l'attente se fait longue
l'attente de tes cinq sens
alors
patientant trois jours qui me paraissent être trois siècles je maintient ma plume
la laissant couler sur ce papier clair
la laissant traîner ses ébauches te concernant
devrai-je dire plutôt son épilogue
ou bien je crois qu'il n'existe aucun mot
aucune prescription pour m'arrêter d'écrire
je ne pense pas pouvoir trouver un chemin sur lequel je me verrai enterrer mon encre
dans lequel je me verrai ne plus t'accorder à mes mots je crois que tu y prends la place qu'il faut je crois que tu ne cessera jamais d'y apparaître de laisser ta trace.les vicissitudes d'une existence quelque peu secouée d'espoirs évanescents
en voilà un chouette résumé de ce qu'est mon regard à ton égard
une vision un peu trop hâtive de ce que nous aurions pu devenir
si nous avions formé une entité pleine
pleine j'entends un seul et même être au sein de deux personnes vois-tu ?
l'on m'incite aussi, souvent, à la débauche
abuser de plaisirs usuels bien qu'illusoires
c'est cela je qui je pense me pousse à ne jamais laisser un espoir de côté à ne jamais désespérer mais à toujours penser l'impossible à toujours essayer de le traverser car qui ne s'aventure point dans une histoire excessive ne poussera toujours qu'au plus simple de ses capacité
voilà pourquoi je ne tarirai de te cerner à répétition en ayant conscience que je n'y parviendrai en aucun temps.
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les douces atrocités
Poetryécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!