19 - Lighter than the void

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Alors, avant que ce chapitre ne démarre, je tiens à m'excuser pour ma longue absence. J'avais besoin de mettre en pause cette fanfic, et je voulais continuer l'autre, "The Whale's Song". Celle-ci étant désormais terminée, il est temps pour moi de reprendre ! Il ne reste pas beaucoup de chapitres, je dirais à peu près 5 en comptant celui-ci, mais j'espère que vous prendrez plaisir à les lires ! Ma rentrée étant le 3 septembre, il me reste un peu moins de deux semaines pour finir cette histoire, mais je n'ai pas envie de la bâcler, alors je publierai les chapitre uniquement lorsque je les trouverais à mon goût, quitte à devoir vous faire patienter encore un petit peu... Désolé, je vais en tout cas essayer de finir avant la fin des vacances, tout en gardant la qualité ! Sur ce, bonne lecture de ce chapitre 19 !

***

Mienai, le village invisible, 6 heures avant l'aube

PDV Aizawa

Cela faisait à peine cinq minutes que nous étions arrivés dans cet saleté de village, et je me plaisais de moins en moins ici. En contemplant les instruments d'études et de dissections qui ornaient les vieilles étagères en bois sculptées, je n'ai pu m'empêcher de dire :

- Cet endroit est déplaisant...

- Ah bon ? Fit mine de s'étonner Keisatsu. Tu voudrais pas y passer tes vacances un de ces quatre ?

- Trêve de plaisanterie, il faut qu'on se dépêche de retrouver les gamins...

Nous avons donc continué notre exploration. On passait de salle en salle, toutes plus glauques les unes que les autres. Dans une salle, des centaines de "corps" avaient été emballés dans des sacs poubelles, abandonnés ici comme des ordures. Des salles d'opération, avec des lits en métal, de vieilles poches à perfusion et des banquettes sur lesquelles reposaient des instruments de chirurgie.

- J'espère qu'ils n'ont rien...

Je ne le montrais peut être pas beaucoup, mais je tenais beaucoup à mes élèves. Sans oublier que j'en avais l'entière responsabilité. Jamais plu je ne pourrais regarder leur parents en face, ni même ma propre tête dans un miroir, si jamais il leur était arrivé quoique ce soit.

Soudain, mon regard fut attiré par une sorte de salle verrouillée. Comme l'entrée d'un coffre-fort. Une barre en métal large comme deux planches à pains la bloquait.

On s'est regardé, avec le policier, puis, d'un même accord, on a soulevé la barre, avant de la jeter plus loin. Elle a heurté violemment le sol avec un grand fracas, qui a résonné dans tout le bâtiment.

On s'est de nouveau regardé, avons hoché la tête, puis j'ai poussé la porte. Le battant s'est poussé, tout doucement au début, puis il a découvert une vaste salle, plongée dans l'obscurité. Nous sommes entré alors que le grincement lourd de la porte, large comme deux mains, continuait de nous agresser les oreilles.

C'était un hall dont le plafond semblait inaccessible. Des fresques du style renaissance y étaient peint. Un vieux lustre en cristal pendait misérablement au milieu de la pièce, se balançant de temps en temps, emporté par un courant d'air.

Devant eux se tenaient des tas de sièges, alignés en deux colonnes, l long de la largeur de la pièce. À l'autre but on pouvait voir une porte. Les sièges formaient presque une sorte d'allée pour s'y rendre. Et sur ces sièges, il y avait des gens. Enfin... Si l'on pouvait encore les qualifier comme ça.

Ils semblaient avoir été carbonisés en une fraction de seconde. Leur peau, noir comme la nuit, rappelait du charbon à l'œil nu. Mais des brûlures auraient consumé la peau, ne laissant que le squelette. Or ce n'était pas le cas. On pouvait encore distinguer très nettement leur épiderme, et les traits de leur visage, figés dans la plus atroce douleur du monde.

Snowed HeartBreakers (FR) [My Hero Academia] (KAMIJIROU; TODOMOMO)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant