus près que jamais à faire de cette femme, la mienne.
Alors qu'elle redescendait tout doucement du monde délicieux des orgasmes, je restais debout, nu, devant elle et l'observer tout en me caressant doucement, appréciant la vue qui m'était donnée de voir. Le plaisir m'envoyait des décharges dans tout le corps mais cela n'était pas suffisant. C'était ses mains, sa bouche, que je voulais partout sur moi.
En l'imaginant me prendre dans sa bouche, je faillis éjaculer sans prévenir. Je cessais donc de me cajoler en retirant, prestement, l'image que mes pensées m'envoyaient pour me concentrer sur la femme qui était, visiblement, revenue à elle. Lorsque mes yeux, qui étaient rivés sur la chatte ruisselante de Saskia, remontèrent sur elle, je ne pus que constater que les siens étaient rivés sur ma bite. Elle me dévorait du regard en se passant la langue sur les lèvres et je sus ce que pouvaient éprouver les femmes face un homme un peu trop insistant. Cela n'était pas sans m'en déplaire, cela dit.
Elle se releva soudainement pour se mettre debout face à moi. Elle posa ses petites mains sur ma taille et me força à pivoter afin que je sois dos au lit puis, m'attendant à ce qu'elle allait faire, je me laissai tomber sur le matelas lorsqu'elle me poussa. Allongé sur le dos, bras derrière le crâne, m'en servant de coussin, je la regardais monter sur moi.
Elle avait faim de moi, j'avais faim d'elle et nous avions toute la journée... toute la nuit pour nous repaître de l'autre.
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The price of freedom ( En réécriture (9/39))
RomanceUne jeune femme, s'étant trouvé dans la danse une porte de sortie à sa vie misérable, vit à Vegas. Elle est drôle, joueuse, pétillante mais peut s'avérer sérieuse, bosseuse et d'une générosité incroyable. Elle a défini sa vie en fonction de son peti...