j'aimerais te dire combien c'est difficile pour moi d'accepter ton aide
combien c'est obscur de savoir que j'ai capacité à en recevoir une telle
j'aimerais t'exprimer ma gratitude par tant de moyens
seulement j'ai ce trouble qui ne veut me quitter,
qui sauvagement aboie que je ne saurais jamais en faire assez
j'aimerai parfois te conter la sensation de vide et comment celle-ci me persécute me ravage
me hurle au visage
et elle hurle d'un silence si assourdissant qu'il en devient ma plus grande alarme
c'est pareil à un diaphragme sur un appareil numérique, qu'on n'aurait plus aptitude à ouvrir
c'est si effrayant parfois de ne sentir que le corps tout en ne sachant pas quel contrôle y prendre
c'est effrayant de s'examiner de l'extérieur comme on regarderait un enfant courir naïvement ;
et ainsi sans réel conviction
c'est la peur
c'est le vide
c'est un rien qui se rend tout
c'est une divagation.
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les douces atrocités
Poesíaécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!
