est-ce que je ne fais que tergiverser
est-ce que j'use de chemins vicinaux pour te faire savoir exactement ce que je souhaiterai à ton côté
je sens certaine fois l'apathie me gagner
me susurrer qu'il n'y a plus de peine à se donner pour que tu puisse m'appartenir
puis je sens quelques autres fois le labeur me surprendre en pleine oisiveté
me crier que je ne devrais jamais cesser d'espéreret c'est une seule et même chose qui rattrape toutes ces failles incertaines
les dénégations que j'hurle chaque soir à la destination de mon âme,
elles se font chasser sans un brin pitié ;
par ce subconscientje ne sais que trop l'écouter
c'est ce qui m'en rends infirme
la torpeur qui se bat incessamment avec la ferveur
tous deux puissants sentiments
tous deux puissants calmantsmais la pensée n'est que plus meurtrière chaque fois et je crains de ne jamais sortir de ce lieu unissant démons et merveilles.
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les douces atrocités
Poesíaécrire c'est s'en sortir. la preuve est que mes pieds touchent encore le sol Et j'suis persuadée au max que toi aussi derrière ton écran t'es un grand soleil !!