Chapitre 36 : Alek

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Après avoir fait le tour rapide des locaux sous les explications exalter de ma danseuse, nous retrouvions dans sa salle de classe.

Je pris la main de Saskia et chopper une chaise, contre le mur, pour la menait au milieu de la pièce, les hostilités allaient commencer alors autant s'y mettre. Je m'assieds sur le siège et prit ma danseuse par la taille pour l'asseoir sur mes genoux. Elle ne se fit pas prier. Ses amis firent de même, les yeux rivés sur les armes qui ornaient la ceinture de mon pantalon.

Un fois installés, le silence se fit assourdissant.

- Alors comment les cours avancent ? Mes élèves s'en sortent bien ? commença Saskia, enjouée.

- Tes anciens élèves, tu veux dire. Puisque d'apparemment, tu ne comptes pas revenir, marmonna Jared, d'un œil assassin.

- Jared, tu arrêtes tout de suite, avertis Trent.

- Tu vas revenir faire cours, Saskia ? demanda la seule autre fille du groupe.

- Je suis désolée mais non, Krissy, annonça-t-elle en baissant la tête avant d'englober le groupe du regard ; je sais que cette école était un projet en commun. Un moyen de nous sortir de notre misérable vie sans pour autant oublier de là où nous venons mais la vie vient de m'offrir quelqu'un de merveilleux. Une personne que j'aime et qui m'offre tant.

- C'est ta première histoire d'amour... Tu te trompes peut-être... tu y as pensé ? demande l'homme le plus à notre droite, Ben.

- Je vais être franche, oui. Je me suis poser la question, révéla-t-elle en me lançant un coup d'oeil inquiet ; peut-être était-il qu'un béguin passager... Une amourette sans avenir...

Mon corps se crispa de colère avant qu'elle ne poursuive.

- Mais ce n'est pas le cas... continua-t-elle en se tournant, soudainement vers son amie, krissy ; Je me suis donné à lui, annonça-t-elle en la regardant intensément alors que la femme hoqueta puis se leva comme un ressort.

- Vraiment ? demanda-t-elle confirmation en s'approchant de nous.

- Oui, souriait Saskia jusqu'aux oreilles.

- Mazl-tov, meyn ziskeyt

Les larmes aux yeux, les deux jeunes femmes se regardèrent un moment avant qu'un raclement de chaise interrompt le moment. Jared sorti en trompe de la pièce laissant un froid dans la salle.

- Tu es sûr de toi, ma puce ? Tu vas repartir en Russie ? s'assura Trent.

- Oui, Trent. Ma vie doit se faire auprès de l'homme que j'aime... Tu me connais... Je suis quelqu'un de réfléchi. Je n'agis jamais sans analyser toutes les options qui me sont offertes. C'est la vie que je choisis. Je l'aime, fini-t-elle par dire dans un cri du cœur, espérant obtenir la bénédiction de ses amis.

La colère, de voir ma femme dans cet état, me sortit de mon mutisme.

- Saskia a fait un choix, par elle-même mais souhaitait quand même vous en faire part, avec le secret espoir qui vous comprendriez et l'accepteriez. Vous comptez pour elle. Ne lui faites pas de peine et donnez-lui votre bénédiction, dis-je froidement, menaçais à demi-mot.

Je ne tolérais pas plus longtemps, la lueur de peine dans son regard, je fusillais alors du regard ces personnes qui s'acquéraient le droit de la juger.

- Oui... oui bien sûr qu'on est heureux pour toi, ma Sassy, commença Krissy d'une voix émue ; c'est juste que tu vas nous manquer... énormément.

- Si tu es heureuse là-bas, en Russie avec cet homme alors on ne peut qu'accepter, ma puce. On sera toujours là pour toi, compléta Billy.

- Tu vas vraiment me manquer, Saskia. Toi et moi... On se connaît depuis si longtemps. On marche ensemble... On court ensemble... On tombe ensemble et on se relève ensemble. On a toujours fonctionné comme ça mais tu as raison... même si, pour être franc, j'aurais préféré que tu choisisses un homme normal, qui ne trempe pas dans de sales affaires, je ne souhaite que ton bonheur et si c'est avec lui alors il fera aussi partie de la famille, déclara Trent avec réticence.

Saskia se releva de mes genoux pour se jeter dans les bras de celui-ci, ému aux larmes. Krissy s'approcha de moi en me voyant serré les mâchoires pour m'empêcher de faire une connerie.

- Ne vous en fait pas. Il ne se passera jamais rien entre eux. Leur amour est purement fraternel. Il ne la voit que comme une sœur et inversement.

- Tu vas tellement me manquer, toi aussi, dit Saskia à Trent ; vous pourrez venir et je reviendrai de temps en temps. Il faut que vous voyiez la Russie. C'est un pays magnifique. J'en suis instantanément tombé amoureuse.

- Nous verrons bien. Quand partez-vous ? me demanda-t-il directement en me tendant la main.

Je la lui pris et la serra.

- Nous pouvons rester deux jours. Cela te va, mon ange ?

Elle me sauta dans les bras, passant ses bras autour de ma nuque et ses jambes autour de mes hanches puis déposa un baiser appuyer sur mes lèvres.

- C'est parfait, mon mafieux, murmura-t-elle pour ne pas être entendue par les autres.

Je grognais en pressant ses fesses de mes deux mains en tentant de me contrôler afin de ne pas la baiser, devant ses amis. Socialement, cela n'était pas convenable, pensais-je en pressant ma queue tendue contre son clitoris mouiller et brûlant.

- Il faut que je passe aux toilettes, annonça-t-elle en se tortillant.

Pensant qu'elle souhaite être relâchée, je commençais à défaire mon étreinte, lorsqu'elle resserra les jambes sur ma taille en me regardant intensément.

- Alek, tu m'accompagnes ? Tu n'as pas encore vu, les toilettes, joua-t-elle aux innocentes.

Comprenant, ce qui m'attendait, je mis mon corps en branle et fonçais vers la sortie, sous les regards mitigés de Billy, Ben et Trent et amusé de Krissy.

The price of freedom ( En réécriture (9/39))Où les histoires vivent. Découvrez maintenant