Je me mire pareil à une pierre
non pas une agate
non pas un émeraude
une simple pierre
condamnée au bord d'une falaise ou bien
au beau milieu d'une route déserte
une pierre égarée que personne ne verra
puisqu'elle est seule
et qu'un être
vivant ou non
n'attire personne rejette tout le monde dès lors qu'il est seul
on ne s'y intéresse que lorsqu'il possède une acuité particulière un caractère qui se distingue
ce dont la pierre ne dispose pas
n'est pas en mesure d'avoir
elle, est simple
simple et seul
néanmoins allez-vous me dire,
il existe un nombre assez infini de chemin de pierres
l'un est même devant moi
mais si on les toise comme il le faut
on constate exactement un fait ;
elles le sont toutes
seules
réunies pourtant bien distinctes, elles ne se côtoieront jamais
excepté si l'on bute dedans à grand coup
c'est un rapprochement forcé
pour conclure ce baratin insensé
je me sens comme sur ce chemin
je me sens pareil à ces morceaux de roches
usé et rompu
la voilà
la misère d'une vie
VOUS LISEZ
les douces atrocités
Poetryécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!
