s'accouder à une fenêtre
penser que la vie n'est que fil de plomb
réfléchir à ce que deviendra cet univers si singularité n'y naît plus
considérer cette amie qui tente avec amertume de trouver ce sommeil qui ne viendra pas
finir alors au bord d'une terrasse, table en bois pieds en bois, néons quelques peu tamisés
écumer cigarettes sur cigarettes
disputer monde nouveau sur monde nouveau
se laisser bercer par chaque étoile même celles éteintes vivant toujours
comme nous tous en définitive
un manège à sensations
un manège à sentiments
une ligne de fer accumulant tourments sur tourments puis clarté puis rechute puis vitalité et nous revoilà au commencement d'une vie
les cigales ne chantent plus
les criquets silencieux
dernière clope sur la lune
dernière écume d'un Ésope malheureux.
VOUS LISEZ
les douces atrocités
Poetryécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!
