une énième nuit sans tes bras

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la misère se tasse peu à peu
cependant je n'oublie en rien ton visage
tout ses traits et ses accords maléfiques qu'il avait en les reliant pour créer un état d'âme propre à ton être
chez toi j'y ai tout observé
et je m'en désole aujourd'hui
c'est cela qui en poussières m'a réduite
cette ferveur qui m'habitait autrefois
elle se transmute en une grave torpeur dans mon sommeil
cette dernière me plombe aux confins des spéculations les plus inouïes
on y retrouve tout un monde de louanges
t'étant destinées évidement
sait-on en lisant tout ce capharnaüm hasardeux à quelle motivation je m'abandonne

l'espoir

ce poison mortel dont j'use chaque jour pour hydrater mon métabolisme
je ne fais que t'aduler au cours de mes vers et
ma plume en est esquintée
elle ne m'adresse plus aucune parole quelconque et refuse de me céder à un regroupement verbal
elle laisse fuir l'encre sur le papier tout en prenant garde à ne pas traverser la matière,
assez fine comme cela déjà
une interrogation me trotte encore
l'amour a-il capacité à se corriger en aversion lorsque le sentiment n'est réciproque ?

j'ai désormais et sans force
la déplorable réponse qui nous vient sans peine
les deux sont liés par je ne sais quel sort.

les douces atrocitésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant