Chapitre IIX

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- Que voulez-vous ?

- J'aimerais savoir ce que vous faites ici.

- Nous sommes des marchands, mentit Balin. Nous venons des montagnes bleus, et nous nous rendons dans les monts de fers.

- De simples marchands, vous dites ? J'ignore qu'elle affaire vous aviez avec les Elfes mais ça c'est mal terminé. Le maître préférerais vous mettre aux fers plutôt que d'encourir la colère du roi Thranduil.

Ah oui, le maître... Répugnant. J'effectuais une grimace en me remémorant sa tête d'imbécile, mangeant des roubignols de... Vaux mieux pas y penser.

- Si vous voulez entrer dans Lacville, il vous faut un contrebandier, rajouta Bard.

Au pire on peut y aller à la nage, hein.

- Pour lequel nous paierons le double, lui dit Balin.

Le batelier laissa donc la compagnie monter sur son bateau, seulement il tiqua sur ma présence.

- Que fait une Dame avec des nains ?

- Je suis...euuuuuuuu...

- Peu importe, me sauva Thorin. On vous a payé pour passer le lac, pas pour poser des questions.

Bard ne posa pas plus de questions et nous laissa monter sur le bateau.

Quelques instants plus tard...

- Attention ! Cria Thorin.

En effet, le batelier venait tout juste d'éviter un rocher.

- Il  cherche à nous noyer ?! S'exclama Dwalin.

- Si je voulais vous noyer maître Nain, je ne le ferais pas ici, dit Bard.

Dwalin murmura à Thorin :

- Le batelier est arrogant, on pourrait le jeter par dessus bord ?

- Bard, dit Bilbon.

- Comment ?

- Il s'appelle Bard.

- Et comment le savez vous ? Demanda un Nain.

- Je lui ai demandé.

Je me retînt de rire, il faut dire que la scène était plutôt drôle mais je ne voulais pas m'attirer la foudre des nains alors je me tut.

Plus tard, Bard ralentit le bateau.

- Les contrôleurs, dit il, cachez vous dans les tonneaux !

On fit comme il a dit.

Il s'arrêta, puis il descendit du bateau afin de donner un papier au "contrôleur".

Comme on entendait pas ce qu'ils disaient, Bilbon, qui avait un trou dans son tonneau, nous décrivait la scène.

- Ils parlent. Ils se serrent la main, chuchota le hobbit.

- Le scélérat ! Il nous a vendu ! S'exclama Dwalin avant qu'on ne lui verse des poissons sur la tête.

En fait, il n'y eu pas que Dwalin qui eu des poissons sur la tête. Les  nains, Bilbon et moi  aussi. Le deux hommes se rapprochèrent . On put entendre leur conversation.

- Rien à déclarer ?

- À part que je suis gelé et pressé de rentrer, non.

- Tout comme moi. Et voilà ! Dit il en lui rendant le papier.

Mais une main l'arrêta. Oh non, pas lui.

- Hop hop hop ! Il y a noté des tonneaux vides;  or ils ne sont pas vides !  Jetez les poissons par dessus bord !

- Attends ! Alfrid ! Les gens meurent de faim à Lacville !

- Ce n'est pas mon problème.

- Et quand les villageois en auront assez, hein ? Qu'il y aura des émeutes ? Ce ne sera toujours pas votre problème ?

- Arrêtez ! Dit Alfrid à l'attention des hommes qui commençaient à balancer les poissons par dessus bord. Un peu plus et on aurait vu mes cheveux.

Finalement, le serviteur du "maître" accepta de nous laisser passer, non sans rajouter :

- Le maître sait où tu habites, Bard.

- C'est une petite ville Alfrid, tout le sait où tout le monde habite, rétorqua le batelier.

Et bim ! Dans ta face Alfrid !

Bard fit à nouveau avancer le bateau. On arriva dans Lacville.

On ressortit des tonneaux.

- Ne me touchez pas ! Dit Dwalin en refusant la main de Bard.

- Bienvenue dans le monde des hommes ! Dit Thorin à Bilbon.

- Gardez la tête baissée. Suivez moi, chuchota Bard.

Soudain, quelqu'un nous interpella, un garde sûrement.

- Halte ! Au nom du maître de Lacville, j'ai dit halte !

Heureusement, les villageois étant de mèche avec Bard, ils nous aidèrent à passer inaperçus en assomant quelques gardes dans la plus grande discrétion. Bard prit une robe assez dénudée sur un étalage et la présenta au garde qui nous avait interpellé.

- Hé ! Votre femme serait jolie la dedans.

- Vous connaissez ma femme ?

- Aussi bien que tous les hommes de cette ville, répondit Bard, ce qui causa l'énervement du chef des gardes qui partit en grommelant.

Soudain, un jeune garçon (il devait avoir à peu près mon âge) vint voir Bard et s'exclama :

- Papa ! Notre maison, des gens la surveillent.

Bard envoya les nains par les toilettes, quand à moi, il me dit de venir avec eux. Ils allaient me faire passer pour sa fille, Tilda je crois, en m'enroulant dans une couverture, juste le temps de rentrer dans la maison de Bard.

En entrant, deux jeunes filles vinrent serrer leur père, Bard, dans leurs bras.

- Papa ! S'écria celle qui devait être Tilda.

- Père! Vous voilà, Dit l'autre fille, Sigrid.

Bard empila des couvertures et les donna à Bain.

- Tiens, va leur donner ça.

Bain se précipita aux toilettes, vite suivi par moi qui mourait d'envie de voir la tête de Dwalin sortir des cabinets.

- Si jamais tu racontes ça à qui que se soit, je t'arrache le bras. Dit ce cher Dwalin en sortant des toilettes.

Je pourrais d'envie de rire, la, maintenant, mais ce serait irrespectueux et Dwalin me le ferait payer très, très cher. Non, il ne valait mieux pas se moquer de lui.

- Papa, pourquoi des nains sortent de nos toilettes ? Demanda Sigrid.

- Ils vont nous porter chance ? Dit Tilda.

- Tenez, ils ne sont pas à votre taille mais ils vous tiendrons chaud, expliqua Bard en donnant des vieux vêtements et des couvertures aux nains.


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Chapitre un peu plus long que d'habitude, le triple quasiment ;)

C'est pour compenser mon retard ;-;'

Détestée (Tome 1• Le Hobbit)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant