Chapitre 31 : Saskia ( +18)

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Le désir charnel. Le sexe. La baise. Tout cela, quel que soit le nom donné, m'était toujours passé au-dessus de la tête. Pas intéresser, avais-je répété sans cesse.

Quelle erreur de jugement.

Ce n'était pas du désintérêt, j'attendais juste la personne qui serait me faire ressentir un orgasme si puissant qu'il me ferait quitter la terre pour effleurer du bout des doigts le paradis et cela n'était pas possible si l'amour n'entrait pas en ligne de compte.

Être touchée, aussi intimement par la personne qui comptait tant à mes yeux, était si bon que j'avais l'impression qu'au moment fatidique tout m'avait englouti. L'orgasme balaie tout sur son passage et m'avait laissé démuni face à lui. La petite mort portait bien son nom. Durant un moment, si infini et pourtant trop court, je n'avais plus senti les battements de mon cœur, je n'avais été en capacité de réfléchir. Je n'étais plus tout en étant tout. J'avais, durant quelques secondes seulement, ressenti chacune de mes terminaisons nerveuses explosées. Je vivais chacun de mes mouvements mais pas de l'intérieur de mon corps. Comme si mon orgasme m'avait fait vivre une décorporation sensationnelle. Cela avait été si absolu que j'avais pris mon temps pour redescendre et revenir à moi. J'avais eu l'impression d'avoir vécu quelque chose d'irréelle, d'exceptionnelle.

Aux combles de mon excitation, lorsque j'étais revenu à moi, Alek était debout face à moi, les yeux rivés sur mes parties intimes en se caressant lentement, la bouche entrouverte. Cela m'avait fait mouiller, instantanément.

Il m'avait offert un plaisir sans nom. Je voulais lui rendre la pareil. C'est alors que je me levais alors qu'il avait les yeux fermer et crisper. Je passais mes mains sur lui pour l'obliger à s'allonger sur le lit puis monter sur lui. Je n'avais jamais fait, ce que je m'apprêtais à faire mais avais vu assez de films pornos pour savoir comment m'y prendre, je me mis alors au travail afin de lui offrir les mêmes sensations que celles ressentit plus tôt.

Je le pris en main, à la base de son sexe puis sorti la langue, les yeux rivés dans les siens, puis lécher doucement son gland avant de l'engloutir dans la bouche, l'enfonçant profondément au fond de ma gorge, ce qui le fit se contracter en grognant de contentement, à mon plus grand plaisir. Je le fis ressortir de ma bouche, lentement, tout en le tétant de tout son long comme s'il s'agissait d'une tétine tout en faisant descendre une de mes mains vers mon entrejambe et l'autre vers ses testicules. Je nous caressais, synchroniquement, en continuant mes vas et viens.

Sa tête partie en arrière alors qu'il plongea ses mains dans mes cheveux pour les attraper durement. Son bassin fit des vas et viens dans ma bouche alors que je continuais à jouer de ma langue pour le titiller. Ses mouvements devinrent de plus en plus rapides et incontrôlés alors qu'il me pilonnait la bouche jusqu'au fond de ma gorge, en immobilisant ma tête, les miens suivirent le mouvement sur mon clitoris et ses couilles, augmentant la pression dans mon bas-ventre. Ignorant les haut-le-cœur, je l'encourageais à poursuivre ses mouvements jusqu'à jouissance.

Nos corps se raidirent violemment, simultanément, alors qu'il se déchargeait dans ma bouche sous des grognements bestiaux. J'avalais tant bien que mal sa semence tout en essayant de me remettre de mon propre orgasme.

Nous restions quelques minutes immobiles et silencieux, lui allongé sur le lit, les pieds poser au sol, moi, à genoux entre ses jambes, la tête poser sur sa cuisse à quelques centimètres de sa queue au repos.

Quand son sexe se remit en branle. Il était de nouveau excité. Je relevais la tête et vu que ses yeux étaient braqués sur moi. Sans un mot, il s'assied sur le lit, passait ses mains sous mes aisselles et me soulevait pour m'allonger à sa gauche puis il m'embrassa avec tellement de tendresse, avant de poser son front sur le mien, que je dus fermer les yeux pour lui cacher mon émotion.

Je le sentais se relever. Un bruit de papier qui se déchirer se fit entendre puis silence.

Jusqu'à le sentir monter sur moi, sans jamais m'écraser, m'obligeant à rouvrir les yeux pour le fixer avec amour. Cet homme exceptionnel était mien et je ne pouvais mesurer ma chance tant elle était immense. Les traits très sérieux, il déposa un baiser appuyer sur mes lèvres au moment où il pénétra en moi, doucement, puis m'enjoint à ouvrir la bouche pour m'embrasser plus profondément lorsqu'il atteint mon hymen. Je bloquais mon souffle et il cessa de m'embrasser, il posa son front, de nouveau, sur le mien puis me regarda intensément.

- C'est toi. Ce sera toujours toi. Prends-moi entièrement, Alek, murmurais-je en soufflant lorsqu'il hésita.

Mes mots allumèrent un feu en lui. Il déposa un léger baiser dans mon cou puis entra jusqu'à la garde en moi, d'un coup sec. Un petit pincement me fit grimacer avant de disparaître, je me détendis, les muscles de mon vagin se décontractèrent et le membre de mon mafieux s'activa lentement. Je hochais la tête pour lui faire comprendre qu'il pouvait y aller alors qu'il serrait les dents pour s'obliger à être doux. Il ne se fit pas prier plus longtemps et se mit à entamer de profond vas et viens sous mes gémissements sourds. Chaque son qui sortait de ma bouche semblait lui faire perdre les pédales car chacune de mes complaintes de plaisir rendait ses mouvements plus rapide, plus brutale, plus délicieux.

Chaque partie de sa queue qui entrait en contact avec ma chatte m'envoyer plus haut dans les cieux. Cela allait être plus brute, plus exquis que mon orgasme précédent. Je n'avais pas l'impression que je pourrais me remettre d'une telle sensation, je montais trop vite, trop violemment...

L'orgasme me submergea de part en part si bien que chacun de mes muscles se raidit douloureusement. Mon vagin se contracta si fort qu'il en était presque impossible pour Alek de ne pas s'en sentir aspirer, le pompant de tout son jus. Il grognait à chacune de mes aspirations interne jusqu'à ce que mon corps accepte de le relâcher, enfin, au bout d'une longue minute.

Mon esprit réintégra mon corps à regret. Je me sentais alanguie, faible. Plus aucun de mes muscles ne me répondit. Je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps. Alek semblait être dans le même état, puisqu'il se laissa tomber lourdement sur moi sans plus bouger, un orteil.

Au bout d'un long moment, Alek pivota son corps pour s'allonger sur le dos, retira le préservatif, alla le jeter dans la corbeille de la salle de bain puis vint se rallonger et m'emporta à lui, si bien que je me retrouvais alanguie sur lui, de tout mon long. Ses bras m'emprisonnèrent, me maintenant serré contre lui. Une chaleur dévorante me fit vibrer la poitrine, accélérant les battements de mon cœur.

C'est sans honte aucune que je capitulais devant l'homme.

Je posais une main sur sa poitrine, au niveau de son cœur, puis déposer ma tête à côté.

- Je le veux, soufflais-je de désarroi et de peine sachant que l'homme n'était pas homme de sentiment.

L'homme retint son souffle en entendant mes mots mais resta affreusement silencieux. Peu accoutumés à retenir mes mots, je continuais en prenant sa main pour la déposer sur mon propre cœur.

- Toi, dans tous les cas, tu as le mien entre tes mains.

Sans un mot de plus, il me renversa pour me regarder dans les yeux avec une émotion indicible.

- Il est à moi ? demande-t-il gravement.

Je hochais la tête, naviguant entre bonheur et tristesse.

- Dis-le, exigea-t-il doucement.

- Il est à toi, soupirais-je vaincue.

Ses yeux s'illuminèrent alors qu'il resserra son étreinte plus étroitement, sur ma taille.

- Tu m'aimes ?

Un instant d'hésitation, non pas que je n'étais pas sûr de moi mais plutôt par fierté, s'écoula puis :

- Oui, Alek.

- Dis-le, ordonna-t-il d'une voix plus faible et plus profonde, révélant son émotion.

- Je t'aime, Alek.

Ses lèvres atterrirent sur les miennes, violemment alors que sa queue s'était glissé en moi en un temps-record, prêt pour un second round. 

The price of freedom ( En réécriture (9/39))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant