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- Izuku ... tu exagères quand même ...

Le dénommé Izuku se retourna vers le grand vêtu d'une large cape noir et donc le visage n'était que fumée. Il haussa un sourcil, et d'un seul coup, fit apparaître ses vêtements, enlevés plus tôt, ainsi que le sac. Il se rhabilla en silence avant de se tourner vers Black Mist, le visage on ne plus sérieux, des yeux d'un rouge sombre et ombragé par ses cils noirs. D'un ton sec, il s'adressa à son aîné.

- Je n'ai rien fait de mal. Au contraire, ce que je vais rapporter au maître est d'une importance capitale. Tu n'as pas à juger mon travail. Tu as échoué avec Tomura, tu n'as pas à me critiquer. Alors tais-toi et emmène moi au maître.

Soufflant d'exaspération, Black Mist s'effectua. Dans la ruelle où ils se trouvaient tous les deux, il ouvrit à nouveau un portail, et Izuku le traversa, son sac à la main, et un air mauvais sur le visage. Mais arrivé de l'autre côté, son sourire joviale était réapparu. Ré-ajustant ses manchettes, il traversa le long couloir dans lequel il était apparu et, arrivé devant la porte, attendit.

Derrière cette porte, il entendit des murmures, puis des cris, puis un bruit d'objet cassé. Grimaçant, Izuku posa sa main juste en dessous de son coeur. Il respira profondément, puis aperçut Black Mist à son côté. Ce dernier toqua à la porte, et les voix se turent. On entendit ensuite un léger "entrer", puis le grand ouvrit la porte, laissant passer Izuku.

- Ha ! Mon Izuku ! Te revoilà enfin !

- Maître, s'exclama le vert en ouvrant grand les bras, un grand sourire collé sur le visage. Me revoilà, en effet.

- Ha ... Je suis bien content. Viens là, allez, viens. Je t'attendais.

Affichant un sourire faux, Izuku traversa la grand pièce. Cette dernière était presque vide, excepté les quatres personnes collées aux murs de la pièce, la tête baissée, comme soumis et apeurés. Une chaise se trouvait entre lui et son Maître, mais Izuku l'enjamba et tenta de l'ignorer, sans succès. Cassée, elle était complètement éventré, et des petites flammes s'éteignirent alors qu'il l'enjambait. Du sang se trouvait même encore sur le barreau restant. Retenant un haut-le-coeur, Izuku posa un genoux à terre devant un grand fauteuil noir. Ce dernier, énorme, laissait entrevoir par derrière des câbles et des tuyaux, relié au Maître. Devant ce dernier, d'innombrables écrans étaient accroché au mur, ainsi que de nombreux flacons posés sur la tables du dessous, côtoyant le café ainsi que des seringue pleines d'un étrange liquide verdâtre.

- Mon Izuku, cesse toute cette politesse. Viens là.

L'ordre avait été murmuré, mais avait été dit doucement et gentiment. Izuku se leva donc et passa juste à côté du fauteuil. L'homme qui se trouvait dedans avait un visage ... presque inexistant. On voyait ses petits yeux méchant fixés sur les écrans. Il n'avait ni bouche, ni nez, ni oreilles. Sa peau était fripée, comme celle de ses mains. Les tuyaux lui rentraient dans la peau en de nombreux endroits, le maintenant encore à la vie. L'homme tourna alors lentement son visage vers celui d'Izuku et son regard se fit plus doux.

- Vous pouvez disposer, annonça-t-il d'un voix dure. Et allez me chercher Tomura. Tout de suite !

Un léger bruit de pas se fit entendre, puis la porte se referma.

- Tu as ce que je voulais ? demanda-t-il doucement.

- Oui, mon Maître. Tout est dans ce sac. Tout le matériel des Yakuza, plus l'argent que nous devait les sept ou huit petit gangs. Plus les ingrédients pour vos ... différentes ... expériences ...

- Bien, bien. Je suis fière de toi mon grand, viens donc sur les genoux de papa.

Se levant doucement et posant son sac tout près de la table, Izuku s'assit lentement sur l'accoudoir. La main du maître se posa sur le genoux du vert, qui réprima une grimace.

Qui est un héros ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant