À une âme ébréchée

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Enhardir ces passions malsaines est ce
Ce qui m'est inflexible acharné fiévreux
Pour un nombre défini d'entres nous
Nous les savons dès un âge précoce disons après la treizième ou quatorzième année

Pour un autre nombre elles n'apparaissent jamais ou qu'à une période avancée dans une vie

Ces irrémissibles passions vous broient
Et dans un autre temps vous frictionne impétueusement
N'en déplaise aux frustrés j'accepte avec grand bien les miennes
Les miennes me cajolent et me plaisent

Les âges mûrs lascifs m'agrippent et ce matin de trente juin
Cette âme ébréchée m'a accostée soudain
M'a accostée soudain m'a touché la peau m'a parlé tout près du visage
Tout près du visage m'a imbibée de sa sensualité
Sa sensualité certaine qui m'a accroché le cœur comme un hameçon à la carpe

Depuis son visage me revient
En sachant qu'après quelques jours ces voluptés s'en iront
Mais le fastueux pouvoir des plumes demeure
Et alors le souvenir perdure
Au-delà du trépas.

les douces atrocitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant