11 - Haute Tension

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2 ans avant le début de l'histoire, Sendai

PDV Keisatsu Kyūseishu (policier)

Je fonçais au maximum de la vitesse autorisé en direction du lieu de l'incident. On nous avait signalé un vol dans une banque du sud-ouest de la ville, et en tant que capitaine de police du commisariat de Sendai, j'avais été réquisitionné, moi et mes hommes, pour intervenir. Aussi, j'étais à l'avant du fourgon, mon équipe prête et parée à l'arrière, la radio allumée pour me tenir au courant des dernières informations. Selon celles-ci, les voleurs seraient des petits super-vilains de quartier, ayant un casier judiciaire rempli de délis mineurs. Le genre de délinquant courants dans le quotidien des policiers de Sendai. Pourtant ils n'étaient pas toujours faciles à attraper. Les alters rendaient les gens bien plus dangereux, et il était parfois difficile de gérer même les petits criminels sans l'aide de héros.
Cette fois-ci, il y avait 5 coupables : quatre sur le terrain et un complice vigile. On allait devoir agir vite, efficacement et en les séparant si possible.
J'apperçu soudain l'entrepôt où on les avait vu disparaître quelques minutes plus tôt. J'ai freiné et ai ordonné à mes hommes de descendre. Un autre policier nous attendait. J'ai présenté mon badge et je lui ai demandé de me faire un rapport.

- Oui capitaine Kyūseishu ! Les fugitifs se sont réfugiés dans ce batîment il y a environ 5 minutes, en emportant leur butin et un otage, une femme d'une vingtaine d'année, brune, une robe mauve et un collier doré au cou qu'ils ont attrapé dans la rue. Il ne nous ont pas contacté pour l'instant et n'ont pas répondu à nos sommations. Le batîment à deux entrées et une grande fenêtre sur la façade avant.

- Préparez l'intervention, je veux trois équipes : une devant, une à cette porte et l'autre à la porte de derrière.

- Bien monsieur !

On s'est mis en place. J'ai enfoncé la porte, suivit de trois de mes hommes.

- Police ! Sortez de votre cachette, les mains derrière la tête !

Aucune réponse. Mon arme en main tendue devant moi, j'ai continué à avancer prudemment, en scrutant attentivement les moindres recoints de la pièce.

- Tansa-san, Sagasu-san, allez à l'étage, je continue de vérifier cette pièce.

Les deux ont approuvé puis ont foncé vers les escaliers. Quelques minutes plus tard, j'avais fini de fouiller la pièce. Je suis alors monté rejoindre mes hommes.
J'ai poussé la porte de l'étage. Devant moi, il y avait les cinq voyous que l'on recherchait, ligotés et assomés. Ils étaient couverts d'ecchymoses, de brûlures et de coupures. Derrière eux se trouvait mes hommes, assomés et étalés sur le sol. Et enfin derrière se tenait un homme au manteau sombre et noir. Un symbole étrange était peint en blanc et en gros sur son dos. Une sorte de smiley moqueur. J'ai tout de suite reconnu ce symbole...

- Maât... Merde ! Tansa-san ! Sagasu-san ! Vous allez bien ?!

Aucune réponse.

- Ils sont inconscients, mais ils vont bien... A dit l'homme d'une voix étrange, comme couverte par quelque chose. Il avait parlé calmement, sans émotions.

Je l'ai détaillé quand il est un peu sorti de l'obscurité, et j'ai compris pourquoi sa voix était étrange : il avait un masque blanc sur le visage, avec deux taches noires pour les yeux, des traits noirs formaient une sorte de bouche et un petit cœur noir était peint sous l'œil droit. Au dessus de ce masque, il n'y avait que deux mèches de cheveux jaunes, dont une (la gauche de son point de vu) était ornée d'un petit éclair noir. Une capuche recouvrait le reste de sa tête. J'ai là aussi reconnu à qui j'avais à faire. Ce n'était pas la première fois que je croisais ce jeune homme et son katana noir.

Snowed HeartBreakers (FR) [My Hero Academia] (KAMIJIROU; TODOMOMO)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant